Dans les entrailles de la terre

<p> <u><em><strong>Pourquoi nous vous sollicitons?</strong></em></u></p> <p>  </p> <p> Comme vous le savez peut-être, proposer une pièce au Festival OFF d’Avignon représente une lourde charge pour les compagnies qui –dans la plupart des cas, et c'est notre cas- ne bénéficient d’aucun soutien institutionnel. Malgré les difficultés et le coût que cette aventure représente, La Compagnie Hic et Nunc, forte du succès de l’édition 2015, et de la reprise de la pièce à Paris au printemps 2016, a décidé de repartir cet été avec ce projet qui lui tient à cœur et dont l’histoire touche le public.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <u><em><strong>Notre projet, en quelques mots :</strong></em></u></p> <p>  </p> <p> Dans un pays imaginaire, <strong>un homme est enfermé, torturé</strong>, humilié à la suite d’un <strong>attentat présidentiel</strong> dont il est accusé. Il tente de convaincre de son innocence les implacables agents d’un <strong>pouvoir totalitaire</strong>. De ce puissant face à face, se dresse une troublante confrontation <strong>entre barbarie et humanisme</strong>.</p> <p>  </p> <p> Jouant sur une <strong>écriture au réalisme traversé d’un humour décalé et d'un lyrisme saisissant</strong>, cette création oppose deux visions inconciliables de la condition humaine. Elle nous entraîne avec force et originalité dans les profondeurs d’un monde sans doute moins fictif qu’il n’y paraît.</p> <p>  </p> <p> Sensibles à la question des prisonniers et de la vie en milieu carcéral, la pièce s'articule autour d'une question centrale: <strong>«que peut-on faire face à un pouvoir totalitaire MAIS légitime ? »</strong> La violence physique (et l’illégalité qui inévitablement en découle) est-elle dès lors la seule réponse à faire valoir face à un système abrutissant perçu comme injuste? </p> <p>  </p> <p> Le personnage central –<strong><em>le détenu</em></strong>-  sera tout au long de la pièce livré aux hommes et aux femmes de pouvoir sans autre arme que son humanité et la proclamation de son innocence. La situation de faiblesse ainsi que le dénuement dans lequel il se trouve, bien loin de l’affaiblir, font de ce personnage l’archétype de l’humanité sacrifiée sur <strong>l’autel de la barbarie institutionnelle</strong>.</p> <p>  </p> <p> En effet, les hommes/femmes qui gravitent autour de lui semblent être parfaitement rationnels, civils, « à l’écoute » de sa situation. Pourtant, malgré leur volonté de dialogue, ils sont incapables de l’entendre, figés dans des convictions, endoctrinés par une société sophistiquée, soumise à la figure patriarcale et toute-puissante de <strong><em>leur Président</em></strong>. Les hommes et femmes de cette histoire semblent détachés et éloignés de ce qui constitue l’essence même de toute relation à autrui : la reconnaissance –chez l’autre- d’une similitude de condition et même de destin, l<strong>a condition humaine</strong>.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Daniela_et_chris_avignon_15-1464129198" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/320569/daniela_et_chris_avignon_15-1464129198.jpg"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Rachel_photo_avignon_15-1464129298" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/320570/rachel_photo_avignon_15-1464129298.jpg"></p> <p>  </p> <p> <u><em><strong>Bio express des actrices et des acteurs du projet:</strong></em></u></p> <p>  </p> <p> <strong>Daniela MORINA PELAGGI</strong>, <u>auteur, metteur en scène et comédienne</u> –  <em>Rôles de la maîtresse du président et de la mère. </em></p> <p>  </p> <p> <img alt="Photo_danielaa2-1464041970" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/320029/photo_danielaa2-1464041970.jpg"></p> <p>  </p> <p> Daniela débute le théâtre dans la communauté italienne du Bas-Valais, en Suisse. A 19 ans, elle entreprend un cursus universitaire en sciences-politiques tout en poursuivant l’une de ses activités de prédilection - l’écriture - avant de se consacrer exclusivement aux arts de la scène. Elle est engagée par la compagnie Alexandre Païta à Genève où elle jouera entre autre sous la direction de Jean-Pierre Raffaelli des textes de Ramuz, Cingria, Roud ou dans Richard III de Shakespeare.</p> <p> En 2012 elle intègre la 2ème année du <strong>Cours Florent</strong> à Paris,  où elle travaille des rôles particulièrement intenses.</p> <p> Après avoir créé en 2013 la Compagnie Hic et Nunc, elle écrit et met en scène <strong>«Enfants de…», un conte familial qu’elle présente avec succès au théâtre de l’Aktéon de Paris</strong>. Par ailleurs, elle met en scène «<strong>L’homme qui monte sur scène » de Georges Homsy</strong> qui se joue à l’Auguste Théâtre à Paris de septembre à décembre 2014.    </p> <p>  </p> <p> En octobre 2015, elle <strong>met en scène au Théâtre des Grottes de Genève « Le médecin malgré lui »</strong> pour la Compagnie Alexandre Païta. Elle joue également dans cette pièce  ainsi que dans le « Médecin volant » mis en scène par Alexandre Païta.</p> <p>  </p> <p> En juillet 2015, elle présente au Festival d’Avignon OFF sa dernière création <strong>« Dans les entrailles de la terre (où les hommes cachent leur misère) » </strong>qu’elle écrit et met en scène et qu’elle reprend au printemps 2016 au Théâtre de Ménilmontant. Fort de ce succès, la Compagnie Hic et Nunc décide de retourner avec cette pièce au « Théâtre des Corps Saints » pour l’édition 2016 du Festival OFF d’Avignon, toujours dans le rôle de la maîtresse du président et de la mère.</p> <p>  </p> <p>   </p> <p>  </p> <p> <strong>Julien JACQUERIOZ, </strong><u>comédien</u> – Rôle du détenu.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Photo_julien_jacquerioz2-1464041833" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/320025/photo_Julien_jacquerioz2-1464041833.jpg"></p> <p>  </p> <p> Tout en se formant dans le travail social, il est engagé en 2008 comme assistant de <strong>Mathieu Bertholet pour la création de <em>Case Study House1 to 5</em> au théâtre du Grütli à Genève. </strong></p> <p>  </p> <p> De 2010 à 2013, il se forme à la HETSR - la <strong>Manufacture – de Lausanne</strong>; formation pour laquelle il reçoit le Prix d’étude d’art dramatique de la Fondation Friedl Wald (2011 et 2012).</p> <p>  </p> <p> Depuis sa sortie, <strong>il a collaboré entre autre avec Mathieu</strong> <strong>Bertholet</strong>, sur des textes de Ramuz <em>Berthollet </em>et <em>Derborence</em>; avec <strong>S. Verdon</strong> pour le spectacle <em>The Box 1 </em>; <strong>avec Denis Maillefer</strong> pour <em>Je vous ai apporté un disque </em>; <strong>avec Alexandre Doublet</strong> <strong>sur <em>Les Histoires d’A – Andromaque</em></strong> de Racine, pièce qui s’est jouée entre autre <strong>au Théâtre du Crochetan, à Forum Meyrin ou à l’Alambic </strong>; avec <strong>Arpad Schilling pour PROvocation au Théâtre de Vidy ainsi que dans la programmation du Festival d’Avignon, au cloître Saint-Louis.</strong></p> <p>  </p> <p> <strong>Il participe à des projets de recherche auprès de Robert Cantarella, Christian Geffroy Schlittler, Jean-Yves Ruf ou encore Alain Françon.</strong></p> <p>  </p> <p> Il jouera lors de l’édition 2016 du Festival OFF d’Avignon, <strong>« Dans les entrailles de la terre », </strong>dans le rôle du détenu.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Christopher CAULIER,</strong> <u>comédien</u> – <em>Rôle du gardien et du président</em></p> <p>  </p> <p> <img alt="Photo_christopher2-1464041929" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/320027/photo_christopher2-1464041929.jpg"></p> <p>  </p> <p> Formé au Conservatoire National d’art dramatique de Nîmes puis au Cours Florent à Paris, Christopher à joué le rôle principal de la pièce « Captives » de Sonia Leval, d’après le best-seller « Femmes de dictateurs » de Diane Ducret. Il a aussi tourné dans le court-métrage « La nuit du vendredi » de Stéphane Villeneuve, présenté au Festival du court-métrage de Clermont-Ferrand.  </p> <p>  </p> <p> Il participe au Festival OFF d’Avignon 2015 dans la pièce « <strong>Dans les entrailles de la terre (où les hommes cachent leur misère) »</strong>, ainsi qu’au Théâtre de Ménilmontant en mars 2016 et à sa reprise à Avignon, dans le rôle du gardien et du Président.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Rachel DUC, </strong><u>comédienne</u> – <em>Rôle de l’agent </em></p> <p>  </p> <p> <img alt="Photo_rachel2-1464041945" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/320028/photo_rachel2-1464041945.jpg"></p> <p>  </p> <p> Rachel est passionnée de théâtre depuis son enfance en Suisse, son pays natal.</p> <p>  </p> <p> Elle a entre autre interprété Elisabeth dans l’adaptation de <strong>Richard III</strong> de Shakespeare, mis en scène par Jean-Pierre Raphaëlli pour la Compagnie Alexandre Païta à Genève.  </p> <p>  </p> <p> Récemment en séjour de six mois à Bristol, elle participe a deux pièces, <strong>« The Chair »,</strong> une comédie absurde écrite et mise en scène par Maddalena Marzola, puis dans <strong>« Atlantide 14 »,</strong> pièce écrite par Corinne François-Denève, pour la société française de Bristol.</p> <p>  </p> <p> Il participe au Festival OFF d’Avignon 2015 dans la pièce « <strong>Dans les entrailles de la terre (où les hommes cachent leur misère) »</strong>, ainsi qu’à sa reprise à Avignon, dans l’agente.</p> <p>  </p> <p> Par ailleurs, elle remporte en 2015, le concours de plaidoirie Corneille, organisé par le théâtre du Loup et la faculté de droit de l’Université de Genève.</p> <p>  </p> <p> En parallèle de son parcours au théâtre, Rachel obtient le certificat de spécialisation en matière d’avocature.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p>