Les combattants du poil sacré

<p> En 2015, la ville de Mons est mise à l'honneur en tant que <em>Capitale Européenne de la Culture</em>. À cette occasion, le jeune cinéaste montois Florian Vallée a tourné le premier film documentaire sur le <em>Combat dit Lumeçon</em>. Une tradition médiévale et spectaculaire reconnue comme chef-d'œuvre du patrimoine immatériel par l'UNESCO.</p> <p>  </p> <p> <strong>Aujourd'hui, nous lançons une campagne de financement participatif pour nous donner les moyens de finir ce film et faire connaître ce patrimoine culturel exceptionnel par-delà nos frontières.</strong></p> <p>  </p> <p> <strong>LES COMBATTANTS DU POIL SACRÉ</strong></p> <p> un documentaire exotique à la rencontre d’un rite européen</p> <p>  </p> <p> <img alt="Poster_def_light_version-1425984626" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/171785/POSTER_DEF_LIGHT_Version-1425984626.jpg"></p> <p>  </p> <p> <strong>Synopsis</strong></p> <p>  </p> <p> Découvrez un Combat mystérieux qui se perpétue depuis le Moyen Âge. Plongez au coeur de Mons, ville du royaume de Belgique, où les autochtones se transforment chaque année en une foule sauvage et exubérante. Devenus les combattants, ils sont prêts à tout pour arracher les poils de la queue d’un dragon qui, selon la légende, porteraient bonheur.</p> <p>  </p> <p> <img alt="_lds3202-1425817449" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/171021/_LDS3202-1425817449.jpg"></p> <p> La foule autour de l'arène ©Luigi De Sario</p> <p>  </p> <p> <img alt="_lds1829-1425817529" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/171022/_LDS1829-1425817529.jpg"></p> <p> L'arrachage du poil sacré ©Luigi De Sario</p> <p>  </p> <p> <strong>Le <em>Combat dit Lumeçon</em></strong></p> <p>  </p> <p> Afin de mieux comprendre le phénomène et l’emprise que ce Combat a sur la population locale, il faut l’appréhender sous la forme d’un jeu. Chaque année, lors du dimanche de la Trinité, une arène de sable est érigée sur la grand-place de Mons, en Belgique. Cette arène est délimitée par une corde robuste qui ne peut pas être franchie. À l’intérieur de l'arène se déroule un simulacre de combat entre un cavalier déguisé en Saint-Georges et un dragon en osier de 10 mètres de long. Au bout de la queue du dragon, une épaisse touffe de poils porte bonheur à quiconque s’en empare. Tout autour de la corde, une foule en furie (ici nommés "les combattants") prêts à tout pour arracher une poignée du précieux « crin porte-bonheur ». Durant le Combat, la queue du dragon plonge et replonge dans le public. Excitant et soumettant la foule à des mouvements d'une rare intensité, le combattant montois n'a alors qu'un seul objectif : se rapprocher au plus près de l’arène, et donc de la corde, pour augmenter ses chances d’attraper le poil sacré.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="_lds3398-1425817660" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/171023/_LDS3398-1425817660.jpg"></p> <p>  Le St Georges montois ©Luigi De Sario</p> <p>  </p> <p> <img alt="_lds3193-1425817734" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/171024/_LDS3193-1425817734.jpg"></p> <p> La queue du dragon plongée dans la foule ©Luigi De Sario</p> <p>  </p> <p> <strong>Le point de vue du réalisateur</strong></p> <p>  </p> <p> La ferveur collective qui s’empare des montois durant le <em>Combat dit Lumeçon</em> est un phénomène extraordinaire, probablement unique au monde. En juin 2014, lors de la dernière édition du Doudou, le cinéaste montois Florian Vallée est parti à la rencontre de témoins locaux en compagnie d’un ethnologue africain. Ils se sont plongés au coeur de la foule pour mieux révéler toute l’intensité du rite.</p> <p>  </p> <p> « Séjournant régulièrement sur le continent africain, je voulais cette fois voyager dans ma propre culture. L’observer pour tout ce qu’elle a d’exotique aux yeux d’un étranger qui y serait confronté pour la première fois. » - Florian Vallée</p> <p>  </p> <p> La sortie du film dans le cadre de <em>Mons 2015 - Capitale européenne de la Culture</em> sera l’occasion de faire résonner ce patrimoine culturel par-delà nos frontières.</p> <p>  </p> <p> <img alt="_lds3148-1425636580" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/170468/_LDS3148-1425636580.jpg"></p> <p>  Le dragon arrive sur la Grand-Place de Mons ©Luigi De Sario</p> <p>  </p> <p> <strong>Le réalisateur</strong></p> <p>  </p> <p> Florian Vallée est né en 1984 à Mons. Depuis 2009, ce photographe de formation œuvre quotidiennement à la réalisation de films documentaires et muséographiques. Ses projets personnels et contractuels le guident à travers le monde et plus spécifiquement sur le continent africain, où il séjourne régulièrement depuis l’âge de vingt ans. Vous pouvez retrouver l’actualité de ses différents projets sur son <a href="https://valleeflorian.wordpress.com/" target="_blank">blog</a>.</p> <p>  </p> <p> <strong>L'ethnologue africain</strong></p> <p>  </p> <p> Directeur de recherche à l’Institut des Sciences humaines de Bamako, Moussa Sow est auteur de nombreuses enquêtes anthropologiques sur les continents européen et africain. Il a notamment publié des textes dans <em>Le renversement du ciel</em> avec Umberto Eco, co-édité <em>L’Afrique des laïcités</em> et contribué à l’étude <em>Le Mali entre doute et espoir</em>.</p> <p>  </p> <p> <strong>Le producteur</strong></p> <p>  </p> <p> Diplômé de l’INRACI, de l’Université Libre de Bruxelles et de l’Université de Montréal, Gabriel Vanderpas est auteur, réalisateur et producteur. Passionné par l’image, les voyages et les nouvelles rencontres, le jeune homme se fait remarquer par ses court-métrages d’étudiant qui feront le tour du monde et remporteront des prix dans plusieurs festivals internationaux. En 2009, il achève son premier long-métrage documentaire <em>À ciel ouvert</em> et fonde la société de production cinématographique Leïla Films. En 2015, Gabriel Vanderpas s’associe avec Anton Iffland Stettner au sein de <a href="http://stenola.eu" target="_blank">Stenola</a>, où il travaille aujourd’hui à Bruxelles.</p> <p>  </p> <p> <strong>L'équipe du film</strong></p> <p>  </p> <p> Réalisation et scénario: Florian Vallée</p> <p> Voix-off: Alain Foka</p> <p> Ecriture voix-off: Matthias Billard</p> <p> Consultant scientifique: Moussa Sow, Aurélien Baroiller</p> <p> Assistante à la réalisation: Alice Riou</p> <p>  </p> <p> Image: Léo Lefèvre</p> <p> Assistant image: Tom Escarmelle</p> <p> Images additionnelles: Télévision Mons-Borinage, Extreme Slow Motion I-MOVIX</p> <p> Habillage graphique: Emilien di Timoteo</p> <p> Etalonnage:</p> <p>  </p> <p> Prise de son et mixage: Jonathan Vanneste</p> <p> Sons additionnels: Jeanne Debarsy</p> <p> Montage image: Gaëlle Hardy</p> <p> Montage son: Miguel Moraes Cabral</p> <p> Musique: Aldo D. Platteau</p> <p> Musiciens:</p> <p>  </p> <p> Bande-annonce: Amélie Kestermans</p> <p> Photographies: Luigi De Sario</p> <p> Affiche: Warvin  </p> <p>  </p> <p> Producteur: Gabriel Vanderpas</p> <p> Direction de post-production: Olan Bowland  </p> <p> Produit par Leila Films, en coproduction avec la RTBF – Unité Documentaires, Wallonie Image Production. Avec le soutien de la ville de Mons, Manège.Mons, I-Movix, Télévision Mons-Borinage et l’Université de Mons-Hainaut.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Coprod-1425640560" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/170497/coprod-1425640560.jpg"></p> <p>  </p> <p> <strong>Fiche technique</strong></p> <p>  </p> <p> Année de production: 2014</p> <p> Durée: 26 min</p> <p> Langue(s): FRA</p> <p> Spect ratio: 16/9</p> <p> Support de tournage: 2K</p> <p> Support de diffusion: DCP</p> <p> Couleurs/ N&amp;B: Couleurs</p> <p> Images d’archives: non</p>