Stop V l'appli du déconfinement
<h3><strong>LE PROJET EN DEUX MOTS</strong></h3>
<p>L’application <a href="https://www.stopv.fr" target="_blank"><strong>Stop V</strong></a> construite sur de l'Intelligence Artificielle permet une véritable estimation de votre risque d’être infecté. Suivant vos déplacements et les symptômes que vous déclarez, l’application vous alerte sur votre nouveau risque, elle vous conseille sur les zones et les horaires à éviter.</p>
<p><strong>Ce projet est soutenu par la <a href="https://stopv.fr/StopV_saisie_association_des_Maires_d_idf.pdf" target="_blank">Mairie du 6èm arrondissement de Paris </a> </strong></p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/664096/stopv_demandedetest-1589209327.jpg" width="100%" /></p>
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<p>La solution Stop V est différente de celle proposée par le Gouvernement qui utilise la technologie Bluetooth.<br />
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<strong>Une solution telle que Stop V, surtout si elle est utilisée dès le début d'une épidémie, permet de ne pas confiner tout un pays, mais seulement les personnes à risque au fur et à mesure qu'elles sont infectées.</strong></p>
<p><strong>Stop V</strong> a pour ambition de rendre possible ce qui semble aujourd’hui impossible : tester virtuellement tous ses utilisateurs, tous les jours. C'est une réponse efficace à la pénurie de tests, pour cette épidémie et les suivantes.</p>
<p>C'est aussi un réel projet innovant qui à terme pourrait beaucoup apporter au secteur de la santé.</p>
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<strong>CREATEURS ET ORIGINE DU PROJET</strong></h3>
<p>Le projet StopV est né au début du confinement en réponse à un appel à projets du Ministère des Armées et comptait sur des financements publics. Il a réuni des experts du numérique, de l’IA et de la médecine pour proposer une nouvelle approche européenne d'une application basée sur l’Intelligence Artificielle. Elle a pour ambition de fournir un outil efficace pour gérer cette crise et les suivantes. </p>
<p>Le collectif est composé des entreprises AEC (Simon Mowbray, CEO et Elodie Thierry, CEO) et Jalgos (Julien Muresianu, CEO et Sébastien Lamy de la Chapelle, CEO), ainsi que de Clara Levêque, experte en géomatique.</p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/663452/22-1588786752.jpg" width="100%" /></p>
<h3><strong>LE PROJET EN DETAIL</strong></h3>
<p><strong>Une appli capable de mesurer le risque de chaque Français d’être infecté</strong></p>
<p>Le projet <a href="http://www.stopv.fr">StopV</a> se fonde sur une technologie permettant une véritable estimation de la probabilité d’être infecté pour chaque utilisateur, ainsi qu’un conseil sur les zones et les horaires à éviter pour minimiser ses chances de s’exposer au virus. L’utilisation d’un ensemble de données riches permet d’espérer une précision plus grande et un panel d’applications plus large qu’avec l’utilisation de données Bluetooth™ uniquement, comme c’est le cas d’autres approches.</p>
<p>L’application StopV est un véritable estimateur. Elle repose sur un algorithme d’Intelligence Artificielle pour estimer la probabilité que ses utilisateurs soient ou aient été infectés par le Covid-19. L’application les prévient ainsi, jour après jour, de l’évolution de leur risque : non porteur / infecté / non contagieux.</p>
<p>Pour se faire, l’algorithme croise 5 types d’informations :</p>
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<p>Les données de géolocalisation des utilisateurs.</p>
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<p>La géomatique (étiez-vous dans une rue ? Un hypermarché ? Un métro ?).</p>
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<p>Les réponses à des questionnaires symptomatiques.</p>
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<p>Le résultat des tests.</p>
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<p>Et d’autres données publiques, telles que les informations épidémiologiques, qui augmentent son efficacité.</p>
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<p>Ces données vont permettre d’identifier finement des clusters contaminants, c’est-à-dire des lieux et des moments où une personne aurait pu être infectée. On considère que cette approche a de grandes chances d’être plus efficace que la recherche des points de contact. En effet, elle permet de prendre en compte les contaminations par les surfaces et par une personne qui a de fortes chances d’être contaminée, même si elle n’a pas fait de test. Quand on sait que le virus peut rester actif jusqu’à 3H dans l’air, 24H sur du carton et 5 jours sur du plastique on comprend l’importance d’identifier l’ensemble de ces paramètres.</p>
<p>La solution fait également la différence entre une balade dans un jardin et des courses au supermarché. Enfin, elle est efficace même si les individus croisés ne disposent pas de l’application. StopV peut ainsi estimer les risques de contamination chez l’ensemble de ses utilisateurs.</p>
<h4><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/664097/stopv_questionnaire-1589209462.jpg" width="100%" /></h4>
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<p><strong>Une application au potentiel incroyable</strong></p>
<p>StopV est basée sur de l’IA, lui permettant d’apprendre et de s’améliorer avec le temps. Plus son nombre d’utilisateurs est élevé, plus elle est nourrie de données et d’expérience, plus elle est précise dans son analyse et ses recommandations.</p>
<p>Dans un premier temps, elle servira d’indicateur pour aiguiller la campagne de tests vers les personnes les plus à risques et augmenter ainsi son efficacité. Dans un second temps, cette application pourrait rendre possible ce qui semble aujourd’hui inimaginable : tester virtuellement tout le monde, tous les jours. Sa précision sera certainement moins fine qu’un test sérologique mais cependant suffisante pour guider les campagnes de prévention et, notamment, confiner préventivement les personnes à risques. La perspective d’un déconfinement qui ne fait pas courir le risque d’un rebond violent de l’épidémie devient dès lors crédible.</p>
<p>Il est assez facile de se rendre compte de tout le potentiel de cette technologie dans la gestion d’une telle crise. Dans une situation où l’on doit arbitrer entre des milliers de vies et des centaines de milliards d’euros, il est urgent de ne pas se contenter de ce que l’on peut faire, mais de développer ce que l’on pourrait faire.</p>
<p>Dans cette démarche, l’Europe a pris un retard considérable et subit une dépendance numérique en adoptant des solutions qui ont été pensées, construites et optimisées ailleurs. Or, dans le domaine critique de la prévention sanitaire, il est fondamental de ne pas nous contenter d’utiliser en marque blanche une solution étrangère mais bien de concevoir la solution qui nous convient.</p>
<h4><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/664082/immunise_non_contagieux-1589207853.jpg" width="100%" /></h4>
<p><strong>La protection des données personnelles au cœur du projet</strong></p>
<p>Évidemment, derrière la promesse de tests journaliers pointe la crainte d’une surveillance quotidienne et l’ombre d’un État policier. En réalité, une telle application nécessite beaucoup moins d’informations que ce que l’on confie déjà tous les jours à Google, Facebook. Dans les faits, StopV ne saura même pas qui vous êtes ! Elle ne connaîtra ni votre nom, ni votre numéro de téléphone, ni votre adresse email, ni aucune donnée d’identification directe. Ainsi si les données de géolocalisation récoltées par l’appli ne sont pas strictement anonymisées, elles nécessitent d’être croisées avec d’autres bases pour permettre une identification.</p>
<p>De plus, les informations personnelles (âge, poids, symptômes et tests) dont le système a besoin pour être efficace sont transformées directement sur le smartphone en un coefficient anonymisé totalement inexploitable en dehors du système.</p>
<p>Pour garantir nos libertés individuelles, StopV repose sur un principe simple : l’application informe son utilisateur, et uniquement ce dernier, du risque qu’il a et des actions qu’il doit mener. Aucune donnée n’est transmise à l’Etat ou à aucun autre organe de contrôle. C’est pourquoi elle n’a pas besoin de connaître l’identité de son utilisateur. Elle se contente de l’informer, peu importe qui il est !</p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/664101/stopv_rgpd-1589211559.jpg" width="100%" /></p>
<p>La question de l’efficacité d’une telle démarche se pose dans une situation d’urgence dans laquelle le respect des mesures de prévention est garant de notre vie et de celle des autres. Mais nous pensons que la surveillance ne doit pas se substituer à l’action publique. Une analogie avec la sécurité routière permet d’illustrer ce principe : L’État ne comptabilise pas tous les verres d’alcool que vous buvez sous prétexte de sauver des vies. Pour autant, cela ne l’empêche pas d’interdire la conduite en état d’ivresse et de réaliser des contrôles. Dans cette analogie notre projet fait figure d’alcootest.</p>
<p>StopV dessine ainsi une solution européenne alliant prévention sanitaire et respect des libertés. Elle tirera son efficacité de l’agencement des outils numériques anonymes et des ressources médicales, de la responsabilisation de la population et d’une action publique.</p>
<p>Cette solution ne se construira pas en un jour. Il est donc important de la mettre en place dès maintenant. En effet, si la prochaine crise sanitaire implique un virus comme l’Ebola capable de décimer 70% d’une population, quel autre choix aurons-nous sinon celui de prendre la première application aboutie qui nous sera proposée ? Il est impératif que l’Europe dispose de sa propre solution, adaptée à sa situation et à ses valeurs. Ce ne sera pas forcément la moins coûteuse, mais elle offrira beaucoup plus que la protection : la liberté !</p>
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<strong>LE ROLE DES CONTRIBUTEURS</strong></p>
<p>Nous sollicitons l’ensemble de la population ainsi que les grandes entreprises pour faire naître ce projet et fournir un outil efficace pour nous protéger lors du déconfinement.</p>