ANGEL, un documentaire de Stéphane Fernandez

Participez à la production du film en finançant ses séquences d'animation, enjeu narratif et esthétique crucial de cette histoire d'exil.

Visuel du projet ANGEL, un documentaire de Stéphane Fernandez
Réussi
88
Contributions
29/05/2015
Date de fin
8 285 €
Sur 8 000 €
103 %

ANGEL, un documentaire de Stéphane Fernandez

<p> <em><strong>ANGEL</strong></em> est un documentaire dont le tournage débutera mi-avril. Voyage itinérant sur les lieux importants de la vie d’Angel, le film comprendra aussi des séquences d’animation.</p> <p>  </p> <p> Grâce à l’investissement de la société de production toulousaine Le-Lokal, j’ai déjà pu obtenir l’aide de la Région Midi-Pyrénées, celle de la Région Bretagne et l’appui de <strong>France 3 Languedoc-Roussillon</strong>.</p> <p>  </p> <p> Mais <strong>j’ai besoin de votre soutien pour financer les séquences d’animation</strong> qui permettront de nous plonger dans l’imaginaire, les peurs, les fantasmes d’Angel.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>L'HISTOIRE D'ANGEL</strong></p> <p>  </p> <p> Angel a 86 ans. Né à Barcelone,<strong> il voit sa mère mourir sous ses yeux en 1937 et part en exil sur les routes catalanes à 10 ans</strong>, seul responsable de sa sœur et de son frère âgés de 6 et 4 ans. Enfermée dans les<strong> camps de concentration français d'Argelès-sur-Mer</strong>, la fratrie retrouve finalement à Sarlat le père disparu. Plusieurs années plus tard, devenu militant anarcho-syndicaliste, <strong>Angel revient en Espagne et se fait arrêter, torturer et condamner à mort</strong>. </p> <p>  </p> <p> Tout au long du film, Angel sera accompagné par son ami <strong>Dominique</strong>, lui-même fils d'exilés espagnols. Son père est mort des suites d’une blessure reçue durant la guerre d’Espagne. <strong>C’est à Dominique qu’Angel va confier son histoire</strong>, raconter ses souvenirs, montrer ses notes, ses photos, ses dessins… ouvrir son cœur. Leurs conversations, leurs échanges tout au long du voyage dans le passé d’Angel, vont nourrir le film.</p> <p>  </p> <p> <img alt="44_-1427885674" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/180914/44_-1427885674.JPG"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>UN PARCOURS DE VIE À HAUTEUR D'ENFANT</strong></p> <p>  </p> <p> Angel pourrait être <strong>ce grand-père que je n’ai pas connu</strong>, mort trop tôt des suites d’une blessure durant cette guerre d’Espagne. Il en a l’âge. Il porte le même nom que moi.</p> <p>  </p> <p> <strong>Angel a vécu cette guerre avec ses yeux d’enfants.</strong> Quand il a fallu prendre le chemin de l’exil, il n’avait que 10 ans et il avait en charge son petit frère et sa sœur. Sa mère était morte, son père quelque part au front contre les troupes franquistes…</p> <p>  </p> <p> Pour autant, <em>ANGEL</em> n’est pas un film de plus sur la guerre d’Espagne. <strong>C’est un film sur un parcours. </strong>Un parcours d’enfant devenu homme dans des circonstances si éprouvantes d’exil, de déracinement, d’abandon, puis d’enfermement et de souffrance<strong>.</strong> Au soir de sa vie, Angel raconte son histoire, en souvenir de sa mère et de l’enfant qu’il était alors. Il y a chez lui une nécessité de <strong>transmettre cette mémoire</strong>. De passer le témoin.</p> <p>  </p> <p> L’histoire d’Angel, je veux l’aborder à hauteur d’homme… d’enfant même. J’irai à la recherche de ce regard d’enfant, de cette parole enfouie, de ces souvenirs lointains en accompagnant Angel sur les lieux les plus marquants de sa vie. Ce <strong>retour sur des lieux de souvenir</strong> constitue l’élément central du film. Sorte de <em>road-movie</em> documentaire, l’itinérance sur le terrain sera un des ressorts du film. </p> <p>  </p> <p> <img alt="Angel_et_valise_de_1964_aujourdhui_web-1427885735" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/180915/Angel_et_valise_de_1964_aujourdhui_web-1427885735.jpg"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>L'ANIMATION</strong></p> <p>  </p> <p> L’animation s’est imposée à moi comme<strong> mode de traitement indispensable pour aller plus profondément dans l’univers intime d’Angel </strong>quand il m’a avoué un jour que sa mère était toujours à ses côtés, qu’il la voyait en permanence.</p> <p>  </p> <p> Véritable support de la narration, l’animation fera <strong>le lien entre un univers réaliste et onirique</strong>. Elle nous amènera au plus profond des fantasmes, des angoisses, de l’imaginaire d’Angel et nous fera voir le monde qui l’entourait alors avec les yeux d’enfants qui sont toujours les siens aujourd’hui.</p> <p>  </p> <p> Angel a lui-même dessiné pour ses petits-enfants la maison où il habitait à Barcelone, le travail de son grand-père, les tramways de l’époque. Il s’est aussi représenté sur son vélo avec sa petite sœur. Ce sont ces dessins qui inspireront l’animation. </p> <p>  </p> <p> Pour toucher l’univers symbolique et onirique d’Angel, nous nous appuierons sur le <strong>travail en sable animé de Marc Ménager</strong>. Marc explore lui aussi la mémoire de la guerre d’Espagne en mariant plusieurs techniques d’animation. Pour <em>ANGEL</em>, les plans seront exécutés en sable animé. Le sable se travaille aux pinceaux, à l’ébauchoir ou à la pointe de cutter. On peut donc avoir <strong>un trait souple, rigide ou plus ou moins flou et surtout faire évoluer les décors pour en créer d’autres</strong>. Les formes dessinées en sable peuvent se disloquer, se transformer pour passer à un autre plan, ou changer d’échelle.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Quatre_anims-1427886846" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/180926/Quatre_anims-1427886846.jpg"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>L'ÉQUIPE</strong></p> <p>  </p> <p> <strong>STÉPHANE FERNANDEZ</strong>, réalisateur</p> <p> Journaliste pendant une quinzaine d’années pour la presse associative et des médias alternatifs, Stéphane Fernandez s’intéresse depuis longtemps aux sujets mémoriels.</p> <p> Après avoir suivi, en 2009, l’Atelier de réalisation organisé par Ardèche Images, il a réalisé son premier documentaire <em>Goulag, la mémoire enfermée</em> (Mecanos Productions) en 2011. Ce film a été tourné à Magadan, ville du bout du monde aux confins de la Sibérie, où les derniers survivants du Goulag stalinien vivent encore à deux pas des anciens camps. Quatre femmes racontent l’absurdité et la violence des arrestations, les tortures, les camps de travaux forcés, l’arbitraire des gardiens, la barbarie. <em>Goulag, la mémoire enfermée</em> a été diffusé sur KTO, sur la Radio Télévision Suisse et sur Public Sénat.</p> <p> Il a également réalisé dans la même ville un documentaire de 26 mn, <em>Les derniers survivants de la Kolyma</em> (Mecanos Productions/CFRT) autour de l’histoire de Sofia, arrivée d’Ukraine à Magadan en 1949. Diana, sa petite fille, est son premier public. Elle est notre guide dans la société d’aujourd’hui qui reste marquée par le Goulag.</p> <p>  </p> <p> <strong>DOMINIQUE TRIPIER-MONDANCIN</strong>, chef opérateur</p> <p> Chef opérateur de prises de vues depuis 25 ans, ses choix professionnels ont toujours été guidés par la passion et l'amitié. Mettre ses compétences au service de projets liant l'histoire et l'humanité est un plaisir que certains tournages documentaires, celui d'<em>ANGEL</em> en particulier, lui permettent de vivre pleinement. </p> <p>  </p> <p> <strong>GWLADYS DÉPREZ</strong>, ingénieure du son</p> <p> Gwladys Déprez crée des pièces sonores et films documentaires qui questionnent les liens entre l'humain et ses paysages physiques et existentiels (<em>La Panification des mœurs / Pechiney, et après ? / Que tal Argentina</em>, etc). Elle est preneuse de son sur ses projets comme pour d'autres réalisateurs.</p> <p> <a href="http://gwladys-d.fr/">http://gwladys-d.fr</a></p> <p>  </p> <p> <strong>MARC MÉNAGER, directeur artistique de l'animation</strong></p> <p> Marc Ménager a démarré sa carrière artistique dans le domaine des arts de la rue en tant qu’auteur, décorateur, plasticien, comédien et scénographe. Depuis 15 ans il est également auteur et réalisateur de films d’animations utilisant des techniques variées (pixilation, pâte à modeler, dessins...), diffusés sur des chaînes de télévision et sélectionnés dans plusieurs festivals.</p> <p> Il réalise régulièrement des séquences animées pour des documentaires et participe en tant que décorateur et animateur à d’autres productions audiovisuelles.</p> <p> Co-fondateur de La Ménagerie, il mène en parallèle à ses projets de réalisation, des actions de sensibilisation et de formation aux techniques d’animation.</p> <p>  </p> <p> <strong>LE-LOKAL PRODUCTION</strong></p> <p> Philippe Aussel a fondé Le-loKal en 2003 à Toulouse après avoir exercé pendant quinze ans le métier de monteur-truquiste et de responsable des effets spéciaux. Entouré de Cindy Cornic et Maurane Cugny, il développe aujourd’hui des documentaires de création, des films de fiction et d'animation. </p> <p> <a href="http://www.lelokalproduction.com/" target="_blank">www.lelokalproduction.com</a></p> <p>  </p> <p> <strong>LA MENAGERIE STUDIO</strong></p> <p> Studio d’animation, ateliers d’initiation, résidences d’artistes, spectacles de rue, développement d’outils de création, l’association La Ménagerie explore depuis 14 ans toutes les formes d’expression possible du film d’animation.</p> <p> Reconnu pour son savoir-faire dans l’animation traditionnelle, ce collectif développe des projets d’auteur privilégiant des démarches artistiques originales et engagées.</p> <p> <a href="http://www.lamenagerie.com/" target="_blank">www.lamenagerie.com</a></p> <p>  </p> <p> <img alt="Logo_lokal_et_menagerie-1427889467" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/180944/logo_lokal_et_menagerie-1427889467.jpg"></p> <p>  </p> <p>  </p>

À quoi servira la collecte

<p> <strong>La collecte servira à financer les séquences d'animation</strong>,  partie plus « onirique » du documentaire, permettant une envolée dans l’imaginaire et les sentiments du personnage.</p> <p>  </p> <p> Elle permettra de rémunérer le <strong>directeur artistique de l’animation </strong>et son équipe, d'acquérir le <strong>matériel nécessaire à la mise en œuvre d’une technique originale et innovante</strong> et de donner ainsi au projet toute sa<strong> force artistique et émotionnelle</strong>.</p> <p>  </p> <p> Budget :</p> <p> - 5500 € : rémunérations de l'équipe artistique</p> <p> - 1500 €  : matériel technique</p> <p> - 1000 € : régie et frais de contreparties</p> <p>  </p> <p> Si l'objectif de la collecte est dépassé, les fonds supplémentaires permettront d'accompagner au mieux la diffusion du film : tirages DVD, impression d'affiches et de flyers, etc.</p>

Contreparties

5 €

Nos remerciements les plus chaleureux

Livraison estimée : janvier 2016

10 €

  • 10 contributions
Un lien privé pour voir le film en ligne (+ contreparties précédentes)

Livraison estimée : janvier 2016

25 €

  • 35 contributions
Un DVD du film (+ contreparties précédentes)

Livraison estimée : janvier 2016

50 €

  • 16 contributions
Une affiche du film (+ contreparties précédentes)

Livraison estimée : janvier 2016

75 €

  • 4 contributions
Une invitation pour deux personnes à l'avant-première toulousaine et au cocktail, hors défraiement (+ contreparties précédentes)

Livraison estimée : mars 2016

100 €

  • 13 contributions
Une mention spéciale au générique et la visite des studios de production (Le-Lokal) à Toulouse, hors défraiement (+ contreparties précédentes)

Livraison estimée : janvier 2016

250 €

  • 9 contributions
Pour les PARTICULIERS : un dîner avec l'équipe de réalisation et de production le soir de l'avant-première à Toulouse (hors défraiement) // Pour les STRUCTURES : l'organisation d'une projection suivie d'un débat en présence du réalisateur, dans le lieu de votre choix (hors équipement technique nécessaire à la projection, hors défraiement du réalisateur) + contreparties précédentes

Livraison estimée : mars 2016

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