NOUS ETIONS DEBOUT ET NOUS NE LE SAVIONS PAS
<p><strong>Le Théâtre de l'Espoir est une compagnie professionnelle de théâtre depuis 1982. Elle est dirigée par Pierre Lambert</strong></p>
<p>Dès ses débuts, la compagnie affiche son identité forte dans le <strong>choix de textes d’auteurs engagés</strong>, de ceux qui font avec les mots, mais aussi de textes intimes versant vers l’introspection, toujours éminemment littéraires. Ces textes permettent, en scène, de traquer les démons de l’être humain, d’approcher sa nature toujours trouble, de toucher aux profondeurs de l’âme. Si les choix de la compagnie, se portent sur des textes exigeants, son théâtre n’a rien d’élitiste : sans artifice, économe et inventif, il rend aux mots leur pouvoir d’action, de prise de conscience, d’émotion.</p>
<p>Au fil des années, le Théâtre de l’Espoir développe trois axes fondamentaux: la création théâtrale, la diffusion avec le lieu en Avignon "<strong>Présence Pasteur</strong>", et la formation et l’animation dans le cadre de stages et de l’école de théâtre fondée en 1986</p>
<p>Depuis quelques années, <strong>un fort engagement en faveur de l’écologie</strong> se traduit dans les choix de la Compagnie. Cette dernière a initié, en janvier 2018, le<em> </em><strong>Festival</strong><em><strong> "Scènes en Vert"</strong></em>, à Dijon.</p>
<p>La compagnie créée en mai 2019 ,le dernier texte de <strong>Catherine ZAMBON</strong> : <em><strong>"Nous étions debout et nous ne le savions pas", </strong></em>un spectacle sur l'engagement autour de causes environnementales.</p>
<p>Ce spectacle sera présenté lors du prochain<strong> Festival d''AVIGNON à PRESENCE PASTEUR du 7 au 27/07 à 12h20 (relâche les 8, 15 et 22/07)</strong></p>
<p> </p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/599470/Danse_revu-1559396927.jpg" width="100%" /></p>
<p><em><strong>LE TEXTE :</strong></em></p>
<p style="text-align:right"><em>"Un jour, on se lève. On a 20 ans. On en a 50 ou 70 peu importe. On décide ce jour-là d'aller en rejoindre d'autres (...) Cela fera de soi un sympathisant. Voire un opposant. Certains diront : un résistant. Projet d'aéroport, usines à vaches ou à porcs, enfouissements de déchets radioactifs... Ce texte rend hommage aux femmes et hommes qui s'engagent dans ces combats." Catherine Zambon</em></p>
<p>Tous ces sujets ont inspiré à Catherine Zambon une série de monologues ou dialogues percutants qui, avec une grande humanité, traduisent la prise de conscience, l’interrogation et l’engagement – mais aussi les doutes, les espoirs, les rêves et les fantaisies – d’hommes et de femmes face à notre monde en danger. Ce texte au coeur des mouvements de résistance évoque, sous la forme de témoignages intimistes à la fois graves et légers, un monde en transition, un monde en devenir.</p>
<p>Touché par le texte de Catherine Zambon découvert il y a quelques années, Pierre Lambert en a fait l’adaptation pour le Théâtre de l’Espoir et en réalise la mise en scène pour cette nouvelle création de la compagnie. Au fil de plusieurs tableaux rythmés par une bande son très présente articulée au jeu des comédiens, la parole est donnée avec une véritable empathie à ces êtres en rupture. « Ce texte présente des personnages révoltés et critiques d’un monde qui ne leur convient pas - parce qu’injuste - Catherine Zambon évoque leur intimité avec leurs difficultés, leurs états d’âmes, leurs chagrins, leurs espérances... La force émotionnelle du texte nous conduit à la réflexion et à l’interrogation de nos utopies. »</p>
<p style="text-align:right"><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/599471/Le_Fils_revu-1559397238.jpg" width="100%" /></p>
<p style="text-align:right"> </p>
<p>Les comédiens, ce sont : <strong>Arno Feffe</strong>r (récemment sur les écrans dans Le Grand Bain de Gilles Lellouche, mais aussi au théâtre sous la direction de Jérôme Deschamps, Patrick Verschueren ou Michel Raskine),<strong> Sarah Glond</strong> (dont l’expérience scénique s’enrichit de la pratique du hip-hop, du chant et du cabaret), <strong>Stéphane Hervé</strong> (fondateur de la Compagnie des Ils et des Elles et familier du Festival d’Avignon), <strong>Raymonde Palcy</strong> (très présente sur la scène théâtrale) et <strong>Bérengère Steiblin</strong> (déjà aux côtés de Pierre Lambert en 2015 pour Des Précieuses pas si ridicules)</p>
<p> </p>
<p><strong><em>QUAND LE THEATRE DONNE LA PAROLE AUX ECORCHES</em></strong></p>
<p><strong><em>Violente parfois, poétique et poignante souvent, emplie de chaos et d’humanité, au cœur d’une actualité déroutante, détonante assurément… la nouvelle création théâtrale du Théâtre de l’Espoir a surpris plus d’un spectateur hier, au Théâtre Gaston Bernard. En choisissant d’adapter « Nous étions debout et nous ne le savions pas » le livre de Catherine Zambon, le metteur en scène dijonnais Pierre Lambert donne la parole aux écorchés d’une société en rupture avec la nature. Pilote de ligne, zadiste, habitant menacé, parent inquiet, scientifique désabusé, étudiant déboussolé, gens égarés dans un monde globalisé sans pitié pour la nature et le vivant… autant de témoignages authentiques et saisissants interprétés avec profondeur par cinq comédiens dans une mise en scène minutieuse et multisensorielle qui interpelle le spectateur de l’intime au collectif, sans jamais porter de jugement. Une démarche artistique sortant des sentiers battus créée sur la scène du théâtre de Châtillon-sur-Seine qui sera présentée cet été au festival d’Avignon et qui, je l'espère ne laissera personne indifférent. </em>Catherine Miraton, directrice du Théâtre Gaston Bernard</strong></p>
<p>Avec le soutien de : Ville de Dijon, SPEDIDAM, Théâtre Gaston Bernard de Chatillon/Seine, ARTDAM Conseil Régional Bourgogne Franche Comté, Maison Jacques Copeau de Pernand Vergelesses, Cercle Laïque Dijonnais</p>