Mangin au MIA ! Où ? À Milano

<p> Ami(e)s du Web,</p> <p> L'heure d'entrer sur le marché de l'art a sonné. Je m'apprête à pousser la porte de la <em>Milan Image Art Fair</em> (MIA 2013), qui se tiendra dans la capitale lombarde du 9 au 13 mai 2013. Pourquoi Milan et non Paris ? Parce que la Lombardie est la terre de mes ancêtres. Mes racines maternelles frayent sur les rives du Po. La Lombardie a assuré le lien qui m'unit au passé et je veux qu'elle m'unisse au futur.</p> <p> À la <em>Milan Image Art Fair</em>, je veux présenter le meilleur de mes images. Je n'aurai pas énormément d'espace : 12 m2, de quoi présenter entre quinze et vingt images. Elles seront conformes au travail auquel je vous ai habitué depuis des années : de l'argentique (prise de vue et tirage) ; du noir et blanc, en passant par toutes les nuances de gris ; de l'humain car si les temps sont durs, c'est peut-être aussi parce que les valeurs humanistes ne comptent plus devant la recherche du profit.</p> <p>  </p> <p> <img alt="02-mangin__chine-hangzhou" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/1247/02-Mangin__Chine-Hangzhou.jpg"></p> <p>  </p> <p> À propos de mon travail photographique, voici ce qu'en dit Anne-Marie Jouve-Balédent, agrégée d'Arts plastiques (Université de Picardie) :</p> <p>  </p> <p> "Marc Mangin est un photographe globe-trotter.</p> <p> Le voyage est son matériau et la marche apporte les images, les fait apparaître.</p> <p> Il a besoin de s'immerger le corps entier, dans les mots, les odeurs, les souvenirs, les rencontres, les attentes. Un vrai rapport d'échelle à vivre.</p> <p> L'entre chaque photographie compte… C'est un temps d'homme qui avance au rythme de l'homme. les espaces, les regards, les mots, les images s'y tissent pas à pas… créent des correspondances.</p> <p> Marc Mangin n'est pas un photographe de paysages.</p> <p> L'humain est omniprésent. J'amais détaché, il est le paysage… presque émaillé par l'argentique… serti par l'image… présent et acteur. Jamais saisi, surpris, il y travaille, inscrit ses mouvements dans celui du sol, de la terre ou de la rue, interpelle celui qui voyage et marche.</p> <p> Lorsque le regard du photographié se dirige vers nous, il traverse la surface du papier… jusqu'à nous, là où nous sommes. Jamais indifférent. Il parle et son propos est d'une grande dignité.</p> <p> Marc Mangin ne montre pas la photographie en tant que réduction et applatissement de l'espace réel : les plans sont larges, les cadrages ouverts. Une fenêtre, une porte, des obliques, un regard créent autant de hors champs pour mettre dans l'image tout ce qui n'y est pas. Impossible de serrer l'espace sur des questions d'être humain.</p> <p> Rien ne se ferme, tout invite à poursuivre le chemin, la rencontre.</p> <p> Et puis il y a le plaisir de l'œil qui glisse, explore la surface de l'image argentique, avec ses noirs profonds, laqués qui taillent les étendues blanches… des gris jamais vus, grainés de lumière, avec de la couleur dedans.</p> <p> Regardez bien, c'est aussi de la sculpture."</p> <p>  </p> <p> <img alt="06-mangin_philippines-mayon" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/1248/06-Mangin_Philippines-Mayon.jpg"></p>