Migdal Babil

<p> <strong>Présentation du roman</strong></p> <p>  </p> <p> <strong>Migdal Babil</strong> est un livre au carrefour de la fiction et de l'enquête. Cet ouvrage nous invite à suivre l'évolution du chantier le plus ambitieux jamais imaginé de mémoire d'humain : <strong>La Tour de Babel</strong>. Pensé comme une balade achronique il nous entraine dans les moments les plus forts de la construction de l'édifice. Au fil des pages, nous accompagnons une galerie de personnages, tous ayant vécus à différentes époques de la Tour, qui nous mènent de son élaboration à son inexorable chute.</p> <p> L'originalité de ce projet réside dans l'écriture de l'histoire que ne raconte pas l'Histoire. De ce mythe fondateur dont nous connaissons la fin, Robin Garnier-Wenisch, à partir de ses recherches sur les diverses versions de cette légende en ré-imagine le début. </p> <p>  </p> <p> Premier ouvrage de Robin Garnier-Wenisch, <strong>Migdal Babil </strong>est publié par la maison d'édition associative ITHAAC. Il sortira, grâce à votre soutien, à la fin de l'année 2016.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Presentation_mb_-_crowdkkbb-1471514298" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/343351/Presentation_MB_-_crowdkkbb-1471514298.jpg"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Extrait </strong></p> <p>  </p> <p> « <i>Au premier de tous les temps, ancien parmi les plus anciens, était le langage des premiers mots. Des borborygmes, sans queues ni têtes, assemblés en de petites salves gutturales éructées sans ordre précis. L’humain en était alors à ses origines, de celles qui fondèrent nos civilisations, et il n’y eut pas, comme ce fut longtemps la croyance, d’ailleurs infondée, de langage adamique des premiers jours de l’humanité, car personne ne pointa les choses. Le monde était ainsi, sans objets ni noms pour les nommer : les êtres et les choses vivaient et se croisaient, se reconnaissant mutuellement au travers d’accords tacites. Le prédateur ne se savait prédateur qu’à l’invitation de la chasse ou de la faim, et la victime ne se savait telle que dans sa fuite ou dans sa mort. Les crocs anonymes déchiraient les chairs ignorantes et l’ordre du monde ne s’en trouvait nullement changé. Aucune identité, aucune individualité, aucune image fantôme de l’ancêtre ne restait sur terre au moment fatidique de la disparition. Les nouveaux-nés portaient en eux les stigmates intuitives de gestes qu</i>'<i>ils ne comprenaient pas. Comment, en ces conditions, croire en un avant-soi ?</i> […] <i>Tout était ainsi, sans passé ni trace de ce passé. L’Homme, tourné vers l’incertain, l’indicible, ne pouvait se consacrer qu’à une seule action précise : celle d’avancer.</i> »</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Migdal_babil_dessin_final_-_re_duit_2kkbb-1471514765" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/343352/Migdal_Babil_dessin_final_-_re_duit_2kkbb-1471514765.jpg"></p> <p>  </p> <p> <strong>Le dessin de la Tour</strong></p> <p>  </p> <p> Imaginé par Lohengrin Papadato à la suite de la lecture de Migdal Babil, ce dessin est une décomposition de la Tour de Babel dans le temps et dans l'espace. Largement inspiré de divers tableaux représentant cet édifice (Bruegel l'Ancien notamment) il revisite l'histoire de la perspective en opérant un passage du plan à une perspective atmosphérique vers l'horizon, puis fuyante vers la voûte céleste. La couverture de l'ouvrage découle directement de ce dessin et donne à voir sur sa première de couverture le plan vu du ciel de la Tour.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Format et détails techniques</strong></p> <p>  </p> <p> Migdal Babil est un ouvrage mesurant 16 cm de large par 24 cm de hauteur. 64 pages. Sa couverture est imprimée en sérigraphie or sur un papier bleu outremer.</p> <p> Le travail graphique de mise en page est assuré par le studio de design graphique <a href="http://fargettonpapadato.fr/" target="_blank">Fargetton+Papadato</a>.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Serikkbb-1471515291" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/343355/serikkbb-1471515291.jpg"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Robin Garnier Wenisch</strong></p> <p>  </p> <p> Artiste-auteur membre de l'atelier Vivarium à Rennes, Robin Garnier-Wenisch mélange dans sa pratique l'écriture et la sculpture. Auteur de nombreuses fictions pour les revues <i>La pièce Fantôme</i> et <i>Faros</i>, son travail explore des questions liés aux territoires et à la mémoire collective. </p> <p>  </p> <p> <strong>Lohengrin Papadato</strong></p> <p>  </p> <p> Artiste, graphiste et éditeur, Lohengrin Papadato est l’un des membres fondateurs de l’association ITHAAC, et des revues Faros, Klaatu et Ithaac revue. </p> <p>  </p> <p> <strong>L'association ITHAAC</strong></p> <p>  </p> <p> Elle a pour vocation de présenter le travail d’artistes, graphistes et auteurs contemporains au travers, notamment, de Faros, une publication biannuelle et exigeante, diffusée sur le territoire francophone, ainsi que lors d’événements et d’expositions. </p> <p> Elle offre également, comme dans le cas présent, l'occasion à des artistes-auteurs de développer de plus longs récits dans des ouvrages autonomes.</p> <p>  </p>