Conversion à l’agriculture biologique !
<p><strong> Qui sommes-nous ?</strong></p><p>La ferme du Lissfeld est une petite exploitation agricole en polyculture, gérée de façon raisonnée depuis des années.</p><p>La famille Meyer cultive ses 17 hectares de terres depuis plusieurs siècles en se passant le flambeau de génération en générations.</p><p><img width="100%" height="594" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/492399/numerisation0001_1_-1520083293.jpg" /></p><p><em> Alexandre Meyer</em></p><p>Alexandre Meyer est un jeune exploitant de 25 ans qui essaie depuis des années de limiter l’impact de ses pratiques culturales sur l’environnement. Cette éthique et ambition lui vient de par son métier de professeur en Agronomie en lycée agricole et sa passion pour l'apiculture.</p><p> </p><p> </p><p><strong> La problématique…</strong></p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/492400/logo_europ_en-1520083373.jpg" /></p><p><em> Logo AB européen</em></p><p>Le passage à l’agriculture biologique est une étape compliquée car cela demande d’avoir une bonne trésorerie pour pouvoir survivre durant les 3 années de conversion. En effet, durant ces trois années, la production est cultivée en respectant le cahier des charges de l’agriculture biologique mais le prix de vente reste celui du conventionnel jusqu’à la troisième année. Bien sûr des aides existent, mais leur paiement intervient souvent avec deux années de retard, mettant encore plus en difficulté les exploitations. Sans compter le paiement de la certification via la société de certification.</p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/492401/cultures_AB-1520083541.jpg" /></p><p><em> Schéma de la conversion en AB</em></p><p>Le passage au Bio s’accompagne d’une baisse de rendement de 40% en moyenne. De plus deux facteurs deviennent beaucoup plus difficile à gérer : la gestion des mauvaises herbes et celle des éléments minéraux et notamment l’azote disponible pour les plantes.</p><p>Pour répondre à ces deux problématiques il est nécessaire d’investir dans du matériel de désherbage mécanique ainsi que dans du matériel permettant une bonne implantation des intercultures. Cela permettrait d’implanter facilement des légumineuses qui vont pouvoir capter l’azote qui se trouve dans l’air et le restituer au sol par la suite.</p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/492402/l_gumineuses-1520083686.jpg" /></p><p><em> Légumineuses</em></p><p>A tout cela s’ajoute la petitesse de la structure agricole, avec sa quinzaine d’hectares, l’exploitation a des charges de structure plus importantes que d’autres exploitations. </p><p><strong> Qui suis-je ?</strong></p><p>Je m’appelle Christine et je vis en Alsace dans une région ou l’agriculture est d’une importance capitale.</p><p>Depuis toujours, j’ai pensé que le point de vue négatif des médias et des politiques sur notre agriculture était justifié.</p><p>Jusqu’à mon début dans les études d’agronomie et la rencontre d’un jeune exploitant rempli de passion pour ces terres. Mon esprit s’est ouvert et j’ai ENFIN compris toute la complexité du statut qu’ont nos agriculteurs. Il se retrouve entre des politiques de plus en plus restrictives les accusant de tous les maux écologiques, influençant ainsi des consommateurs avides d’autre modes de production. Trop souvent ceci est couplé à un manque de trésorerie, d’aides gouvernementales et des industries agro-alimentaires dominantes et intouchables.</p><p>Suite à cette prise de conscience, j’ai décidé de m’engager pour eux en lançant ce projet pour valoriser une agriculture qui respecte la nature mais aussi ces hommes qui travaillent pour elle. </p>
<p><strong>À quoi servira la collecte ?</strong></p><p>L’ensemble des dons ira à l’exploitation agricole afin de l’aider à passer le pas du Bio.</p><p>L’argent permettra tout d’abord de payer la certification (environ 900 €/an).</p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/492405/certi-1520083990.jpg" /></p><p><em> Certification européen et française</em></p><p> </p><p>Ensuite, il permettra de financer l’achat de matériel :</p><p> </p><p>- <strong>une roto-étrilleuse</strong> (environ 10 000 €) pour le désherbage mécanique des parcelles, bien que l’exploitation ait déjà une bineuse, cela ne permet pas de détruire l’ensemble des mauvaises herbes présentent dans les parcelles notamment sur le rang de semis, ce à quoi répond cette roto-étrilleuse.</p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/492408/roto-1520084067.jpg" /></p><p><em> Roto étrilleuse</em></p><p> </p><p>- <strong>un épandeur de graine Delimbe</strong> (1000 €) pour implanter un couvert végétal plus rapidement après la récolte, favorisant ainsi la biodiversité au sein de la parcelle et permettant de ramener de l’azote dans le sol. photos</p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/492409/delimbe-1520084177.jpg" /></p><p><em> Epandeur Delimbe</em></p><p> </p><p>A cela doit s'ajouter la construction d'un nouveau petit hangar (environ 10 000 €) afin de mettre le matériel à l'abri et lui éviter un vieillissement prématuré. En plus de permettre le stockage d'une partie de la production à la ferme.</p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/492411/hangar-1520084225.jpg" /></p><p><em> Hangar en bois</em></p><p> </p><p><strong> Et si nous recevons un peu plus qu’espérer…</strong></p><p>Il serait nécessaire d’agrandir le parcellaire, idéalement atteindre les 25 hectares pour diminuer les charges de structures de l’exploitation et être « au même niveau » de cotisation que les autres exploitations de la région. Au final cela permettrait de pérenniser l’exploitation.</p><p> </p><p><strong> Quel avenir ?</strong></p><p>A terme, Alexandre souhaiterais développer un élevage de poule pondeuse Bio, car le système Bio fonctionne beaucoup mieux lorsqu’il y a de l’élevage. Notamment par la valorisation des fientes en azote pour les plantes. L’exploitation cherchant à être la plus autonome possible et limiter au maximum ses achats à l’extérieur.</p><p> </p><p><strong> En bref</strong></p><p> </p><p><img width="100%" alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/493295/chrono-1520336445.jpg" /></p>