Le Cabaret des trois soeurs, Moscou d'hier et d'aujourd'hui

Aidez une jeune troupe franco-russe à créer son spectacle au Théâtre de l'Epée de bois La Cartoucherie

Project visual Le Cabaret des trois soeurs, Moscou d'hier et d'aujourd'hui
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11/17/2018
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<p><strong>Pour ceux qui n'auraient pas pu / trouvé le podcast France Culture sur le Cabaret des Trois Soeurs (<a href="https://www.franceculture.fr/programmes" target="_blank">https://www.franceculture.fr/programmes</a>) , en voici la retranscription :</strong></p> <p><strong>Podcast France Culture 6h30 le 08/11/18</strong></p> <p>« Nous irons en Russie à la fin de ce journal où le metteur en scène russe Kirill Serebrennikov est jugé alors qu’une troupe de théâtre moscovite vient à Paris défendre la liberté de création menacée en Russie. »</p> <p>En Russie, faire du Théâtre en toute liberté n’est plus possible, c’est pour cette raison, et alors que le metteur en scène russe d’avant-garde Kirill Serebrennikov est jugé en ce moment à Moscou, une troupe d’acteurs russes vient défendre en France la liberté de création à la Cartoucherie à Vincennes. Une troupe dirigée en Russie par un metteur en scène français Bruno Niver. Le Cabaret des trois sœurs, inspiré de l’œuvre de Tchékov, fait référence au metteur en scène russe assigné à résidence depuis 15 mois. C’est un reportage à Moscou de Claude Brouillot :  Tania : « je voulais faire du théâtre pour fuit cette réalité, comme ça j’avais cette liberté »</p> <p>Comme le laisse entendre Tania, l’une des trois sœurs qui fait son cabaret à partir de ce soir à La Cartoucherie à Vincennes, le théâtre serait donc libre en Russie. Mais cette liberté trompeuse conduit souvent dans une impasse. Les subventions, les aides vont vers les grandes structures fidèles à la richesse du répertoire. Les créations originales, elles, surtout lorsqu’elles sont critiques vis-à-vis du pouvoir, se construisent en général avec de petits moyens dans de petites salles de la bohème moscovite, émanation directe du vent de liberté des années 90. Tania est éprise de cette liberté de choisir ces auteurs et ses textes ; elle raconte sa vie sur scène et espère que le public parisien va ressentir aussi dans ce spectacle tout le soutien explicite à Kirill Serebrennikov.</p> <p>Tania : « ça donne la liberté de perception, chacun peut prendre ce qui est le plus important pour lui. Je crois que c’est l’avantage du théâtre. Moi je dois remplir ce que je dis ; remplir ma pensée avec mon âme et mon corps. Et ce que l’autre prendra, c’est à lui de décider, je n’impose pas. Pour moi, l’essentiel c’est que ma pensée ait du matériel. »</p> <p> En toile de fond, des monologues du cabaret des Trois sœurs à l’heure du procès de Serebrennikov, une vidéo de l’un de ces spectacles sera diffusée. « Le message c’est quoi ? c’est qu’il n’y a pas d’issue. » Bruno Niver le metteur en scène vit et travaille depuis 30 ans à Moscou. «On est dans une situation sans issue. On proteste, on fait toutes sortes de protestations et ça ne change rien. Comme ça ne change rien on se pose la question de ce qu’est la liberté. On continue à vivre, donc, si on continue à vivre, on ne dit pas « bon, on ne peut rien faire », alors on trouve notre liberté. »</p> <p>Alors sans illusion mais avec conviction Bruno Niver et ses acteurs russes débordant de vitalité ont su trouver encore un bout de liberté supplémentaire à Moscou. Ils sont venus aujourd’hui le partager à Paris.</p>
<p>Depuis Moscou, Bruno nous parle du projet, de ses intentions, de sa conception de la mise en scène:</p> <p>suivez le lien :</p> <p><a href="https://www.journal-laterrasse.fr/le-cabaret-des-trois-soeurs/">https://www.journal-laterrasse.fr/le-cabaret-des-trois-soeurs/</a></p>