Présentation détaillée du projet
Depuis deux ans déjà je nourris l’envie de débuter une chèvrerie. Entre temps l’idée a fait son chemin, je me suis questionnée, documentée, formée auprès de gens du métier et mon aspiration de départ, celle de constituer un troupeau de chèvres laitières et de faire du fromage biologique, s’est transformée en un réel projet professionnel que je souhaite aujourd’hui concrétiser.
Où ça ?
A la ferme de la Grande Grayette, située dans le village de Beauvechain, où je suis installée depuis peu avec quatre autres personnes. Sur les deux hectares de terrain qui entourent la ferme, une partie a été mise en culture fruitière et légumière et une autre partie servira de pâturage pour les chèvres. La Grande Grayette est avant tout un lieu d’expérimentation, de partage de connaissances et d’apprentissage autour de l'agriculture et de la réappropriation de son alimentation.
Pourquoi des chèvres ?
Le fromage de chèvre est consommé par beaucoup de belges, pourtant il n’y a que peu d’élevages de chèvres laitières dans notre pays et encore moins dans le Brabant Wallon et les alentours de Bruxelles. D’autre part, bien qu’un troupeau de chèvres demande plus d’attention et de soin qu’un troupeau de vaches ou de brebis, je trouve que ce sont des bêtes plus affectueuses avec chacune leur caractère propre.
Qui suis-je ?
En quelques mots, je m’appelle Camille et j’ai 29 ans. Après des études d’assistante sociale, un master en sciences de la population et du développement , quelques années d’expérience dans le secteur associatif et plusieurs voyages en Amérique du Sud, j’ai décidé de reprendre une formation en agriculture biologique au CRABE à Jodoigne.
Mon attrait pour la vie à la campagne, l’élevage et le travail de la terre ne date pas d’hier et j’ai engrangé au fil du temps une série d’expériences dans des fermes en Belgique et à l’étranger qui m’ont menée au choix que je fais aujourd’hui : celui d’en faire mon métier. Cela dit, je n’ai pas pour autant l’intention de mettre le travail social de côté et j’aimerais à moyen terme pouvoir exercer mon métier de travailleur social par le biais de la chèvrerie et d’autres activités à la ferme tel que le maraîchage.
Pourquoi faire appel à vous ?
Former un troupeau de chèvres laitières et aménager une infrastructure adéquate pour en prendre soin et effectuer des transformations fromagères tout en respectant les mesures d’hygiène et le confort des chèvres, nécessite un investissement financier important, mais qui n’est rentable qu’à très long terme. Pour cela, et parce que l’accès à la terre est devenu très onéreux, peu de jeunes agriculteurs osent se lancer dans l’élevage. J'ai malgré tout envie de relever le défi, en commençant à petite échelle, et pour cela j'ai décidé de faire cette collecte destinée à financer les investissements de base.
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