La Bicyclette rouge

<p>  </p> <p> <u><strong>Résumé de la pièce</strong></u><strong> </strong></p> <p>  </p> <p> <a href="http://i1240.photobucket.com/albums/gg484/unexcursus/008.jpg" target="_blank"><img alt="" src="http://i1240.photobucket.com/albums/gg484/unexcursus/008.jpg"></a></p> <p> Les petites histoires des quatre tomes de La Bicyclette rouge racontent, sous forme de manhwa <strong>la vie au village de Yahwari</strong>, en Corée du Sud. </p> <p> Kim Dong Hwa y dépeint avec <strong>douceur, poésie et humour</strong> la vie des paysans rythmée par les saisons. Dans ce village déserté par les jeunes, <strong>le postier sur son vélo rouge, reste l‘un des seuls liens avec la ville </strong>et apporte aux habitants les nouvelles des enfants, les messages d’amour et parfois… les factures. Lors de sa tournée, il est témoin de la vie au hameau où les anciens exécutent le travail des champs, se jouent des tours avec espièglerie et acceptent leurs visages burinés avec simplicité. Dans ce décor bucolique, la vieillesse apparaît sous un jour nouveau, riche, sereine, assumée, proche de l’enfance dans son humeur et sa spontanéité.</p> <p> <strong>La Bicyclette rouge est un hymne de gratitude envers la terre, la nature et ce qu’elle a à nous apprendre.</strong> Elle met en valeur l’importance des plaisirs simples.</p> <p> Sans jugement, Kim Dong Hwa décrit l’introduction de la modernité à la campagne où la télévision et les portables, permettant de rester en contact avec la famille exilée en ville, donnent aussi l’occasion de se chamailler tendrement.</p> <p> <strong>La Bicyclette rouge évoque l’entraide et les petites attentions entre les villageois</strong>, malgré l’âpreté des travaux agricoles, dont les récoltes sont la seule monnaie d’échange avec l’extérieur. Pourtant proches de la fin, ces mères et ces pères, enracinés à la terre qu’ils cultivent depuis toujours, continuent <strong>d’enseigner la sagesse de la vie avec candeur</strong>.</p> <p>  </p> <p> <strong><a href="http://www.unexcursus.fr/Creations/bicyclette_rouge.html" target="_blank">Plus d'infos</a></strong> // Sur Arte Creative, retrouvez <strong><a href="http://creative.arte.tv/fr/space/La_bicyclette_rouge/message/12736/Interview/" target="_blank">ici</a></strong> une interview de deux des interprètes du spectacle : Maëva Grandamme &amp; Léopoldine Patte. </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> Ecriture : <strong>Kim Dong Hwa</strong></p> <p> Mise en scène : <strong>Yoo Jin-woo</strong></p> <p> Interprétation : <strong>Maëva Grandamme, Léopoldine Patte &amp; Song Eun-kyeong</strong></p> <p> Création des marionnettes : <strong>Kim Sin-gi, Song Eun-kyeong, </strong><strong>Choi Min-soo &amp; Maëva Grandamme</strong></p> <p> Création musicale : <strong>Léopoldine Patte</strong></p> <p> Photographies : <strong>Léo Delafontaine &amp; Kim Sin-gi</strong></p> <p> Administration : <strong>Noël Grandamme</strong></p> <p> Chargée de diffusion : <strong>Aurélie Steunou-Guéguan</strong></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong><u>Note de mise en scène</u></strong> <em>Par Yoo Jin-woo, metteur en scène</em></p> <p>  </p> <p> <a href="http://i1240.photobucket.com/albums/gg484/unexcursus/IMG_5799-1.jpg" target="_blank"><img alt="" src="http://i1240.photobucket.com/albums/gg484/unexcursus/IMG_5799-1.jpg"></a></p> <p> Diling, diling !</p> <p> Kim Dong Hwa, avec son oeuvre originale La Bicyclette rouge, a réussi à décrire d’une manière très humaine <strong>la campagne de notre enfance</strong>.</p> <p> Même s’il reste figé dans la bande dessinée, ce paysage s’anime dans notre imagination et regarder les personnages de ce manhwa nous réconforte, nous détend, car ils embrassent notre âme.</p> <p> Toutes <strong>ces histoires traitent de la vie d’une manière simple</strong> mais approfondie. Elles sont admirablement belles, comme le soleil couchant qui embrase la campagne, mais, tout comme elle, elles sont rudes. Les nuages dans le crépuscule du soir sont beaux, cependant ils portent une tristesse indéterminée. C’est ce que la nature nous montre. C’est cela, l’ambivalence que La Bicyclette rouge veut présenter. Tout à coup, la bicyclette rouge qu’on ne peut plus voir maintenant nous manque.</p> <p> <strong>Cette œuvre va émouvoir le cœur du monde entier</strong> à travers les mouvements tranquilles et modérés des paysans ingénus. Avant toute chose, ces protagonistes, représentant des anciens de la campagne coréenne, sont des personnages universels que l’on pourrait rencontrer partout ailleurs. Des gens ordinaires, qui se soumettent à la nature. Ils acceptent tout et vivent ensemble. Ils savent que ce qui vient de la terre y retourne, et que ce qui vient du ciel y retourne aussi. C’est pourquoi leur crépuscule est beau. Je les appelle des poètes qui chantent la vie.</p> <p> <strong>Français, Coréens…mais avant tout artistes</strong>, nous nous sommes rencontrés le cœur ouvert.</p> <p> <strong>Notre désir : transmettre une histoire de vie. </strong></p> <p> Et puis, pour nous, il y a des amies, ces marionnettes nées de notre rencontre. Maintenant, nous et nos amies voudrions vous donner à voir cette belle histoire.</p> <p> La bicyclette rouge ne vient plus. </p> <p> Elle a chevauché le temps et disparu comme le nuage et le vent.</p> <p> Les lettres qui transmettaient l’affection ne viennent plus.</p> <p> Je voudrais être la bicyclette rouge pour livrer au monde ces lettres d’espoir…</p> <p> Diling, diling !</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong><u>Notre première résidence de création en Corée <em>(juin-juillet 2011)</em></u></strong></p> <p>  </p> <p> <a href="http://i1240.photobucket.com/albums/gg484/unexcursus/IMG_5009.jpg" target="_blank"><img alt="" src="http://i1240.photobucket.com/albums/gg484/unexcursus/IMG_5009.jpg"></a></p> <p> <strong>Le premier objectif de cette résidence a été d’élargir notre vision et nous permettre de mieux comprendre ce texte coréen et sa culture</strong>. Pour approfondir nos connaissances sur le pays, avoir un rendu moins univoque et partager cette expérience artistique, nous avons travaillé <strong>en collaboration avec des artistes coréens :</strong></p> <p> - Yoo Jin-woo, <i>metteur en scène</i></p> <p> - La Compagnie de marionnettes KEUMSEOL, <i>représentée par Song Eun-kyeong, </i><i>Kim Sin-gi et Choi Min-soo</i></p> <p> Cette première résidence d’un mois et demi, à Séoul, s’est déroulée en deux étapes :</p> <p> - Le travail dramaturgique et l’écriture d’un texte théâtral, librement inspiré du manhwa de Kim Dong Hwa. Nous avons rencontré et échangé avec l’auteur lors de notre séjour. </p> <p> - Le travail plastique : fabrication des marionnettes dans l’atelier de la Cie KEUMSEOL.</p> <p>  </p> <p> <strong><u>Equipe</u></strong></p> <p>  </p> <p> <strong>YOO JIN-WOO</strong>, <em>metteur en scène</em></p> <p>  </p> <p> <a href="http://i1240.photobucket.com/albums/gg484/unexcursus/247-1.jpg" target="_blank"><img alt="" src="http://i1240.photobucket.com/albums/gg484/unexcursus/247-1.jpg"></a></p> <p> Né en 1967, Yoo Jin-woo est enseignant, comédien, metteur en scène &amp; danseur de masques coréens traditionnels. Il est diplômé de l’Institut of the Arts of Seoul  <em>(1992) </em>&amp; de l’École internationale de Théâtre de Jacques Lecoq à Paris <em>(1997</em>. En 1999, il crée sa propre compagnie en Corée du Sud MIMAGE avec laquelle il joue dans des festivals en Corée du Sud<em> </em>de nombreux spectacles. En 2000, il enseigne l’analyse du mouvement, l’improvisation et le jeu théâtral à l’École Jacques Lecoq où il devient responsable de la pédagogie<em> (2002 à 2005)</em>. Il intervient aussi à l’École nationale des Arts du Cirque de Rosny-sous-Bois <em>(2005)</em>. Pédagogue reconnu, il anime de nombreux stages, destinés à des professionnels du spectacle en Corée du Sud, en Israël, aux États-Unis et en France. Il crée son école de théâtre à Séoul en 2009, le PAM THEATRE. Actuellement, il est également chargé de cours à la Sungshin Women University de Séoul et continue à diriger en parallèle la mise en mouvements pour de nombreux spectacles, notamment au Théâtre national de Séoul, en collaboration avec le metteur en scène Lee Byeong-hun.</p> <p>  </p> <p> <strong>MAËVA GRANDAMME </strong>, <em>marionnettiste</em></p> <p>  </p> <p> <a href="http://i1240.photobucket.com/albums/gg484/unexcursus/233-1.jpg" target="_blank"><img alt="" src="http://i1240.photobucket.com/albums/gg484/unexcursus/233-1.jpg"></a></p> <p> Née en 1983, Maëva Grandamme pratique dés 8 ans la flûte traversière au Conservatoire. Après le baccalauréat, elle suit des cours de théâtre à l’école Claude Matthieu. Elle rejoint la compagnie pluridisciplinaire UN EXCURSUS avec le spectacle Parcours d’argile, au Cameroun <em>(2002)</em> puis joue dans Tempêtes à Saint-Denis <em>(2004). </em>Lors de ce projet, elle s’expérimente à l’art de la marionnette et suit la formation du Théâtre aux Mains nues de Paris. Depuis 2005, elle joue dans plusieurs spectacles de marionnettes : <em>Manger Ours, Manger Chien,</em> mis en scène par Alain Recoing; <em>Bakou,</em> mise en scéne collective ;<em> Manipul’Acteurs, Punch et la mort</em>, création du collectif Folenvie; <em>Meyong Meyeme, </em>mis en scène  Ulrich N’toyo. Elle intègre l’équipe de Kamel Ouali pour le spectacle d’ouverture du 2e festival panafricain d’Alger <em>(2005)</em>. Depuis 2006, elle anime régulièrement des ateliers d’initiation à l’art de la marionnette pour petits et grands, aussi bien en France qu’au Cameroun et coordonne pour la Cie Un Excursus l’atelier résidence de Belloc <em>(Ariège)</em> dédié à la marionnette.  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>LÉOPOLDINE PATTE</strong> , <em>musicienne</em></p> <p>  </p> <p> <a href="http://i1240.photobucket.com/albums/gg484/unexcursus/238-1.jpg" target="_blank"><img alt="" src="http://i1240.photobucket.com/albums/gg484/unexcursus/238-1.jpg"></a></p> <p> Née en 1984, Léopoldine Patte étudie dès l’âge de 8 ans la flûte traversière au Conservatoire régional de Paris. Elle travaille ensuite avec la flûtiste de l’Ensemble intercontemporain Emmanuèle Ophèle qui l’initie aux techniques de jeux contemporains. Ces recherches sonores nouvelles la passionnent et l’amènent à travailler pour le théâtre musical, afin de trouver les résonances entre la musique et les mots. Cette recherche de « communication » l’entraîne vers les langues étrangères. Elle jongle aujourd’hui entre sa licence de coréen, qu’elle poursuit à Berlin, la création musicale de son duo avec le conteur congolais Ulrich N’toyo et toutes les autres occasions de jouer de la flûte pour égayer les coeurs. Sur les quais de la Loire à Paris, dans un P’ojangmach’a à Séoul ou une cave à Berlin, elle aime interpréter des chansons connues, improviser ou effectuer une performance artistique.</p> <p>  </p> <p> <strong>SONG EUN-KYEONG</strong>, <em>marionnettiste</em></p> <p>  </p> <p> <a href="http://i1240.photobucket.com/albums/gg484/unexcursus/5ed59d7d.jpg" target="_blank"><img alt="" src="http://i1240.photobucket.com/albums/gg484/unexcursus/5ed59d7d.jpg"></a></p> <p> Song Eun-kyeong est née en 1971. Elle a entamé sa carrière il y a plus de seize ans, actuellement elle est présidente de la Compagnie KEUMSEOL. Elle se forme tout d’abord pendant un an à l’Académie de la radio CBS en tant qu’actrice radiophonique, puis à l’Académie de théâtre contemporain de Séoul. Elle est depuis comédienne, marionnettiste et plasticienne dans différentes pièces de théâtre, variant d’un répertoire classique à celui plus contemporain, pour finalement, au sein de la Cie KEUMSEOL, créer ses propres spectacles en collaboration avec Kim Sin-gi depuis 1997. Elle a participé à la fabrication des marionnettes pour La Bicyclette rouge, qu’elle manipulera dans la version franco-coréenne.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <u><strong>LA CIE UN EXCURSUS</strong></u><strong>  </strong><a href="http://www.unexcursus.fr" target="_blank"><i>www.unexcursus.fr</i></a></p> <p>  </p> <p> <a href="http://i1240.photobucket.com/albums/gg484/unexcursus/TheatreDetailtoit-1.jpg" target="_blank"><img alt="" src="http://i1240.photobucket.com/albums/gg484/unexcursus/TheatreDetailtoit-1.jpg"></a></p> <p> Cie pluridisciplinaire crée en 1998 par Barbara Bouley-Franchitti. <i>Conventionnée par la région Ile-de-France depuis 2006 et soutenue par le conseil général des Hauts-de-Seine (92). </i>UN EXCURSUS est un collectif indépendant d’artistes et de techniciens qui conçoit son parcours artistique comme une aventure humaine et non comme une succession de productions. Avant de créer des spectacles ou des essais contemporains, ils élaborent, en collaboration avec des philosophes et des universitaires, des programmes de recherche, de trois ou quatre ans, autour de thèmes de société. Ils ont pour chaque projet le désir d’inventer des passerelles entres les disciplines artistiques. Chaque architecte d’UN EXCURSUS rêve de territoires moins morcelés, moins cloisonnés, moins austères. Bâtisseurs, ils ont déjà mis en œuvre plusieurs chantiers de construction et de réhabilitation de lieux : Théâtre itinérant d’Eyala Pena au Cameroun, Théâtre de la Belle Étoile à Saint-Denis <em>(93)</em>, Atelier-résidence de Belloc en Ariège, Théâtron, théâtre recyclable <em>(projet en cours)</em>. Depuis sa création, UN EXCURSUS a présenté à un large public une vingtaine de spectacles, deux films documentaires et des portraits radiophoniques. Soucieux des publics, hors chantiers spectaculaires, les intervenants artistiques d’UN EXCURSUS mènent des actions pédagogiques autour des arts vivants, des arts plastiques, arts visuels, de la radio ou de la vidéo tant en France <em>(milieux scolaire, hospitalier, urbain et rural) </em>qu’à l'étranger.</p> <p>    </p> <p> <u><strong>LA CIE KEUMSEOL </strong></u></p> <p>  </p> <p> <a href="http://i1240.photobucket.com/albums/gg484/unexcursus/0043.jpg" target="_blank"><img alt="" src="http://i1240.photobucket.com/albums/gg484/unexcursus/0043.jpg"></a></p> <p> L’équipe parle davantage de « relaxer l’esprit en lâchant prise » que d’obtenir une satisfaction en engrangeant des bénéfices. À partir de 1997, Kim Sin-gi et Song Eun-kyeong fondent la Compagnie KEUMSEOL et se consacrent à la recherche et à la création pendant dix ans. Leur premier projet, Ibul kkot est présenté en 2008. L’ASSITEJ KOREA <em>(Association internationale de Théâtre pour les Enfants et les Jeunes)</em> récompense largement la création en 2010 par le Prix du meilleur spectacle de marionnettes <em>(une première en Corée du Sud)</em>, ceux de la meilleure mise en scène, de la meilleure interprétation, ainsi que par un prix artistique. Par ailleurs, le Théâtre national nomine à deux reprises le spectacle en tant que «Meilleur spectacle pour enfants ». La Compagnie KEUMSEOL représente ainsi de façon singulière l’art de la marionnette en Corée du Sud, cherchant continuellement des nouvelles formes d’expression dans la fabrication de leurs personnages et de leurs décors, dépassant les frontières de la marionnette traditionnelle. Elle prépare actuellement en Corée les spectacles Keoura Keoura pour enfants et Sekkal pour adultes.</p>