La voix du père

<p> <strong>Synopsis</strong></p> <p> Vince a 13 ans et joue de la batterie. Son père, Fred, en a 48 et traîne un « glorieux » passé de chanteur guitariste dans le piètre groupe de rock de son quartier : <em>The Falcons.</em></p> <p> Pour se rapprocher de Vince, Fred lui propose de rejouer avec lui un de ses « tubes » d’antan à la fête de son collège, comme tous les autres parents.</p> <p> Sauf que Fred, fumeur invétéré, n’a plus vraiment de voix. Et Fred n’est pas vraiment son père…</p> <p> Une tension diffuse qui va trouver sa libération dans une scène finale explosive… Et Rock’n’roll !!</p> <p>  </p> <p> <strong>Les réalisateurs :</strong> Mathias et Colas Rifkiss </p> <p> Mathias et Colas Rifkiss sont jumeaux. Ils ont réalisé ensemble quatre courts-métrages :</p> <p> Passage(s) (2004), Recrue d’essence (2006), 13 minutes 44 (2010) et Les Chiens Verts (2011). Ces films ont participé à de nombreux festivals en France et dans le monde. Ils ont également été diffusés sur France 3 et les chaînes Canal +.</p> <p> Mathias et Colas développent par ailleurs 2 projets de long métrage.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Mat_colas_chiensverts-1430404139" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/192386/Mat_Colas_ChiensVERTS-1430404139.jpg"></p> <p>  </p> <p> Mais leur collaboration ne s'arrête pas là, ensemble ils sont créé le groupe funk'n'roll PAM and the 3 fingers.</p> <p> Après une collaboration réussie pour la bande originale des Chiens verts, PAM signera de nouveau la musique du film La voix du père.</p> <p>  </p> <p> <img alt="193815_187335627970251_708017_o-1430404591" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/192400/193815_187335627970251_708017_o-1430404591.jpg"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>LE CASTING</strong></p> <p>  </p> <p> <strong>Pascal Demolon (Fred)</strong></p> <p> Il fait ses premiers pas au cinéma avec Ken Loach en 1995 dans <em>Land and Freedom</em>. Plus tard, il se fait remarquer dans les séries <em>Braquo</em> et <em>Kaamelott</em>, puis les films <em>Radiostars</em>, <em>Elle</em> <em>l’adore</em>, <em>Lulu</em> <em>Femme</em> <em>Nue</em>. Cet acteur à la voix si particulière fait aussi doubleur sur le film d’animation <em>Astérix et le Domaine des Dieux</em> d’Alexandre Astier.</p> <p> Après le succès de notre précédent film <em>Les Chiens Verts</em> dans lequel il tenait déjà le rôle principal, Pascal renoue avec la comédie sociale à l’anglaise dans le film <em>Discount</em>.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Pascal_demolon_fred-1431606941" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/197955/Pascal_Demolon_FRED-1431606941.jpg"></p> <p>  </p> <p> <strong>Philippe Duquesne (Philou)</strong></p> <p> On ne présente plus Philippe Duquesne. Tête de proue de la troupe des Deschiens, il s’impose comme une <em>gueule</em> du cinéma français. On le retrouve dans de grandes comédies (<em>Bienvenue chez les Ch’tis, Turf</em>, <em>9 mois ferme</em>, <em>Situation amoureuse : c’est compliqué</em>).</p> <p>  </p> <p> <img alt="Philippe_duquesne_philou-1431606966" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/197956/Philippe_Duquesne_PHILOU-1431606966.jpg"></p> <p>  </p> <p> <strong>Corinne Masiero (Coco)</strong></p> <p> Révélée dans le film <em>Louise Wimmer</em> de Cyril Menneguin (César du Meilleur Premier Film 2013), elle est elle-même nominée pour le César de la Meilleure Actrice. On la retrouve ensuite sous la direction de Jacques Audiard (<em>De rouille et d’os</em>). Elle enchainera plusieurs films remarqués (<em>Discount</em>, <em>Suzanne</em>, <em>11.6</em>) et des séries TV (<em>Hard</em>, <em>Engrenages</em>, <em>Les Vivants et les Morts, Ainsi soient-ils</em>).</p> <p>  </p> <p> <img alt="Corinne_masiero_coco-1431606986" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/197957/Corinne_Masiero_COCO-1431606986.jpg"></p> <p>  </p> <p> <strong>Anne Benoît (Kathy)</strong></p> <p> Formée chez Marcelle Tassencourt et Antoine Vitez, cette grande figure du théâtre, collectionne les beaux rôle second rôle au cinéma (<em>Louise Wimmer, Séraphine, Tournée, Télé Gaucho,  Pauline Détective, Les Héritiers, etc</em>… ). On la retrouve cette année au Festival de Cannes dans le film d’Arnaud Desplechin et de Laurent Larivière.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Anne_benoit_kathy-1431607017" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/197958/Anne_Benoit_KATHY-1431607017.png"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>NOTE D'INTENTION DE REALISATION</strong></p> <p>  </p> <p> <strong><em>Rock’n’roll will never die !</em></strong></p> <p> Après la reconnaissance de notre précédent film <em>Les Chiens Verts</em>, nous souhaitions poursuivre notre exploration des thématiques qui nous sont chères et qui nourrissent notre cinéma : les relations intimes (que ce soit au sein du couple, d’une fratrie, ou simplement des liens d’amitié), et leur mise à l’épreuve au temps qui passe, ou d’une société de plus en plus individualiste.</p> <p>  </p> <p> Nous voulions cette fois nous focaliser sur la relation père-fils autour d’une question que nous nous sommes posée récemment : être père, est-ce donner la vie ou élever un enfant ?</p> <p>  </p> <p> Ici, dans <em>La voix du père</em>, l’environnement dramaturgique que nous avons choisi est la musique rock. D’abord parce que nous-mêmes sommes musiciens et avons fait partie de plusieurs groupes. Aussi, parce qu’une époque quelle qu’elle soit, s’incarne souvent dans une chanson pop.</p> <p> Et, enfin, parce que nous pensions que l’histoire de ce fils qui veut se rapprocher de son père distant par le biais d’une chanson jouée ensemble, était un terreau fertile en comédie comme en drame.</p> <p>  </p> <p> Nous souhaitons creuser encore plus loin notre sillon dans la comédie douce-amère qui est notre registre de prédilection. Un cinéma riche des comédies sociales à l’anglaise (<em>The Commitments</em> d’Alan Parker, <em>Raining Stones</em> de Ken Loach), de la justesse drolatique de certaines comédies américaines (<em>Sideways</em> d’Alexander Payne ou <em>Little Miss Sunshine</em>…) et de la sensibilité d’un Robert Guédiguian dans ses fables sociales.</p> <p>  </p> <p> <strong><em>Une comédie Rock’n’roll, une mise en scène Live.</em></strong></p> <p> Notre sujet, c’est la relation père-fils, celle qui ne trouve pas son nom, qui ne trouve pas sa place…</p> <p> Mais notre environnement est surtout celui du Rock’n’Roll, et plus précisément celui du Hard Rock des années 80, un peu daté, un peu <em>has been</em>. Car notre cinéma s’est toujours intéressé à ces héros d’antan, ces loosers magnifiques qui doivent un jour dépasser leur fonction.</p> <p> Ainsi, lors des moments musicaux de notre film, que cela soit en répétitions, ou sur scène, dès que nos personnages s’attaquent à une chanson, la mise en scène leur donnera une autre dimension. Travelling et lumières participeront à mettre en valeur ces <em>« héros du quotidien » </em>dans ce que nous voulons comme les morceaux de bravoure du film, qui sont aussi ceux de Fred !</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>LA MUSIQUE :</strong></p> <p>  </p> <p> En tant que compositeurs, nous avons toujours participé à la création de la musique de nos films, et c’est tout naturellement qu’elle vient aujourd’hui prendre le cœur de notre intrigue. La chanson titre est née pendant l’écriture du scénario. Le défi n’était pas tant de créer un morceau Hard Rock, à la manière d’AC/DC ou Motörhead, mais surtout de structurer cette chanson du point de vue dramaturgique. Ainsi, à l’image de la trajectoire du récit, c’est après une introduction impulsée par la batterie du jeune Vince et soutenue par la basse de Philou, que Fred doit se lancer, ou pas, dans ce premier couplet où sa voix (qui est sa faiblesse) est à nu et doit tenir le morceau sans filet. Arrive ensuite un refrain efficace à l’unisson où, comme une récompense, les autres voix du groupe le rejoignent en chœur. Enfin, c’est lors d’un solo rageur que Fred va devoir prendre ses responsabilités, faire des choix.</p> <p>  </p> <p> Car notre film n’est autre que ça : un homme qui fait un choix, celui d’enfin vivre dans le présent.</p>