Jeune apiculteur ne voulant pas abandonner sa passion !

<p> <strong>Un immense Merci à tous !!!</strong></p> <p>  </p> <p> <strong>Premier objectif atteint</strong> en trois jours : Grâce à vous, je peux désormais <strong>racheter 20 ruches</strong> ce qui représente 10% des pertes.</p> <p>  </p> <p> <strong>Continuons</strong> ensemble, à chaque fois que l'on collecte <strong>210 € supplémentaires,</strong> cela permet d'acheter <strong>1 ruche de plus.</strong></p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> Passionné par les abeilles depuis mon plus jeune âge, je m'occupe de mes premières ruches à  11 ans.</p> <p>  </p> <p> En 2011, je pars découvrir le monde de l'apiculture professionnelle dans des fermes d'ici et d'ailleurs: en Ardèche, en Nouvelle-Zélande, en Bourgogne..  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Visite_de_printemps-1487371117" height="327" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/394674/visite_de_printemps-1487371117.jpg" width="491"></p> <p>  </p> <p> Et puis en<strong> 2013 je saute le pas et me lance dans la création de mon exploitation</strong>, à l'âge de 22 ans, dans les bâtiments de la ferme de mon grand-père.  Pas facile de convaincre les banques de financer ce projet apicole ! Mais fort de mes expériences passées (malgré mon jeune âge !!), de mon travail en cours et déjà réalisé, mais aussi de ma passion, j'y parviens !  </p> <p>  </p> <p> Actuellement, je vends mes divers miels (toutes fleurs de printemps, acacia, lavande, sapin etc) et mon pain d'épices grâce<strong> à des circuits courts</strong> : magasin de producteurs, caveaux, épiceries de proximité. </p> <p>  </p> <p> <img alt="For_t-1487371198" height="316" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/394675/for_t-1487371198.jpg" width="474"></p> <p>  </p> <p> Après une saison particulièrement difficile (mauvaises conditions climatiques...), les ruches déjà très affaiblies n'ont pas survécu à l'hiver. Ces pertes hivernales sont d'une ampleur considérable, car  l'intégralité de mes deux cents colonies sont mortes !</p> <p>  </p> <p lang="fr-FR"> Pourquoi sont-elles mortes ?</p> <p lang="fr-FR"> Les abeilles subissent continuellement des stress liés à leur environnement qui sont :</p> <p lang="fr-FR">  </p> <p lang="fr-FR"> -Les produits phytosanitaires autrement appelés pesticides qui affaiblissent les ruches, car les butineuses : les abeilles qui ramènent la nourriture pour la ruche, meurent prématurément.</p> <p lang="fr-FR"> Ces produits peuvent aussi affecter les larves des abeilles (appelés couvains) en empêchant leur développement ou en raccourcissant considérablement leur durée de vie.</p> <p lang="fr-FR">  </p> <p lang="fr-FR"> -Les parasites de l'abeille : le plus connu de cette catégorie est le varroa destructor. Il affaiblit les adultes en se nourrissant de leur hémolymphe (comparable à notre sang). Il permet aux maladies de l'abeille de se développer (virus, bactéries, champignons) et il transmet ces maladies d’une abeille à l’autre.</p> <p lang="fr-FR"> Le varroa se reproduit dans le couvain (sur les larves) entrainant ainsi des maladies et des malformations sur les juvéniles.</p> <p lang="fr-FR">  </p> <p lang="fr-FR"> Actuellement les autres parasites de l’abeille ont peu d'incidence sur la santé des abeilles en Rhône-Alpes (frelons asiatiques, poux de l'abeille, acarioses AT,...).</p> <p lang="fr-FR">  </p> <p lang="fr-FR"> -La baisse chronique de la biodiversité de la flore. En effet la modernisation des pratiques agricoles et la déprise agricole de la région (notamment la baisse de l'élevage bocager), tendent à abaisser la qualité de la nourriture des abeilles, notamment les apports en pollens.</p> <p lang="fr-FR">  </p> <p lang="fr-FR"> A toutes ces raisons maintes fois invoquées par les apiculteurs, se surajoute cette année une météo particulièrement défavorable.</p> <p lang="fr-FR">  </p> <p lang="fr-FR"> Le printemps très pluvieux n’a pas permis aux abeilles de butiner assez.</p> <p lang="fr-FR"> Les gros orages de juin, dont certains avec de la grêle, ont noyé les fleurs : le nectar part avec l'eau. Certains ont été si violents qu’ils ont tués une partie des butineuses, qui n’ont pas eu le temps de se mettre à l’abri.</p> <p lang="fr-FR"> A la fin de l'été et à l'automne le temps sec n’a pas permis aux fleurs de fournir tout leur potentiel.</p> <p lang="fr-FR">  </p> <p lang="fr-FR"> En bref, au printemps, les conditions climatiques n'ont pas permis aux abeilles de se nourrir correctement, à cause de carence en pollens (qui sont les protéines et les vitamines des ruches).</p> <p lang="fr-FR">  </p> <p lang="fr-FR"> Pendant l'automne, les ruches déjà affaiblies ont subi un effondrement des colonies (chute progressive et rapide de la population des abeilles) dû au stress des parasites et des produits phytosanitaires.</p> <p lang="fr-FR">  </p> <p lang="fr-FR"> Le brouillard et le froid de l’hiver leur ont été fatales.</p> <p lang="fr-FR"> C’est ainsi que, sur mes 200 colonies hivernées, une seule a survécu.</p> <p lang="fr-FR"> Les autres années, le taux habituel de perte hivernale de l'exploitation se situait autour de 5%.</p> <p lang="fr-FR">  </p> <p>  </p> <p> Aujourd'hui, alors que mon exploitation commençait tout juste à décoller je dois reconstituer entièrement ce cheptel si je veux pouvoir continuer mon métier-passion.</p> <p>  </p> <p> L'objectif actuel est de pouvoir reconstituer un cheptel minimum pour assurer la pérennité de mon exploitation apicole, car je refuse de voir les 4 premières années de travail que je lui ai consacrées se conclure par une fin précoce.</p> <p>  </p> <p> J'ai besoin de vous !</p>