Un Constat Généralisé

La question du mieux-être et bien-être de l’enfance doit être aujourd’hui une priorité dans le centre de décision des leaders Africains en général et un vrai combat pour les décideurs Sénégalais .En effet, l’enfant de sa naissance jusqu’à son majorité doit être pris en charge par son entourage hors c’est le contraire qui est entrain de se produire beaucoup de parents « abandonnent leurs progénitures et du coup les exposent à un danger permanent .

Ces enfants se retrouvent à la rue (rue qui leurs sert de seul abri). Les premiers responsables sont les parents qui les rejettent de leur foyer , la principale raison c est qu'ils nont pas les moyens de subvenir à leurs besoins ( alors qu’ils les ont mis au monde). Une responsabilité partagée avec l'état .

Pour son épanouissement l’enfant a besoin d’un cadre de vie adéquat à son développement et tout cela doit passer par une alimentation équilibrée « 3 repas journalier » mais aussi par un processus lui permettant d’intégrer la société (d’où une bonne éducation) , une prise en charge médicale doit leur être assurées par les pouvoirs publics et à défaut privés.

Vu la conjoncture sociale et économique, la famille parentale dispose de peu de moyens pour pouvoir entretenir convenablement leurs enfants ,ne pouvant plus faire face beaucoup de parents cèdent face à cette pression socio-économique.

Mis devant le fait accompli . Aujourd’hui tout le monde sait que l’état Sénégalais dispose de peu de centres pouvant accueillir et encadrer tous ces ‘’ ENFANTS ’’ Alors tous ces petit investissent la rue qui est leur seul « échappatoire ». A cet effet l’état de par ses pouvoirs régaliens fait appel aux ONG et Bonnes Volontés qui travaillent pour mettre dans de bonnes conditions les enfants de la rue qui sont des Talibés (enfants qui apprennent le coran).Certes les ONG et Personnes de cœur ont beaucoup fait dans ce sens, mais vu le nombre d’enfants qui vivent dans cette situation ,on ne peut pas tous les prendre en charge .

Nous ne pouvons pas rester insensible à leurs cri de détresse nous avons l'idée pour ramasser des fonds de créer le ‘’Festival Larabilha Tour’’ 72 h Il s’agit d’organiser des séances de quêtes, des caravanes de sensibilisation , des conférences, des expositions photo, et 1 concerts Gratuits à la place Yacine Boubou , les recettes vont a mon associations AFER pour la creation d'une maison , ( structures d’accueil ) pour pouvoir accueillir les enfants dans cette maison que l association va acheter avec votre participation dans les mois a venir avec votre aident , La caravanes que nous organisons avec le soutien des partenaires public-privés sillonnons la ville pour sensibilise la population . Nous transportons aussi les enfants dans des bus pour leur faire rencontrer d'autres enfants d'autres endroits ce qui leurs permettrait d’échanger avec des enfants de leur âge . Nous comptons aussi leur offrir des cocktails d'activités , des séances photos et autres sorties .

Aussi dans chaque étape un parrain ou marraine leur sera cherché au niveau des autorités locales et international (c'est-à-dire le parrain pourra leur offrir un meilleur cadre de vie qu’ils ont actuellement ( partager avec les autres enfants ) par la suite ils auront des mamans appelées , Maman-Talibés qui les prendront en charge sur le plan alimentaire ou pour laver , eux leurs vêtements .

Notre combat de tous les jours , c’est de permettre aux enfants de mieux s’épanouir et de mieux s’exprimer afin de devenir utile au monde de demain….tel est notre but !!! .

Comment je suis arrivé au Sénégal ?

Je suis arrivé au Sénégal il y a maintenant 4 ans en France j'étais animateur éducateur je m'occuper d'enfants en difficulté , quand je suis arrivé au Sénégal en tant que vacanciers j'ai été abasourdi de voir des enfants sans chaussures sans vêtements avec d'assez grave maladie et surtout qui demander de l'argent pour leur marabout.( Maître coranique ) je suis repartie pendant deux mois en France . Après deux mois de réflexion j'ai décidé de revenir au Sénégal pour m'occuper de ses enfants , cela fait maintenant 4 ans que je m'occupe de ses enfants , j'ai à peu près 300 enfants dans le quartier où j'habite , je les emmène à l'hôpital si leurs blessures sont trop grave , je leur fait faire du foot , Je les laves à la mosquée , je leur apprend le français , ils viennent chez moi pour laver leurs vêtements.

Après l'ouverture de la maison je compte former les jeunes qui sont arrivés à 16 ans dans différents corps de métier qu'il y a au Sénégal pour les plus petits qui des fois ont 5 ans la maison sera un repère pour eux et pour les autres talibés pour qu'il puisse venir se soigner se laver être éduqué mais surtout ne pas traîner dans les rues.

La maison de bonheur

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