Tu marches trop vite pour moi !

Une comédienne, une danseuse, un texte porteur d’une grande pulsion de vie pour parler du cancer autrement : un spectacle salutaire.

Visuel du projet Tu marches trop vite pour moi !
Réussi
85
Contributions
07/01/2014
Date de fin
3 777 €
Sur 3 000 €
126 %

Tu marches trop vite pour moi !

<p> <strong>« Tu marches trop vite pour moi ! » </strong>d’après le texte inédit de Dominique Mériau : « Est-ce que j’aimerais çà ? » texte qu’elle a écrit sur sa « cohabitation » avec un cancer du sein.</p> <p>  </p> <p> <em>Émotion, vitalité, beauté, violence, amour, authenticité, puissance, uppercut, effroi, espoir, générosité, hymne à la vie, bagarre, engagement, partage</em>... Ce sont les mots écrits par les spectateurs  après la présentation publique de notre première étape de travail au studio de danse du Grand R à La Roche-sur-Yon.</p> <p>  </p> <p> A la liste de ces mots nous ajouterons <em>irrévérence</em> : « je fais la nique au sale crabe maléfique » écrit Dominique Meriau.</p> <p>  </p> <p> <strong>1 Pourquoi porter ce texte à la scène ?</strong></p> <p>  </p> <p> C’est pour faire la nique au crabe maléfique que nous nous sommes lancés à corps perdus dans cette aventure,  pour gagner du terrain sur les tabous qui accompagnent encore le cancer<strong>.</strong> Bien qu’on en parle beaucoup  en terme de statistique, d’avancée de la science, de prévention, le chemin personnel de ceux qui vivent l’expérience de la maladie reste plutôt intime, secret et solitaire.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Filles" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/49803/filles.jpg"></p> <p>  </p> <p> Ce texte nous parle de cette intimité-là : il déroule tous les états liés à chaque étape traversée : la sidération, le déni, les questionnements, la colère, l’angoisse, l’acceptation, l’envie de vivre et celle d’aimer. De très beaux films (souvent autobiographiques) ont été tournés sur le sujet (« Haut les cœurs » « Ceux qui restent » « La guerre est déclarée ») « Cancer, quand c’est ? » chante Stromae.</p> <p>  </p> <p> Nous voulons mettre notre pierre à l’édifice, contribuer à ce que cette parole nécessaire se dénoue par le biais du spectacle vivant. Dominique Mériau nous a confié son texte pour qu’il soit dit, entendu. Nous avons aimé d’emblée  ce texte à la fois organique et poétique, porteur d’une grande pulsion de vie. Nous avons aimé cette écriture fragmentée qui laisse tant de place à la création scénique.</p> <p> A nous de travailler sur la justesse, le parti-pris, la mise à distance…</p> <p>  </p> <p> <strong>2  </strong><strong>Comment porter ce texte à la scène ?</strong> <strong>Notre parti-pris ?</strong></p> <p>  </p> <p> Parce que le corps et la nature sont au cœur du texte, notre recherche est basée sur un trio : une comédienne, une danseuse et un écran comme un hublot ouvert sur le monde, tous trois en scène, toujours, dans un dialogue permanent fait de mots, de regards, de mouvement.</p> <p> Nous travaillons à la complémentarité, à la fusion des corps : un corps désireux, mais « empêché » par la maladie et un corps libre de son mouvement ; le premier disant à l’autre : « Va ! Vis ! Marche ! Cours ! Danse pour moi ! Moi je ne peux plus ! La danseuse devient alors un double, un prolongement de l’autre, de ses désirs, de sa mémoire. Elle est aussi l’allégorie de tous ceux qui gravitent autour de la femme malade: ceux qui veillent, caressent, se blottissent, encouragent, soutiennent et portent, ceux qui se révoltent aussi, s’impatientent, doutent, fuient…</p> <p>  </p> <p> <img alt="Montage" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/49911/montage.jpg"></p> <p>  </p> <p> Dans le hublot la nature et, par intermittence, l’image projetée d’un homme marchant sur un fil qui nous dit la force et la fragilité de nos parcours de vie, la recherche d’équilibre, l’abîme qui s’ouvre parfois sous nos pas.</p> <p> La lumière et la scénographie sont au service d’un espace dépouillé : l’espace  se resserre et s’élargit, évolue au gré du voyage physique et intérieur du personnage.</p> <p>  </p> <p> <strong>3  Une passerelle entre le monde de la culture et celui de la santé.</strong></p> <p>  </p> <p> Tel est le but que nous nous sommes fixés avec cette création: une forme artistique forte qui a aussi vocation à ouvrir un « espace de parole ». Nous développerons  plusieurs actions :</p> <p>  </p> <p> <strong>a) Organisation de débats, de conférences</strong> en amont ou en aval de la représentation au cours desquels, des professionnels de santé, des malades, des écrivains, des philosophes prendront la parole… </p> <p> <em>Exemples</em> : «<em> Le cancer : expérience intime de désordre, de chaos</em>.» «<em>Être malade, être entre parenthèses ?</em>» « <em>La rémission : comment vivre avec la notion de répit ?</em> »</p> <p>  </p> <p> <strong>b) Ateliers de théâtre, lecture, mouvement</strong> animés par les artistes du spectacle <strong>:</strong></p> <p> Ateliers en direction des malades, de leurs proches, des professionnels de santé et plus largement de tous ceux qui souhaitent aborder la maladie par le biais artistique pour en lever les tabous et poser sur elle un regard nouveau.</p> <p>  </p> <p> <strong>      « L’évocation de la maladie, la puissance des mots »  </strong>A travers des textes courts puisés dans la littérature nous explorerons une parole plus sensible, plus intime que médicale qui sera lue, dite, écoutée, jouée.</p> <p>       «  <strong>Mettre en mouvement les mots »</strong>  Mettre au centre le corps: sa force, sa fragilité, ses limites, ses possibles, le plaisir et la beauté du mouvement  si petit soit-il…et la parole (au travers de témoignages)</p> <p>  </p> <p> <strong>4  </strong><strong>L’équipe artistique</strong></p> <p>  </p> <p> <img alt="Visuel_fb" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/49635/visuel_FB.jpg"></p> <p>  </p> <p> <em>Merci à <strong>Josselin Disdier</strong>, jeune circassien, d’accueillir cette création au sein de sa compagnie et de rejoindre ce projet issu de la rencontre initiale de 3 femmes : comédienne, danseuse, metteur en scène réunies par le désir de se lancer dans l’aventure de cette création.</em></p> <p>  </p> <p> <strong>Josselin Disdier</strong><strong>, </strong>fil-de-fériste directeur de la Cie Croche</p> <p>  </p> <p> Josselin Disdier, s’est formé à <strong>l’école nationale de cirque de Châtellerault </strong>puis à<strong> l’école nationale de cirque de Montréal</strong>. Auteur de cirque, il a créé D.A.P, une expérimentation avec des bouteilles d’eau, Madame Mira une voyante aux pouvoirs magiquex, et Lames Sensibles un duo de lancer de couteaux ou le cirque flirte avec le théâtre et la danse. En parallèle de ses créations, il a travaille avec le cirque Baroque, la compagnie Éclats d’épices et collabore avec des musiciens (Cabadzi, Elise Dabrowski, Alexandra Grimal…), et des plasticiens (Sandrine Nicolleta, Marine Antony, Damir Ocko…).</p> <p>  </p> <p> <strong>Nicole Turpin</strong>, metteur en scène</p> <p>  </p> <p> <strong>Comédienne depuis 30 ans</strong>, elle alterne depuis 10 ans le travail du jeu et celui de la mise en scène : mise en scène d’une adaptation du « Vieil homme et la mer » pour la Cie l’oiseau naïf,  adaptation et mise en scène du roman « Chambre avec Gisant » de Eric Pessan pour la Cie grizzli Philibert Tambour, « 36 000 lettres de Gaston Chaissac » pour Gérard Potier et son Bazar Mythique, « Chagrins d’école » de Daniel Pennac pour le Bibliothéâtre. Elle travaille parfois en direction du théâtre amateur (prix national du théâtre amateur en 2012 avec la mise en scène du texte de Noëlle Renaude« A tous ceux qui » Cie du Noyau de Fontenay le Comte 85)</p> <p> Avec « Tu marches trop vite pour moi » elle réalise un projet qui lui tenait à cœur depuis longtemps : allier théâtre et danse pour rapprocher le corps « empêché » malade ou vieillissant et le corps exultant. Qu’ont-ils à apprendre, à se donner, à abandonner ?  </p> <p>  </p> <p> <strong>Odile Frèdeval, </strong>comédienne</p> <p>  </p> <p> Comédienne, formée au conservatoire de Nantes puis<strong> diplômée de L’ENSATT (école nationale supérieure des arts et techniques du théâtre) à Paris</strong> en 1985. Elle a joué depuis dans une quarantaine de spectacles en France et à l’étranger avec entre autres metteurs en scène : Didier Bezace, Joël Dragutin, Frédéric De Rougemont, Claire Simon, Philippe Mathé, M-C Morland, Pascal Larue et Christophe Rouxel. Elle a en particulier joué 150 fois le spectacle « L’autre guerre » roman théâtre de Elsa Solal écrit à partir de témoignages de femmes victimes de violence, mis en scène par Frédéric De Rougemont. C’est forte de cette expérience artistique, citoyenne et humaine qu’elle souhaite retrouver avec « Tu marches trop vite pour moi ! » la démarche d’un théâtre du sensible, à fibre sociale. Ce sera également pour elle l’opportunité d’approcher au plus près le travail du mouvement dansé.</p> <p>  </p> <p> <strong>Muriel Turpin</strong><strong>, </strong>danseuse</p> <p>  </p> <p> Après le conservatoire de La Rochelle et deux années passées au <strong>Centre National de Danse Contemporaine d'Angers</strong> sous la direction de <strong><em>Joëlle Bouvier</em></strong> et <strong><em>Régis Obadia</em></strong> elle démarre son parcours professionnel en 1998 avec la <em>Compagnie Jacky Auvray</em> (Caen) , puis elle enchaîne avec les compagnies <em>Les géographes</em> (Poitiers) et <em>Fabre Senou (Bordeaux) </em>pour <em>Wa Kô Tché Mê Bo ! </em>(tournée africaine).,Viennent ensuite trois créations avec la Compagnie <em>Christine Grimaldi</em> (Bordeaux / danse baroque). et deux créations  avec la <em>Compagnie Contrepoint-Yan Raballand</em> (Clermont-Ferrand) .Avec la <em>Compagnie Immanence-Bernadette Gaillard</em> (La Roche-sur-Yon) elle participe à deux autres spectacles créés au Grand R (scène nationale). En 2011, elle croise le chemin de <em>Josselin Disdier</em> et <em>Kristel Verlac </em>de la Compagnie Croche (La Roche-sur-Yon) et apporte sur <em>« Lames sensibles », </em>son regard chorégraphique. Depuis 2009, elle travaille régulièrement au sein de l'opéra de Bordeaux.</p> <p> Elle trouve avec la création <em>« Tu marches trop vite pour moi !</em> » l’opportunité de s’approcher au plus près du théâtre.</p> <p>  </p> <p> <strong>Guillaume Suzenet</strong><strong>, </strong>créateur lumières</p> <p>  </p> <p> Formé à <strong>STAFF à Nantes</strong>, il travaille depuis 15 ans comme éclairagiste et régisseur pour de nombreuses compagnies telles que Yannick Jaulin, Le chat du désert, Le menteur volontaire, Immanence, Les aboyeurs, Le théatro… Il est intervenant à Trempolino et STAFF depuis 5 ans.</p> <p>  </p> <p> <strong>Rodoff</strong><strong>, </strong>Scénographe Plasticien</p> <p>  </p> <p> qui, sous l'angle du vide et du plein, tourne autour du trou, pétrit la matière, la coupe, la coud, la sculpte, la tronçonne, la cuit, l'enflamme, l'enferme pour la donner à manger. Un travail à appréhender dans tous les sens pour donner à creuser. Dans cette optique, la scénographie lui permet de construire des espaces de jeu pour différents univers, du cirque au théâtre en passant par la marionnette et la danse. Il mène ainsi des projets avec la Cie Croche, le théâtre Grizzli Philibert Tambour, le théâtre du Chêne vert, l'Oiseau Naïf, Non Nova, Nejma. Actuellement, il est en recherche avec la Cie Tenir Debout.</p> <p>  </p> <p> <strong>L’administration :</strong> association le Pont des Arts</p> <p>  </p> <p> <img alt="Nadine" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/49637/nadine.jpg"></p> <p>  </p> <p> <strong>Nadine Dugas / </strong><strong>Le Pont des Arts</strong>, un outil de professionnalisation..., une mutualisation des compétences... une alternative de fonctionnement administratif pour la création artistique... Le Pont des arts propose aux artistes, aux compagnies des outils adaptés à leurs besoins, à leurs attentes.</p> <p>  </p> <p> <strong>5  Où ?</strong></p> <p>  </p> <p> <strong>Le studio de danse du grand R (scène nationale La Roche-sur-Yon 85000)</strong> nous a accueillis en résidence en août et septembre 2013</p> <p> <strong>L’auditorium des sables d’Olonne (85100) </strong>nous a accueillis en octobre 2013 Une nouvelle période y est prévue du 23 au 28 novembre 2013</p> <p>  </p> <p> La dernière période de répétition  de décembre nous amènera à la<strong> première du spectacle</strong> :</p> <p> <strong><strong>- le 17 janvier 2014 à 20h30 </strong>: Espace René Cassin de Fontenay- le-Comte (85) </strong></p> <p>  </p> <p> <strong>- <strong>le 7 février 2014 à 20h 30 : </strong>Salle de la Baritaudière St Hilaire-de-Riez (85) </strong></p> <p>  </p> <p> <em><strong>Dates ultérieures</strong></em> :</p> <p> nous suivre sur <strong><a href="https://www.facebook.com/pages/Tu-marches-trop-vite-pour-moi/359349760877004" target="_blank">Facebook </a></strong>et sur le site de la <strong><a href="http://www.croche.fr/CIE_CROCHE_nos_spectacles.php?id_niv1=2&amp;PHPSESSID=f7416adf4c59c381a1ed7177e7415b1c" target="_blank">compagnie Croche</a></strong></p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Ils nous ont déjà fait confiance...</strong></p> <p> <img alt="Partenairesvilles" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/52837/partenairesvilles.jpg"></p> <p>  </p> <p> <img alt="Partenairespdl-mgen" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/52838/partenairesPDL-MGEN.jpg"></p>

À quoi servira la collecte

<p> <strong>Aidez-nous ! Nous avons besoin de vous dans notre dernière ligne droite avant la création !</strong></p> <p>  </p> <p> En effet même si notre projet a toujours été bien accueilli, jugé courageux, original, nécessaire par nos partenaires potentiels, tous ne nous ont pas suivis financièrement…  Le sujet fait encore peur, les tabous sont loin d’être levés et puis le théâtre doit faire rire ! Il n’aurait plus vocation à se faire l’écho de la vie et de la parole des hommes ?</p> <p>  </p> <p> Votre participation nous aiderait à mener à bien ce projet tel que nous le rêvons. Elle nous permettrait de financer au mieux la conception et la réalisation des costumes , du décor ,des supports de communication (2000 euros) ainsi que des heures de répétitions (1000 euros) pour l’équipe des 6 professionnels qui ne comptent pas leur temps depuis la genèse du projet .</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <u><em><strong>Si le montant de la somme demandée est dépassé,</strong></em></u> l’excédent contribuera à la mise en place des deux ateliers : l’atelier théâtre- lecture « L’évocation de la maladie, la puissance des mots » et l’atelier danse théâtre : « Mettre en mouvement les mots » qui seront proposés aux malades, à leur familles, aux professionnels de santé  et à tous les autres pour que ce spectacle soit une passerelle entre le monde de la culture et celui de la santé.</p>

Contreparties

5 €

  • 5 contributions
Un grand merci en ligne

10 €

  • 20 contributions
une photo du spectacle et votre nom mentionné sur les tracts d’accueil les soirs de spectacle

30 €

  • 11 contributions
Photo, votre nom mentionné plus l’affiche

50 €

  • 15 contributions
photo, votre nom mentionné, affiche et une entrée gratuite à la première du spectacle à Fontenay le Comte (85) le vendredi 17 janvier 2014 ou sur une date ultérieure

100 €

  • 8 contributions
photo, votre nom mentionné, affiche, 2 places gratuites à la première de Fontenay-le-Comte (85) le 17 janvier ou sur une date ultérieure

400 €

  • 1 contribution
photo, affiche, votre nom mentionné ,2 places gratuites à la première de Fontenay-le-Comte(85) le 17 janvier et un atelier théâtre de 3 heures pour 10 participants ( hors frais de déplacement) animé par un des artistes de l’équipe en direction des malades, de leurs familles, des professionnels de santé et de tous ceux qui veulent poser sur la maladie un regard nouveau. Thèmes possibles « L’évocation de la maladie, la puissance des mots » (à partir de textes courts puisés dans la littérature) « Mettre en mot et mouvement » (plaisir et beauté du mouvement si petit soit-il à partir de témoignages)

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