JUS D'ORANGE by chloe Celerien

Dans l'avion qui me ramène de Valencia à Paris, le dimanche 15 janvier 2017.   Bonjour à tous,   Trois années passées à faire des dossiers de subventions, à réécrire, à tout remettre en question, à refaire des dossiers de subventions, encore, à réécrire, toujours, au point, parfois, de s'y perdre...      Une personne que je connais bien, qui s'habille tout le temps en noir, me repète souvent : "Le Génie, c'est de s'obséder !"   Et c'est vrai : il faut y croire et ne jamais renoncer !   La preuve : en mai dernier, j'ai fait la connaissance d'ALEXANDRE ATHANÉ, une très belle personne qui a eu un coup de coeur pour JUS d'ORANGE et qui va relever le défi de mettre en image, c'est-à-dire de DESSINER, le Film.   Ensemble, pendant plusieurs mois, nous avons tout remis à plat et réécris le SCENARIO du film, pour en faire un Conte de Noël  qui nous plaisait à tous les deux, mais surtout qui plairait au spectateur parce qu'il sera à la fois BEAU et TOUCHANT.   Et puis, ce week-end, nous sommes allés à Montesa, en Espagne, pour rencontrer Antoine, l'agriculteur qui m'a inspiré l'histoire de JUS d'ORANGE. Nous avons photographié les orangers, "la Hoguerra", cette grande "forêt" érigée sur la place du Village, qui prend feu le soir de la Saint-Antoine... (cf photo)   Nous rentrons à Paris avec nos photos. Gonflés à bloc, plus que jamais convaincus de tenir entre nos mains une Histoire Belle et touchante.    Maintenant, Alexandre va commecner à dessiner le film.   25 dessins par secondes, pour un film qui durera non plus 7, mais 20 minutes. Faites le compte, cela fait 30 000 dessins !   Alors au boulot !   Plus que jamais JUS d'ORANGE est de retour !   Merci encore pour votre soutien, sans lequel, nous aurions sans doute abandonné depuis longtemps.   Chloé (et Alexandre)   <img alt="Spain_chloe_alexandre-1484749208" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/384956/Spain_Chloe_Alexandre-1484749208.jpg" />

Bonjour à tous,   1 an s'est écoulé depuis notre collecte...   Entre temps, le scénario du film est entré en réécriture avec Cyril Deydier, rencontré au forum des Images du CNC en décembre 2013, le Studio d'animation des Films du Poisson Rouge a décidé de collaborer au projet, et le prix des oranges a encore baissé...   1 an à remuer ciel et terre pour que ce projet se concrétise et voilà nos efforts récompensés !   Je peux vous annoncer avec bonheur que la Région POITOU CHARENTES, séduite pour le projet, a décidé de subventionner notre FILM !   Rendez-vous pour le tournage en décembre 2015 !    Merci à VOUS, qui avez été les premiers à soutenir Jus d'Orange, et à bientôt !   Chloé

<a href="http://fr.scribd.com/doc/189190094/Forum-Scenario-livret-Def" target="_blank">Jus d'Orange au programme de Talents en Court au Forum des Images !</a>

Cliquez sur ce lien (ou copiez collez-le) pour accéder au dossier !    <a href="http://fr.scribd.com/doc/182060671/JUS-D-ORANGE-V8" target="_blank">http://fr.scribd.com/doc/182060671/JUS-D-ORANGE-V8</a>

Bonjour à tous et encore merci pour votre soutien !   Je viens vous donner des nouvelles de JUS d'ORANGE !   Après un été placé sous le signe de la réécriture, nous sommes en mesure de vous laisser consulter le dossier artistique et technique du projet, tel que déposé pour les demandes de financement (CNC, Région etc...), afin que vous puissiez apprécier le travail accompli : nouveau scénario, intentions musicales, projets associés au nôtre...   Vous l'aurez compris, nous sommes entrés dans une phase dite "administrative", afin de finaliser le financement complet du projet. Dossiers de subventions, retour des commissions, échange avec les professionnels de l'animation... Cela prend du temps, beaucoup de temps, et il faut savoir être patient !    En attendant donc, pour ne pas vous laisser penser que nous sommes allés dépenser vos sous au Casino de Juan-les-Pins, très bientôt vous aurez accès au dossier de JUS d'ORANGE !       <img src="webkit-fake-url://373BAF18-96CA-4A9A-BC1A-FC2757DBA78F/image.tiff" />

<img alt="Antoine_s" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/31571/antoine_S.jpg" />     Interview d’Antoine SANCHIS, cultivateur d’oranges à Montesa,  dans la Communidad Valenciana. 09-12-12, à la Racona.   Comment résumeriez-vous votre métier ?   AS : Une déception. Je m’étais fait l’illusion que l’orange,  un jour,  après tant d’efforts, pourrait finir par me rapporter un peu... Mais c’est une illusion... une immense déception.   Quelle est votre histoire, en tant que cultivateur d’orange ?   AS : Cela fait 30 ans que je cultive des oranges. C’est mon grand-père qui m’a tout appris, parce que lui ne possédait pas de champs d’orangers, mais s’occupait des orangers des autres, il a nettoyé des arbres toute sa vie. Il aurait aimé avoir ses propres champs. Puis, la seconde génération, celle de mon père, est devenue propriétaire de terres,  d’abord des arbres fruitiers, des vignes, puis des orangers. A l’époque, ça n’avait pas de valeur, on achetait des terres pour rien. Et puis, un beau jour, l’eau est arrivée dans les champs, et alors la grande culture de l’orange a commencé, massive et parfois maladroite...   Dans votre village, il y a combien de cultivateurs d’oranges ?   AS : à Montesa, mon village, tout le monde possède un champ. Il y a 1000 habitants, et autant de champs d’oranges. Mais personne n’en vit.     Quand vous êtes devenu cultivateur d’orange, comment vous envisagiez l’avenir ?   AS : Je pensais que cela rapporterait, au moins de quoi payer le crédit de ma maison. Finalement, c’est ma retraite qui me permet de vivre et de manger, pas les oranges.     Les oranges ne vous ont jamais rien rapporté ?   AS : Jamais. Ça ne rapporte pas. Au contraire. Moi,  je n’y suis pas encore de ma poche, parce que je fais tout moi-même : je donne toutes mes journées, aux oranges. Je n’emploie personne. Je n’ai pas les moyens.     Qu’est-ce que vous aimez dans le métier de cultivateur d’oranges ?   AS : J’aime la Nature et l’air. Et j’ai toujours vu mes parents travailler dehors. Pour moi, travailler, c’est dehors, pas dans un bureau.     Et pourquoi avoir choisi les oranges ?   AS : Ici, on ne choisit pas vraiment de cultiver les oranges. Dans la région, tous les agriculteurs cultivent l’orange. C’est notre terroir. Je dirai que ça fait partie de nous, de notre identité. On ne dirait pas, mais les oranges, c’est compliqué : il y a beaucoup de variété, et différentes manières de cultiver selon les variétés... Il faut avoir l’&oelig;il.     Combien vous vendez vos oranges ?   Je vends 25 kilos pour 3 euros, à un intermédiaire. C’est à lui que ça rapporte. C’est lui qui rafle tout. Pour moi, c’est honteux. Imagine-toi qu’à Paris, pour faire un verre de jus d’orange, il te faut 2 oranges, pas plus, surtout quand elles sont juteuses comme les miennes. Et combien tu le payes ton jus d’orange ? 4 euros ? 5 euros ? 2 oranges pour 5 euros, c’est tout simplement honteux. Pour 5 euros, moi je te vends 40 kilos d’oranges...     Vous savez où partent vos oranges ?   On ne le sait pas toujours. (Il montre une parcelle, avec un peu de fierté). Celles-là sont parties en Amérique.      Quelles sont les solutions que vous envisagez pour faire face à ce problème ?   AS : Le gouvernement doit valoriser l’agriculture, la mettre en avant et non pas la jeter à terre, comme c’est le cas. On est abandonnés. Pourtant, je suppose que si on abandonne l’agriculture, nous n’aurons plus rien à donner à manger à nos enfants ! Qu’est-ce qu’ils mangeront s’il l’agriculture n’existe plus ? Des ordinateurs ? Des machines à laver ? Tout vient de la terre, on a tendance à l’oublier... Mes oranges, c’est la vie, et tout le monde s’en fout.     Quel conseil donneriez-vous à un jeune qui voudrait se lancer dans la culture d’orange ?   AS : D’abord d’essayer de faire un autre métier, parce que ça ne rapporte rien. Et sinon, d’essayer de vendre ses oranges lui-même, grâce aux nouvelles technologies, internet. Eviter les intermédiaires...     Dans mon scénario, le héros, Vicente, cultivateur d’oranges, comme vous, lorsqu’il comprend que ses oranges ne lui rapporteront jamais rien, décide de mettre le feu à ses champs. Qu’en pensez-vous ?   AS : Je le comprendrai. Ça n’est pas une solution, mais je pourrais le comprendre. Aujourd’hui, certains cultivateurs, ou simples propriétaires abandonnent leurs champs. De plus en plus. Parce que non seulement ce n’est pas rentable, mais ça leur coûte de l’argent.

<a href="http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/06/12/crowdfundons-nous_3428535_3234.html" target="_blank">Cliquez ici pour accéder a l'article du Monde</a>   <img alt="Le_monde_logo" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/30726/Le_Monde_logo.png" />

Voici quelques planches du travail graphique pour vous donner une idée de l'ArtWork, et donc du résultat final ! Lorsque nous aurons tourné les prises de vues réelles (à base de film, et non plus seulement de photos) chaque séquence sera redessinée image par image dans cet esprit graphique !     <img alt="Photo" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/23739/photo.JPG" /> <img alt="3" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/23740/3.JPG" /><img alt="Photo" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/19070/photo.JPG" /><img alt="6" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/23741/6.JPG" /><img alt="8" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/23743/8.JPG" /><img alt="9" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/23745/9.JPG" /><img alt="24" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/23746/24.jpg" /><img alt="7" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/23742/7.JPG" />

JUS D'ORANGE

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