HUELLAS

<p> <strong>HUELLAS révèle l’invisible du spectacle flamenco.</strong></p> <p> <strong>HUELLAS</strong> c'est une exposition sur cette énergie ancestrale et vitale qui habite les artistes du flamenco.</p> <p> Le jour du vernissage avec votre soutien il sera possible de capter encore une fois cette belle énergie en direct le temps d'une performance.</p> <p>  </p> <p> <strong>Danse de tempérament l</strong>e flamenco est d’une grande richesse qui puise au plus profond des émotions pour les exprimer sur scène. La danse (El Baile), dans l’histoire, arrive après le chant (El Canto). Le chant comme exutoire était utilisé comme un langage et un moyen de rébellion, il permettait de dénoncer l’oppression et les souffrances du peuple. Comme un prolongement de l’esprit, le corps du danseur vient incarner les paroles du chanteur. Pris dans la ferveur du chant et de l’histoire le danseur exprime avec force et violence, douleur et souffrance ses origines, son passé, son existence. <strong>La danse va  au-delà  des mots comme pour exprimer l’inexprimable</strong>. Le danseur vient faire lien entre terre et ciel. Il puise dans le sol la force, à la frappe des talons, pour aller l’offrir au ciel avec les mains. Il s’ancre au plus profond de la terre pour en extraire le suc émotionnel en témoignage d’une certaine condition humaine de ses ancêtres. Le sol devient l’interface entre passé et présent où le danseur vient se nourrir.</p> <p> <img alt="Huellas_perf._22-07-11__329_-1425229293" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/168274/Huellas_Perf._22-07-11__329_-1425229293.JPG"></p> <p> C.P. © D.Di Marcantonio</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> Pascal MAHAUD DE LA CONTRIE travaille sur cet ancrage à la terre, ce sol où les danseurs puisent dans la force tellurique. C’est le «creuset» ancestral où sont mélangés joie, souffrances et amour, d’où s’exprime toute l’émotion.</p> <p> Entre force et légèreté́ la frappe vient inciser, tracer ou effleurer afin d’estampiller cette énergie dans le papier. <strong>HUELLAS en matérialise l’empreinte sonore.</strong> Le choix de la gravure comme technique d’impression permet de travailler sur l’empreinte dans son expression la plus brute afin de garder toute son intensité, de la récupérer dans son intégralité́ et de la retranscrire sur papier.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>La description technique du projet</strong></p> <p> C’est au cours de son cheminement que le projet HUELLAS à susciter beaucoup d’intérêts et à rassembler autant de partenaires, qu’ils soient photographe, plasticien, graveur, technicien, chanteur, danseur, musicien. Que ce soit par son originalité plastique et/ou pour son expérience sensationnelle les acteurs ont suivi la progression jusqu’à aujourd’hui.</p> <p> Deux techniques de gravure sont abordées dans le projet, une impression directe et une impression traditionnelle à la presse.</p> <p> <img alt="Artn_m_2010__21_-1425225484" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/168249/ArtN_m_2010__21_-1425225484.JPG"></p> <p> C.P. © D.Di Marcantonio</p> <p>  </p> <p> <strong>L’impression directe est réalisée en public sous la forme d’une performance avec la Maison de la Gravure Méditerranée. </strong>Le principe est d’encrer une plaque de bois de la taille de la scène où l’on vient poser une feuille de papier de <strong>2,10m x 1,51m</strong> afin que les danseurs puissent évoluer dessus. Au-delà de la performance les danseurs ont besoin d’un plateau scénique et le groupe flamenco d’un équipement sonorisé pour se produire. La performance nécessite une assistance en gravure au vu des manipulations et de la préparation que demande chaque passage sur une feuille. Le temps de la performance peut varier selon les endroits où elle se produit. Cette variation permet de faire plus ou moins de passage.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Artn_m_2010__52_-1425225547" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/168250/ArtN_m_2010__52_-1425225547.JPG"></p> <p> C.P. © D.Di Marcantonio</p> <p>  </p> <p> Dans le cas de l’impression traditionnelle vient s’ajouter la manipulation de la presse, réalisée en public pour quelques tirages également avec l’atelier Gyrinus. Après un passage de danseur ou leurs empreintes ont marqué la matière (carton, bois ...), la mobilisation est plus longue au vu de la préparation de la plaque et du passage à la presse à gravure. Le plus gros de la production se fait en atelier après la performance. Certaines matières étudiées à titre expérimental pour récupérer ces empreintes ont eu une durée limitée au fil des passages à la presse. Ceci a généré la répétition de la performance pour fabriquer d’autres plaques.</p> <p> <img alt="Artn_m_2010__53_-1425225619" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/168254/ArtN_m_2010__53_-1425225619.JPG"></p> <p> C.P. © D.Di Marcantonio</p> <p> Une fois les plaques marquées, un travail de recherche et de composition s’élaborent en atelier. Un travail où l’intervention de l’artiste, Pascal MAHAUD DE LA CONTRIE, est plus prégnante, choix des plaques, des formes, des couleurs. Ces recherches en atelier viennent en contre point du travail en impression directe où l’intervention de l’artiste est quasi inexistante. Ce dialogue entre les compositions vient interroger la place de l’artiste et le rayonnement de l’œuvre</p>