LE CAS WOYZECK

<p> LE TEXTE COMME VÉHICULE SEUL DE LA PENSÉE</p> <p> LA FICTION PRÉCÈDE LE TEXTE</p> <p> L'ÉMOTION EST PRÉEXISTANTE</p> <p> C'EST ELLE QUI GÉNÈRE LE VERBE ET PAS L'INVERSE</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>/ LE COLLECTIF /</strong></p> <p>  </p> <p> Crée en 2007, le <strong>Collectif TDM</strong> (Théâtre de Minuit) rassemble acteurs et metteurs en scène issus principalement de L’École Supérieure d'Art Dramatique de la ville de Paris (<strong>ESAD</strong>) et du Conservatoire d'Art Dramatique C. Saint-Saëns.</p> <p>  </p> <p> La démarche du collectif s'oriente vers la recherche contemporaine au travers de textes du répertoire ainsi que de créations. S'y joignent régulièrement de jeunes professionnels qui viennent apporter leurs connaissances dans leurs spécialités respectives… (traducteurs, scénographes, créateurs lumière, vidéastes, etc.)</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Tdm6b-4" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/7760/TDM6B-4.jpg"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>/ LA PIÈCE /</strong></p> <p>  </p> <p> Dans une petite ville, le jeune <strong>Franz Woyzeck</strong>, soldat, se débat entre ses propres démons et d'étranges personnages... Tous semblent vouloir sa perte.</p> <p> Tiré de l'histoire vraie d'un homme qui de folie ou de désespoir commit l'irréparable dans l'Allemagne du XIXème siècle...</p> <p>  </p> <p> Comment faire naître le mot de la fiction et non l'inverse ?</p> <p> Comment conter chaque jour l'histoire avec des mots neufs ?</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Screenshot_1" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/7759/screenshot_1.jpg"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>/ LE TRAVAIL /</strong></p> <p>  </p> <p> Nous utilisons une langue qui n'a pas d'écriture qui ne supporte pas la fixation, une langue fluctuante, une langue qui naît de la fiction, une langue de l'ici et du maintenant, véhicule de la pensée et de l'émotion, au service de la fiction.</p> <p> Cinq acteurs, un fait divers, une table et le reste est fiction.</p> <p> Cinq acteurs qui jouent des personnages jouant leur propre rôle…</p> <p>  </p> <p> Et la table accouchât d'un spectacle.</p> <p>  </p> <p> C'est ce moment un peu vain où l'homme est assis autour de ce meuble maintenant si familier et tellement nécessaire à sa vie, en face de son congénère ou de lui même, et qu'il se regarde, et qu'ils se regardent.</p> <p> Puis dans un soupir, il prend sa tête dans ses mains, allume une cigarette et dit "on dirait que…" et la fiction naît. Et cette table banale et sans histoire accouche simultanément de figures et de cris, de monstres et de mort…</p> <p>  </p> <p> Laissant le texte de Büchner "de côté" nous avons cherché ensemble à partir d'improvisations comment raconter cette histoire. Non pas avec "nos" mots mais avec des mots qui seraient neufs et se renouvelleraient sans cesse comme des mots du présent pur.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Capture_d__cran_2012-07-29___14.07.40" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/7762/Capture_d__cran_2012-07-29___14.07.40.png"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>/ L'AUTEUR /</strong></p> <p>  </p> <p> L'oeuvre de <strong>Georg Büchner</strong> fut aussi fulgurante que sa vie.</p> <p> Né le 17 octobre 1813 à Goddelau en Allemagne et mort à 24 ans en Suisse, cet homme brillant, tour à tour philosophe, médecin, dramaturge, révolutionnaire, et scientifique a laissé une oeuvre qui a traversée les siècles.</p> <p> Chacune de ses pièces, qu'il s'agisse de <em>La Mort de Danton</em>, <em>Léonce et Léna</em> ou <em>Woyzeck </em>(pièce fragmentée et inachevée), porte le sceau de la recherche humaine de son auteur. Certains parlent de lui comme de l'annonciateur de l'expressionnisme allemand et du surréalisme ...</p> <p>  </p> <p> "<em>Le Premier homme qui passe est un héros suffisant</em>" - Émile Zola</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Capture_d__cran_2012-07-29___14.08.52" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/7768/Capture_d__cran_2012-07-29___14.08.52.png"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>/ NOTE D'INTENTION /</strong></p> <p>  </p> <p> <strong>" </strong>Adapter Woyzeck est pour moi comme une interrogation de la matière théâtrale dans ce qu'elle a de plus riche et de plus obscure. Fragments sans début ni fin, sans morale ni résolution ; doués d'une multitudes d'axes, d'angles d'attaque... Le monstre, la mort, la hache déterministe du destin fatal qui s'abat sans pitié sur le cou de l'homme. Celui là, cet homme qui passe, qui n'est pas un héros, cet homme qui sent en lui le poison le gagner, qui en fait une bête sauvage...</p> <p>  </p> <p> Comment la tragédie, non pas celle que l'on croit réservée aux hautes et lointaines sphères, mais celle du quotidien, délaie sinueusement son poison mortel au coeur de la Cité transformant l'homme ordinaire, en bête humaine ?</p> <p>  </p> <p> Pourquoi Woyzeck est-il (ou a-t-il la sensation d'être) martyrisé par les personnes qui l'entourent ?</p> <p>  </p> <p> S'agit-il ici d'une application déterministe selon laquelle, l'homme produit de son milieu, n'est en rien maître de son destin mais subit avec plus ou moins de mal la condition humaine qui est sienne ? Serait-ce cette même condition qui fait de lui un monstre ?</p> <p>  </p> <p> Et la folie ? Ces voix qui intiment à Woyzeck de se venger, qu'elles sont elles ?</p> <p>  </p> <p> Nous avons choisi d'axer notre travail sur la question de l'homme et de sa place dans son milieu. Il n'y a pas de message, de morale didactique, seulement des questionnements humains que nous soulevons dans la forme théâtrale, car interroger l'homme c'est aussi interroger la création et sa forme actuelle. Pour cela, nous choisissons des matériaux bruts et peu raffinés.</p> <p>  </p> <p> Une représentation que nous donnerons sur le fil du rasoir, oscillant entre l'homme et sa projection comme entre l'acteur et son personnage .<strong>"</strong></p> <p>  </p> <p> <em>Sarah Gerber</em>, octobre 2011.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Maxime_villel_ger_" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/7761/Maxime_Villel_ger_.jpg"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>/ NOS COLLABORATIONS /</strong></p> <p>  </p> <p> <strong>Présentation de la maquette</strong></p> <p> le 3 mars 2012 dans le cadre des <em>Journées Igloo</em>, à <strong>la Sall'amandre</strong> (Asnières).</p> <p>  </p> <p> <strong>Première</strong></p> <p> les 16 et 17 mars 2012 au <strong>6B</strong> (Saint-Denis).</p> <p>  </p> <p> <strong>Représentations</strong></p> <p> les 23 et 24 juin 2012 au <strong>Théâtre de Verre</strong> (Paris 18e), <em>lieu de résidence du Collectif TDM</em>.</p> <p> le 28 janvier 2013 au <strong>Théâtre Le Magasin</strong> (Malakoff).</p> <p> le 19 mars 2013 dans le cadre du <strong>Festival ICI &amp; DEMAIN</strong> (Paris 1er).</p> <p> les 25, 26, 27 et le 28 mars 2013 au <strong>Théâtre La Loge</strong> (Paris 11e).</p> <p> le 29 mars 2013 au <strong>Théâtre d'Arras</strong> (Arras).</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Capture_d__cran_2012-07-29___14.11.41" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/7763/Capture_d__cran_2012-07-29___14.11.41.png"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>/ L'ÉQUIPE /</strong></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> Metteur en scène</p> <p> <strong>Sarah GERBER</strong></p> <p>  </p> <p> Comédiens</p> <p> <strong>Lise GERVAIS</strong></p> <p> <strong>Matěj HOFMANN</strong></p> <p> <strong>Willie SCHWARTZ</strong></p> <p> <strong>Maxime VILLELÉGER</strong></p> <p> <strong>Charles-Henri WOLFF</strong></p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <a href="http://media.wix.com/ugd//6edfa2_839caaf885cc9262e745b40bdb30dcdf.pdf" target="_blank">Dossier de presse téléchargeable</a></p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Img_3424" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/7757/IMG_3424.jpg"></p>