« Ce qui me revient de Droit », écrit et mis en scène par Justine Rouet Chabaux, sera joué au Théâtre de la Jonquière (17ème arrondissement de Paris), du 16 au 19 mars 2016.

Il s'agit d'une jeune création originale oscillant entre instants de vie intime, de couple, des échecs professionnels, sans perdre de vue les rêves qui nous animent.

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L'AUTEUR : Justine Rouet Chabaux

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Après avoir été formée au Conservatoire de Metz, elle a conclu sa formation au sein du Conservatoire du 14ème arrondissement à Paris. Au cours de ces années, Justine Rouet Chabaux a travaillé sous la direction de Colette Alègre, Claudia Calvier Primus, Jean de Pange, Guillaume Vincent, Nathalie Bécue, Didier Girauldon.

Son parcours est alimenté par plusieurs domaines : interprétation, mise en scène, danse, et écriture.

Après avoir mis en scène « L'Opéra des fous », librement inspiré de « L'Opéra de Quat'sous » de Brecht, puis, après avoir interprété le rôle d’Una dans « Blackbird » de David Harrower, son envie de revenir à la mise en scène est réelle avec ce projet personnel.

NOTRE COMPAGNIE :

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Nous venons de Paris, des Ardennes, de Bretagne, de Lorraine, de Franche-Comté, d'Alsace, et de Normandie.

Nous sommes comédiens, metteurs en scène, auteurs, compositeurs, chanteurs, danseurs, photographes, régisseurs, musiciens, réalisateurs. Nous avons déjà été partenaires, répliques, « troisième œil », et même amis.

Jusqu'à maintenant, chacun de notre côté, nous avons donné le meilleur de nous même au sein de différents projets. Se réunir aujourd'hui au sein de cette Compagnie est pour nous une évidence.

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L'argent de cette collecte ira aux membres de notre Compagnie qui ont avancé sur leurs deniers personnels pour vous offrir ces beaux moments.

LA PIECE :

« Ce qui me revient de droit », c'est justement la question de l'ego. Ce que l'on exige de la vie. Ou plutôt, ce que la vie nous doit : l'amour, la reconnaissance, le pardon, la justice. Tout de suite et pour toujours.

La Comédienne, La Mère, Le Fils. Trois êtres qui s'aiment, se rejettent, et s'étouffent. Leurs combats sont nobles, mais sont-ils légitimes d'être libres ? A leurs yeux, ils ont décidé qu'ils méritaient de l'être, peu importe leur crime. Alors ils se débattent et convoquent tous ceux qui pourraient les entendre : les spectateurs, l'humanité, et parfois Dieu, pour tenter le tout pour le tout.

C'est une histoire de « passion » : pour le théâtre, pour le couple, pour sa propre survie. Quelques fois leurs mots ne veulent plus rien dire. C'est alors qu'ils se dressent, victorieux, sur la colline de leurs regrets pour tenter d'atteindre la lumière. Ils dansent, chantent, s'épuisent, pour tenter tant bien que mal de recevoir la justice qui leur est due.

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Confrontés au drame, ils errent dans trois espaces :

le premier, celui de la maîtrise et de la bienséance face au reste du monde.

Le second espace est dominé par leurs exigences et leur besoin narcissique de briller aux yeux de tous.

Et enfin, le troisième espace, est un lieu traître, celui où plus aucun contrôle n'existe, aucune règle, aucune empathie. C'est alors que seules leurs pulsions ont l'ultime parole. (Heureusement que les anges existent pour nous tirer parfois hors du chaos.)

Qui est condamnable ? La Comédienne qui se bat avec courage pour atteindre ses rêves, coûte que coûte ? La Mère qui a déjà trop souffert dans cette existence ?

Ou alors Le Fils qui veut juste être aimé, au moins une fois ?

Est-ce un drame ? Ou alors est-ce la pièce maîtresse de leur vie qui leur permettra de grandir, enfin ?

Ils sont si près de l'envol. Quelle âme se libérera pour de bon ?

Ce qui me revient de Droit

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