Ferme pilote de l'agro écologie au Maroc

Aidez Abdou à réaliser son rêve de ferme pilote de l'agroécologie dans la vallée du Draa Maroc...

Visuel du projet Ferme pilote de l'agro écologie au Maroc
Échoué
0
Contribution
28/10/2015
Date de fin
0 €
Sur 5 000 €
0 %

Technikart vous soutient sur KissKissBankBank

Technikart

Ferme pilote de l'agro écologie au Maroc

<p> <strong><u>Ard Salam</u></strong></p> <p> <strong>Ferme écologique et pédagogique</strong></p> <p>  </p> <p> <img alt="1203-1442226297" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/231433/1203-1442226297.JPG"></p> <p> Projet innovant alliant <strong>Oasis </strong>et <strong>Agriculture</strong></p> <p> autour de la <strong>Préservation </strong>des <strong>Ressources Naturelles</strong></p> <p> par des pratiques <strong>Agroécologiques</strong></p> <p>  </p> <p> Porteur du projet : <strong><u>Najib Abdelouahhab</u></strong></p> <p> <strong><u>LE PROJET</u></strong></p> <p>  </p> <p> <img alt="Najib-1443167695" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/235180/najib-1443167695.jpg"></p> <p> <strong>Informations générales sur le projet :</strong></p> <p> Titre : Projet Ferme pilote de Tilougui</p> <p> Domaine d’intervention : Agro-écologie</p> <p> Localisation du projet : Tilougui Commune rurale Tamegroute province de Zagora Maroc</p> <p>  </p> <p> Montant de la subvention demandée : 5000 euros </p> <p>  </p> <p> <strong>Résumé du projet :</strong></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> Le projet est destiné à promouvoir l’agro écologie dans une région appauvrie en eau  et qui tend à se désertifier. Il fait appel à un retour aux techniques agricoles traditionnelles toute en utilisant les données récentes en matière d’agro écologie et d’énergies renouvelables.</p> <p> En parallèle cet aspect agricole devrait permettre d’informer les populations locales sur la nécessité d’un changement profond de comportement vis-à-vis de l’environnement et vise également à toucher le tourisme qui ne peut qu’être concerné par les problèmes d’environnement.</p> <p> Le lieu d’accueil, dont les bases sont déjà construites, devra être aménagé en ferme pédagogique pour recevoir et sensibiliser ces différents types de population.</p> <p>  </p> <p> <strong>Contexte</strong></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Maroc-vallee-du-draa-01-1443248963" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/235520/maroc-vallee-du-draa-01-1443248963.jpg"></p> <p> La Vallée du Drâa, dans laquelle se situe le terrain du ferme pilote, compte 300 000 habitants, dont  80 % sont en milieu rural.</p> <p>  </p> <p> La source principale de revenus et de subsistance était l’agriculture et surtout la culture des dattes, adaptée à l’environnement aride du secteur car peu gourmande en eau.</p> <p>  </p> <p> Depuis les années 1990, la région subit la sécheresse, problème accentué par des lâchers d’eau plus rares du barrage situé à Ouarzazate. Ce barrage a été construit dans les années 1970, pour fournir en eau les régions proches de  Ouarzazate, mais a coupé l’approvisionnement naturel en eau de la Vallée du Drâa.</p> <p>  </p> <p> Cette situation a provoqué un exode des jeunes vers les villes, un abandon progressif et la dégradation des palmeraies et de l’agriculture locale d’où un appauvrissement général de la région.</p> <p>  </p> <p> A moyen terme le risque est aussi de voir disparaître le savoir ancestral d’une agriculture respectueuse de l’environnement  détenu par les anciens et qui n’est plus retransmis.</p> <p> <img alt="158947-1443166752" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/235168/158947-1443166752.gif"></p> <p>  </p> <p> En 2010, quelques gros investisseurs locaux se sont tournés vers la culture intensive de la pastèque . A court terme, cela a relancé la région, en dynamisant des projets agricoles et en fournissant du travail à la population.</p> <p> Très rapidement, la culture de la pastèque s’est avérée en fait désastreuse : utilisation de produits chimiques, assèchement très rapide d’une des nappes phréatiques située en extrémité de la grande palmeraie , problème d’approvisionnement en eau potable pour les habitants. Cette situation a mobilisé récemment la population locale qui a demandé l’arrêt de la culture de la pastèque. Pour le moment cet arrêt est à l’étude et une loi est attendue.</p> <p>  </p> <p> La vallée du Drâa doit impérativement revenir vers une agriculture raisonnée et traditionnelle, basée sur la sobriété et l’agro écologie.</p> <p> <img alt="Telgui5-1443166817" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/235169/telgui5-1443166817.jpg"><img alt="Telgui3-1443166833" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/235170/telgui3-1443166833.jpg"></p> <p> Le  projet ferme pilote s’inscrit dans cette démarche et est le fruit de ma prise de conscience face à l’urgence écologique et humaine de la région. Ce projet qui comporte plusieurs volets, détaillés plus loin, veut faire la promotion dans la Vallée du Drâa du retour à la culture du palmier dattier.</p> <p> Ressource importante pour la population grâce au commerce des dattes, c’est une culture adaptée aux ressources en eau de la région et c’est aussi un arbre qui se recycle. Le bois mort permet de construire les maisons en pisé ou sert à la cuisson, c’est aussi une source d’engrais non chimique ou de matière première pour les outils des artisans.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Genèse</strong></p> <p>  </p> <p> Qu’est-ce qui me motive à monter ce projet ?</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> J’ai passé toute ma petite enfance dans une palmeraie, en contact permanent avec les palmiers.</p> <p> Adolescent et jeune adulte je me suis retrouvé en ville. J’ai suivi des études techniques dans l’informatique et travaillé à Marrakech, puis dans le désert et l’atlas en montant une société de tourisme.</p> <p> Il y a 5 ans, j’ai pris conscience de l’importance de la terre et de la protection de la nature. Comme un appel à ma responsabilité personnelle, face à l’urgence : l’avancée de la sécheresse, la mort des palmiers que je constatais et le départ des populations.</p> <p> Je voulais réagir et agir, mais à l’époque je ne savais comment faire, concrètement.  Je me suis posé beaucoup de questions. Comment faire autrement ?</p> <p> La méditation m’a beaucoup aidé et petit à petit j’ai compris que je voulais vraiment m’investir pour l’environnement, dans ma région d’origine.</p> <p>  </p> <p> J’ai commencé à faire des recherches, à échanger avec les anciens et aussi les fermiers actuels. J’ai lu des livres, notamment ceux de Pierre Rabhi qui m’a beaucoup inspiré et encouragé.  J’ai compris toute la richesse du palmier dattiers pour notre région, dans le respect de la terre.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Astour-1443166967" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/235172/astour-1443166967.jpg"></p> <p> En 2010, j’ai eu l’opportunité de bénéficier du « plan marocain vert », pour encourager de jeunes agriculteurs à reverdir le désert. Cela m’a aidé à équiper en goute a goute un terrain vierge désertique que j'ai acheté par mes propres moyens . J’ai aussi suivi plusieurs formations agricoles.</p> <p> <img alt="Pannaux-1443167581" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/235179/pannaux-1443167581.jpg"></p> <p> Dans un premier temps mon projet était de faire revenir la vie sur ce terrain, selon le système oasien – 3 étages. En parallèle, je me suis associé à la coopérative de Zagora où j’essaye de conseiller les autres cultivateurs sur une agriculture respectueuse de l’environnement.</p> <p> A moyen terme, je voulais aussi faire de cet endroit un lieu de formation en agroécologie, et aussi de rencontres, d’accueil et d’échanges culturels, dans le cadre du tourisme équitable.</p> <p> J’ai déjà l’expérience de ce genre de rencontres, car je fais partie du réseau Récit et j’ai activement participé à une rencontre internationale à Zagora. Et dans les groupes touristiques que j’accompagne dans le désert, je développe un tourisme basé sur la rencontre interculturelle, le respect de la nature et le développement personnel.</p> <p>  </p> <p> J’ai commencé par planter 150 jeunes palmiers dattiers, en 2011.</p> <p> 3 ans après, 60 d’entre eux à peu près ont tenu le coup et grandissent malgré le manque de pluie.</p> <p> Avant la dernière grosse pluie fin 2014 le problème principal est la sécheresse, il n’a pas plu depuis plus de 3 ans et il faut aller chercher l’eau à l’aide d’une pompe.</p> <p> Celle que j’ai depuis le début est vieille, tombe en panne et pollue – elle est au gaz. Arroser tout le terrain me demande au moins 3 jours de présence,  pour remplir le bassin. Cela coûte beaucoup d’argent, d’énergie et de temps.</p> <p> Face au risque pour les palmiers, j’ai commencé à m’engager dans un investissement important : l’achat d’une pompe solaire en juillet 2014. Il faudrait aussi investir dans des clôtures pour protéger les jeunes arbres du vent chaud et acheter d’autres plantes pour créer un écosystème complet.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="003-1442227139" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/231438/003-1442227139.JPG"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>L'ancien terrain d'Astour Commune rurale Beni Zoli province de Zagora </strong></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> Cette année j'ai eu la chance de rencontrer  Pierre Rabhi, et de faire des stages d’observation dans des fermes en permaculture dans le sud de la France et en Suisse, ces rencontres ont été déterminants pour moi pour donner un nouveau souffle et une réalité à mon projet.</p> <p> J’ai pris conscience que sur ce terrain et seul je ne pourrais pas y arriver.</p> <p> <img alt="1027-1442227486" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/231440/1027-1442227486.JPG"></p> <p>  </p> <p> J’ai donc décidé de chercher un autre endroit plus favorable et j’ai abouti au terrain de TILOUGUI, qui a été cultivé depuis 14 ans sans engrais chimique et dont une partie est aujourd’hui en friche car trop grande pour son propriétaire.</p> <p>  </p> <p> La parcelle du projet de ferme pilote  de 2 hectares est située dans une zone irriguée de l’oasis, à proximité des villages – viviers de la population cible – et proche de Zagora. La parcelle compte plus de 200 palmiers dattiers, des oliviers et des grenadiers. Les palmiers sont protégés par des murs en pisé. Sur le terrain existe une maison en pisé qui pourrait servir de lieu d’accueil et de formation.</p> <p>  </p> <p> <img alt="1205-1442227671" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/231441/1205-1442227671.JPG"></p> <p> <img alt="1689-1442227937" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/231445/1689-1442227937.JPG"></p> <p>  </p> <p> Le projet achevé se présentera sous la forme d’une oasis de palmiers dattiers et d’arbres fruitiers associée à une ferme agroécologique et pédagogique sur le site de Telgui commune rurale de Tamegroute province de Zagora Maroc. La Ferme mettra en pratique uniquement des techniques agroécologiques . Cet espace aura 2 vocations : 1) la production de dattes, fruits et légumes qui seront principalement vendu, consommés et transformés à la Ferme 2) la formation aux techniques agroécologiques pour les agriculteurs de la région. L’espace sera destiné à tous les visiteurs curieux de découvrir la palmeraie et sa biodiversité ainsi qu'aux élèves des écoles locales pour des sorties pédagogiques. Cet espace sera agrémenté de services afin de valoriser les produits de la Ferme et de proposer leur découverte aux visiteurs : magasin, lieu d’accueil, service à jus de fruits.</p> <p>  </p> <p> Pour plus d'information télecharger le document en pdf : <a href="http://www.caravansland.com/wp-content/uploads/ArdSalam.pdf" target="_blank">Projet Ferme Pilote</a></p>

À quoi servira la collecte

<p> La collecte servira à payer une contribution de <strong>3600 euros</strong> qui représente 20 % sur le coût total  de 18000 euro pour  </p> <p>  - Plantation de palmiers dattiers + arbres fruitières le reste de la somme de 14400 sera livrée par le Plan Marocain Vert </p> <p>  </p> <p> La collecte servira aussi à payer une contribution de 1800 euros qui représente aussi 20 % sur le coût total de 9000 euros :</p> <p> - pour l'aménagement hydraulique </p> <p>  </p> <p> Dans le cas ou la collecte dépasse la somme demandée, le dépassement servira à la réalisation des travaux d'aménagement du centre d'accueil.</p> <p>  </p> <p> <strong> Financement Kiss Kiss Bank Bank : 5000  </strong></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Aménagement/Restauration  </strong></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> Plantation palmiers + arbres fruitières  : <strong>18000 ( Plan Marocain Vert  14400 euros + kissbankers 3600 euros )</strong></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Equipement/ matériel </strong></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> Aménagement hydraulique goute à goute : <strong>9000 euros  </strong><strong>( Plan Marocain Vert  7200 euros+  </strong><strong>kissbankers 1800 euros</strong><strong>)</strong></p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p>

Contreparties

5 €

Un grand merci a tous les donateurs pour leur soutien à la réalisation de ce projet humain et écologique

Livraison estimée : octobre 2015

10 €

Un grand merci a tous les donateurs pour leur soutien à la réalisation de ce projet humain et écologique

20 €

1 kilo de dattes c a partir de l'année 2016 pour les donateur

Livraison estimée : novembre 2016

50 €

2 kilo de dattes a partir de l'année 2016 pour les donateur

70 €

3 kilo de dattes a partir de l'année 2016 pour les donateur

Livraison estimée : novembre 2016

100 €

5 kilo de dattes a partir de l'année 2016

Livraison estimée : novembre 2016

150 €

2 kilo de dattes chaque année a partir de l'année 2016 5 pendant

Livraison estimée : novembre 2016

200 €

3 kilos de dattes chaque année a partir de l'année 2016 pendant 5 ans

Faire un don

Je donne ce que je veux