Fukushima, off the record

<p> <strong>Notre objectif : </strong></p> <p>  </p> <p> Depuis 3 ans, une <strong>bataille de l’information</strong> fait rage au Japon. D’un côté, le gouvernement semble minimiser l’impact de la catastrophe qui a frappé le pays le <strong>11 mars 2011.</strong> De l’autre, les victimes qui se mobilisent via des mouvements citoyens et créent leur propre information. En tant que (futurs) journalistes, nous voulons nous rendre <strong>sur place</strong> afin de rendre compte de <strong>ce fossé</strong> qui se creuse entre les autorités et la population.</p> <p>  </p> <p> En Belgique, nous ne disposons pas d'informations suffisantes pour comprendre et analyser la <strong>complexité</strong> de la situation. Nous voulons aller sur le terrain pour sortir du <strong>brouillard communicationnel</strong> et pour cela, nous avons besoin de vous.</p> <p>  </p> <p> <img alt="115660_vignette_japan-nuclear" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/68398/115660_vignette_japan-nuclear.jpg"></p> <p> <em>(Dessinateur : Michel Kichka)</em></p> <p>  </p> <p> Ce problème que connaît Fukushima n’est pas nouveau ; chaque<strong> catastrophe nucléaire</strong> (Tchernobyl, Three Mile Island,...), a connu les mêmes conséquences : <strong>désinformation</strong> et création de mouvements contestataires au sein du peuple. Ce sujet concerne tous les pays qui possèdent des centrales nucléaires sur leur territoire. En Belgique, en Europe, nous sommes susceptibles, nous aussi, d'être confrontés à une telle situation ... dans 1 mois, 1 an, 10 ans.</p> <p>  </p> <p> Dans le cadre de nos études, nous collectons et nous analysons des articles sur ces stratégies de communication. Cependant, nous avons besoin de les <strong>mettre en perspective,</strong> de récolter des éléments concrets, des témoignages de personnes directement impliquées, et surtout de les confronter.</p> <p>  </p> <p> Dépassons ensemble la<strong> juxtaposition des faits,</strong> le simple "état des lieux" afin de comprendre et de mettre en regard les enjeux liés à cette guerre de la communication qui sévit depuis le 11 mars 2011 au Japon.   </p> <p>  </p> <p> <img alt="Cover" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/68382/cover.jpg"></p> <p> <em>(Shinzo Abe: "Il n'y a pas de quoi s'inquiéter" Source: BBC News</em></p> <p> <em>Citoyen: "Ils nous tuent lentement. C'est ça qui me met en colère" Source: MailOnline )</em></p> <p>  </p> <p> <strong>Le fond et la forme</strong> : </p> <p>  </p> <p> A travers un reportage vidéo d'une quinzaine de minutes que nous diffuserons en janvier 2015, nous vous ferons entendre <strong>ces différentes voix</strong> du Japon d'aujourd'hui : de la personnalité politique, pro ou antinucléaire, à la mère de famille relogée après la catastrophe, en passant par les initiatives et <strong>collectifs citoyens. </strong></p> <p>  </p> <p> Au-delà de ce reportage, nous voulons vous emmener avec nous tout au long de la construction du projet et du tournage, de nos découvertes et de<strong> nos interrogations</strong>. Via des articles sur notre blog, photos, tweets, vidéos et un maximum d'interactions avec les réseaux sociaux, nous vous proposons de faire partie d’une vraie aventure qui nous emmènera de la Belgique au Japon pour un<strong> tournage en juillet</strong>, et vers une diffusion en janvier. Embarquez avec nous dès maintenant !</p> <p>  </p> <p> Pour nous suivre au quotidien rendez-vous sur notre page <a href="https://www.facebook.com/fukushimaofftherecord" target="_blank">Facebook</a> !</p> <p>  </p> <p> <strong>Qui sommes-nous ?</strong></p> <p>  </p> <p> <img alt="Profilepic" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/68425/profilepic.jpg"></p> <p>  </p> <p> Nous sommes étudiants en journalisme à l’IHECS (Bruxelles). Depuis septembre, nous sommes réunis autour de ce<strong> projet commun</strong> qui est l'aboutissement de notre parcours étudiant avant la vie professionnelle.</p> <p>  </p> <p> En quelques lignes, <strong>Simon </strong>c’est le Charlie de ces dames ! Féru de culture japonaise, il parle japonais, lit japonais, respire japonais. Après avoir vécu 5 mois sur place, le Japon est devenu son pays de cœur. Un atout majeur pour obtenir des contacts et préparer le tournage.  </p> <p>  </p> <p> <strong>Alice</strong>, ou la main de fer dans un gant de velours, est une petite blondinette douce et sympathique. Celle-ci se révèle être une vraie machine de guerre pour mener à bien les projets dans lesquels elle s’engage. L’une de ses devises : “Start now, not tomorrow”.    </p> <p>  </p> <p> <strong>Bérangère</strong>, la caméraman du groupe, est positive en toute situation. Son caractère calme amène douceur et équilibre au sein de notre bande de joyeux lurons.</p> <p>  </p> <p> <strong>Pauline</strong>, joyeuse effrontée, a une volonté sans faille ! Sa motivation la pousse à toujours creuser pour obtenir des informations.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Image_12" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/68213/Image_12.png"></p> <p> <em>(Carte de la préfecture de Fukushima indiquant les zones contaminées en millisievert</em><em>) </em></p> <p> <em>Source : Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire.</em></p> <p>  </p> <p> <strong>Itinéraire : </strong></p> <p>  </p> <p dir="ltr"> Fin juin, notre avion s’envolera de Zaventem (Bruxelles) pour se poser à Narita (Tokyo). Une fois arrivés sur place, <strong>Tokyo </strong>deviendra notre <strong>principale base opérationnelle.</strong> Là-bas, nous rencontrerons différents acteurs liés au secteur du nucléaire japonais : des correspondants français, des membres de mouvements citoyens, ou encore des personnalités politiques.</p> <p dir="ltr">  </p> <p> Par la suite, nous avons prévu de nous rendre dans la<strong> préfecture de Fukushima</strong> via le TGV local (Shinkansen) pour couvrir  les villes autour de la zone sinistrée, elles aussi touchées par les radiations. Nous y interviewerons les <strong>populations locales</strong> sur leurs conditions de vie ainsi que les mouvements citoyens formés après la catastrophe. Enfin, nous retournerons à Tokyo pour rencontrer des contacts et sources diverses avant de reprendre l’avion et de quitter le pays.  </p>