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Partager un appartement, une voiture, une tondeuse à gazon… c'est toujours le même principe. Il faut confronter une offre de service/produit et une demande selon des critères. Pour un logement, c'est le lieu, la date d'arrivée et celle de départ, le niveau de confort, les équipements… Pour un trajet, c'est heure et lieu de départ et d'arrivée, la fiabilité du conducteur…</p>
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Ensuite, il faut mettre en relation directe les personnes pour qu'elles règlent les détails.</p>
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Enfin, il faut assurer la transaction pour que les intervenants n'aient pas à s'occuper d'histoires d'argent.</p>
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Les plateformes d'échanges ont tous une spécialité. Et dans chaque spécialité, il y a un acteur majeur qui fait la loi. Par forcément parce qu'il est le meilleur mais parce qu'il a la communauté la plus large et donc une énorme capacité à confronter l'offre et la demande. C'est donc le nombre plus que la qualité intrinsèque du service qui compte.</p>
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Donc nous arrivons en face d'acteurs en situation de monopole. Or ce n'est jamais bon pour le consommateur. C'est ce qui fait que certaines plateformes d'échanges valent des dizaines de milliards de dollars alors qu'elles n'ont même pas un millier de salariés. En fait, ça correspond à la taille de la direction des ressources humaines d'une entreprise traditionnelle équivalente : c'est plutôt cohérent puisque les salariés sont externalisés (et sont devenus des clients).</p>
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CultivonsNotreJardin3.0 est une association qui appartient à ses adhérents et peut donc assurer ce service de mise en relation sans capter autant de valeur.</p>
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Avec CultivonsNotreJardin3.0, tous les adhérents peuvent faire interagir leurs jardins secrets avec les jardins publics. Exemple : vous marquez sur le calendrier de votre jardin secret que vous devez vous rendre dans une autre ville. Si vous vous êtes connectés avec des jardins publics de gestion des transports, de logement et de restauration, vous allez leur envoyer ces infos anonymement (ou pas). A eux de se débrouiller pour créer des algorithmes ultra performants pour vous trouver les meilleures solutions en fonction de vos contraintes et envies. Vous n'aurez plus qu'à choisir…</p>
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Pour les échanges d'argent, on s'échange évidemment des gouttes entre adhérents.</p>
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La logique est donc complètement différente : il y a une plateforme à but non lucratif qui réunit des citoyens autour d'un même système de bases de données. Ensuite, des développeurs vont construire des algorithmes de mise en relation qui seront mis en concurrence. Du coup, vous citoyens, n'êtes plus esclaves des algorithmes mais leurs maitres : ça change tout !</p>
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..en informatique, tout est possible dès qu'on a les données (c'est pour ça qu'il ne faut pas les donner, il faut les vendre).</p>
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N'hésitez pas à poser des questions !</p>
Cultivons notre jardin 3.0
Construisons un nouvel Eden pour nos données. Sécurité, intimité et intelligence collective.
Failed
6
Contributions
08/01/2015
End date
€160
Out of €50,000
0 %
The publications
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Imaginez que nous puissions connaitre les données des écoles. Pas les données du type nombre d'élèves de l'établissement, % de réussite au bac… mais celles de l'intérieur, du quotidien.</p>
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Vous gérez, dans votre jardin secret, grâce aux applications que vous avez téléchargées sur les jardins publics, l'évolution de vos enfants : emploi du temps, cours, devoirs, profs absents… vous validez leurs connaissances grâce à des exercices en ligne que les professeurs volontaires ont validés…</p>
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Ainsi, en remontant les informations anonymisées dans les jardins publics, nous allons pourvoir juger de la capacité de nos écoles à faire progresser les élèves et non pas en termes absolus (facile d'avoir 99 % de réussite au bac quand on ne sélectionne que les meilleurs par exemple).</p>
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Mais ce n'est pas tout. On va pouvoir mesurer le bien-être, le niveau de sécurité, l'absentéisme, la souplesse horaire des établissements…</p>
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Enfin, nous allons pouvoir nous organiser en tant que parents en organisant le covoiturage, les devoirs à la maison (je fais les maths pour tes enfants, tu fais le français…), les activités sportives… la seule limite, c'est votre imagination…</p>
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...en informatique, tout est possible dès qu'on a les données (c'est pour ça qu'il ne faut pas les donner, il faut les vendre).</p>
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N'hésitez pas à poser des questions !</p>
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Avant de commencer, on voudrait juste vous faire prendre conscience de la puissance de la foule (crowd en anglais). Une goutte d'eau, c'est minuscule mais un fleuve peut tout détruire sur son passage. Et le numérique a la capacité de rassembler les gouttes... c'est tout l'enjeu de CultivonsNotreJardin.org.</div>
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Imaginez que nous puissions connaitre, à chaque instant, le prix de chaque produits dans tous les magasins de notre région et/ou en ligne. On pourrait faire une liste de course dans notre jardin secret et la confronter à tous les magasins pour savoir où il faut aller.</div>
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Comment obtenir ces prix ?</div>
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Demandez à vos distributeurs de créer un jardin public relié à leurs systèmes d'information (en 2015, c'est simple à faire) pour mettre à jour les prix. Vous n'avez plus qu'à vous y connecter et le tour est joué. Si on va demander tout seul, c'est compliqué, si on est 1 million...</div>
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Bon, ils ne sont pas obligés de le faire... soit, passons à l'étape suivante (cumulable avec la précédente).</div>
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Si le magasin est un site Internet, ils mémorisent tout ce qu'on achète chez eux. Si c'est un magasin physique et que nous avons une carte de fidélité, c'est idem. En vertu de la loi informatique et liberté, nous avons accès aux informations que l'on stocke sur nous. Nous pouvons donc exiger d'y avoir accès.</div>
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A la mise en ligne de la plateforme, nous allons créer un jardin public pour vous permettre collectivement, de demander accès à vos données. Et donc, chacun pourra déclarer un magasin puis faire un appel à la foule pour faire pression sur le magasin. Ainsi, vous pourrez chacun rapatrier vos données dans vos jardins secrets (et donc diffuser anonymement sur les jardins public les prix des produits que vous avez achetés).</div>
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Si ça ne suffit pas (le magasin se fiche de son image de marque et accessoirement de la loi), il suffit que chacun renseigne quelques produits de son panier. Pour information, il y a environ 40000 articles dans un hypermarché pour 50000 passages en caisse par semaine. Si 1 personne sur 10 est adhérente, il faut enregistrer chacun 8 articles. Pas super rigolo donc il y a fort à parier que certains vont en faire beaucoup et d'autres pas du tout. Ça peut rapporter des sommes sympas (grâce à la répartition des gouttes) à des étudiants, des retraités ou des sans emplois s'il s'amusent à renseigner des rayons entiers.</div>
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De plus, si on a suffisamment de sous pour le développer, on peut vous mettre en place une application de reconnaissance de caractères (on connait des gens dont c'est le métier). Vous scannez votre ticket de caisse ou votre facture. Si un produit n'a jamais été identifié par un jardinier, vous allez marquer plein de gouttes en le créant. S'il existe déjà, aucun boulot.</div>
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Ensuite, on peut inventer un système qui agrège toutes les demandes d'un quartier et permettre à des jardiniers de faire les courses pour d'autres afin de prendre les produits là où c'est le moins cher !</div>
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...en informatique, tout est possible dès qu'on a les données (c'est pour ça qu'il ne faut pas les donner, il faut les vendre).</div>
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N'hésitez pas à poser des questions !</div>