Le souvenir des camélias

<p> Deux comédiens-chanteurs pour 1h20 de spectacle ... Une équipe très resserrée pour donner vie à un huis-clos contemporain. </p> <p> Après le soutien de la ville du Perreux sur Marne lors de note résidence de création en janvier dernier, le Théâtre Clavel à Paris nous offre sa confiance en nos programmant du 1er avril au 21 mai.</p> <p> C'est une étape extrêmement importante pour notre compagnie !</p> <p>  </p> <p> <img alt="Received_1166172250061391-1458322043" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/292869/received_1166172250061391-1458322043.jpeg"></p> <p> <strong>Note d'intention:</strong></p> <p>  </p> <p> <em>Mettre en scène son texte, c'est essayer de le réécrire. Je m'efforce à cela, à chaque fois.</em></p> <p>  </p> <p> <em>Ici, la violence, la fulgurance du propos, poignant et tragique, m'ont obligé, pour respirer, pour faire respirer ce texte et l'offrir pleinement, à le déstructurer.</em></p> <p> <em>C'est avec un découpage des scènes par des interventions plus légères, par l'incision du drame avec le burlesque, délire du protagoniste, que ces respirations vont se faire.</em></p> <p> <em>Respirer pour mieux chanter, respirer pour mieux mourir. La maladie ramène pleinement le délire, la fièvre, les visons. C'est dans cette itération de la mémoire que se trouve le délire même, la maladie qui ronge les souvenirs et l'esprit. La folie s'installe avant la mort.</em></p> <p>  </p> <p> <em>Un autre choix s'impose à moi. Malgré les indications d'entrées et sorties du personnage de Julie, c'est un véritable enfermement qui se lit. Un huis-clos étouffant qui m'oblige à ne pas faire sortir les personnages de scène. Les changements de costumes se font alors à vue. Les costumes cernent l'espace de jeu, comme autant de fantômes de la vie passée, comme autant d' êtres qui ont abandonné le malade.</em></p> <p>  </p> <p> <em>L'espace de jeu encadré par ces "fantômes", est recouvert de draperie blanche. Evocation du lit comme dernier lieu de vie, ces matières envahissent l'espace, l'étouffe jusqu'à la mort. Le blanc, aseptisé come à l'hôpital, pur comme le paradis, va se tâcher des lumières du souvenir pour contraindre le malade jusqu'à l'atroce suffocation.</em></p> <p>  </p> <p> <em>Les pauses burlesques, constituées de pastiches, de parodies ou de saynètes mettront en exergue une époque, une solitude, une génération perdue.</em></p> <p>  </p> <p>  </p> <p>                                                                                                                                        <strong> Marc ALBERTO</strong></p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="405" src="//cdn.embedly.com/widgets/media.html?src=https%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fembed%2FJ9-9LViBDQI%3Fwmode%3Dopaque%26feature%3Doembed&amp;wmode=opaque&amp;url=https%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3DJ9-9LViBDQI&amp;image=https%3A%2F%2Fi.ytimg.com%2Fvi%2FJ9-9LViBDQI%2Fhqdefault.jpg&amp;key=ff2702755d9749cda571c6d6c2f3eb46&amp;type=text%2Fhtml&amp;schema=youtube" width="540"></iframe> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Les équipes et nos partenaire:</strong></p> <p>  </p> <p> TEXTE ET MISE EN SCENE: Marc ABERTO</p> <p> COLLABORATION GRAPHIQUE: Nicolas DUMAS</p> <p> COSTUMES: YVES ET GABRIELLE par Jérôme</p> <p> SCENOGRAPHIE: Fabien DEJEAN</p> <p> MUSIQUE: Marc ALBERTO</p> <p>  </p> <p> AVEC: Marc ALBERTO et Irina ZAOUI</p> <p>  </p> <p> DUREE ESTIMEE DU SPECTACLE: 1H20</p> <p>  </p> <p> Ce spectacle est une production de la compagnie Les Moires Boréales</p> <p>  </p> <p> PARTENAIRES:</p> <p>  </p> <p> <strong>Service culturel</strong> de a Ville du Perreux sur Marne</p> <p> <strong>L'auditorium Maurice Ravel </strong>du Perreux sur Marne / Résidence de création</p> <p> Frédérique COURTADON / Notre marraine</p> <p>  </p> <p> <img alt="12468207_986896624709683_780167764_n-1458322212" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/292870/12468207_986896624709683_780167764_n-1458322212.jpg"></p> <p>  </p> <p> Contact: lesmoiresboreales@gmail.com</p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p>