L'Assemblée, le film

<p><strong>Grâce à la collecte réussie, le film sort en salles le 18 octobre</strong></p><p><strong>Toutes les avant-premières, les projections débat sur le site de </strong></p><p><a target="_blank" href="http://www.lassemblee-lefilm.fr">L'Assemblée </a></p><p>Des débats à Paris à l'Espace St michel permettrons de poursuivre chaque soir la réfléxion sur le renouvellement de notre démocratie. Tout sur  <a target="_blank" href="http://www.lassemblee-lefilm.fr/apres-le-18-octobre/">les débats à Paris</a></p><p> </p><p> </p><p> </p><p><img alt="Aff_def_de_def-1505987524" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/452404/aff_def_de_def-1505987524.jpeg"></p><p>Nous avons une autre fantastique nouvelle  à vous annoncer :</p><p> </p><p><u><strong><em>L’ASSEMBLEE </em>EST SÈLECTIONNÉ AU FESTIVAL DE CANNES DANS LA PROGRAMMATION  DE L’ACID !</strong></u></p><p> </p><p>Pour que cette exposition profite au maximum au film, il va nous falloir faire <u>une copie du film (DCP) sous-titrée en anglais</u>. Il va nous falloir  imprimer rapidement <u>des visuels (affiche, flyers, dossier de presse…). </u> Nous estimons les coûts liés à cette programmation cannoise et à la diffusion du film à l’étranger à environ 8 000 euros.</p><p> </p><p><strong>C'EST POURQUOI NOUS PROPOSONS UN NOUVEL OBJECTIF DE 33 000 EUROS! </strong></p><p> </p><p><strong>EN SOUTENANT AUJOURD’HUI <em>L’ASSEMBLÉE,</em> VOUS AIDEREZ TRÈS CONCRÈTEMENT À SON EXPOSITION AU FESTIVAL DE CANNES ET PAR CONSÈQUENT À SA DIFFUSION EN FRANCE ET À L’ÉTRANGER !</strong></p><p> </p><p> </p><p><strong>Qu’est ce que l’Acid ? : </strong></p><p><strong>A</strong>ssociation du <strong>C</strong>inéma <strong>I</strong>ndépendant pour sa <strong>D</strong>iffusion. Depuis 1992, cette association de cinéastes, soutient la diffusion en salles de films indépendants et singuliers tant par leur réalisation que par leur conditions de production et œuvre à la rencontre entre les films, leurs auteurs et les spectateurs. La force du travail de l’ACID repose sur son idée fondatrice : le soutien par des cinéastes de films d’autres cinéastes, français ou étrangers.</p><p>Pour en savoir plus <a href="http://www.lacid.org/-Presentation-">http://www.lacid.org/-Presentation-</a></p><p> </p><p>En plus de soutenir la diffusion de films en France dans plus de 280 salles de cinéma, l’Acid a une programmation de 9 films à Cannes chaque année.</p><p> </p><p><strong><em>L’Assemblée </em></strong>a été choisi parmi plusieurs centaines de films par un comité de programmation  composé de réalisatrices et de réalisateurs : dans ce comité, à l’inverse de beaucoup d’autres, ni chef ni président qui auraient le dernier mot, mais une égalité entre les différents membres.</p><p>Être présent à Cannes, dans le cadre de cette programmation Acid, est d’une part tout à fait cohérent avec le sujet du film et la manière dont il a été fabriqué et d’autre part une immense chance pour sa visibilité,  sa future exposition dans les salles de cinéma en France et pour sa circulation dans les festivals à l’étranger. Il sera vu par des exploitants, la presse nationale et internationale et de nombreux responsables de festivals étrangers. L’exigence de renouvellement démocratique énoncée de mille manières et à plusieurs reprises sur la place de la République par <em><strong>Nuit debout,</strong></em> pourra à travers cette programmation cannoise se faire entendre en dehors de nos frontières.</p><p> </p><p><strong>Résumé du film </strong></p><p> </p><p>Il y a tout juste un an, des citoyens se réunissaient place de la République pour lutter contre la loi El Khomri, mais aussi pour inventer une nouvelle manière de faire de la politique. <em>Nuit Debout</em> a ainsi fait vivre une nouvelle forme d’assemblée citoyenne et démocratique, sans représentant et sans chef en essayant de redonner la parole à chacun et de créer une nouvelle forme de collectif.</p><p>Le film raconte comment cette Assemblée si particulière a pris forme et comment la commission en charge de son organisation a essayé de la faire vivre tout au long du printemps 2016.</p><p> </p><p><strong>Genèse du film </strong></p><p>Présente comme citoyenne dès les prémisses de Nuit debout, je n’ai pas résisté le 1er avril 2016 - 32 mars selon le calendrier Nuit debout -  à prendre une caméra. Il n’y a rien à faire, mon rapport au monde passe par le fait de le filmer. Je ne savais pas ce qui était en train de se passer sur cette place de la République mais je comprenais que c’était extraordinaire et méritait d’être raconté, autrement et indépendamment des médias qui n’en retenaient souvent que le plus spectaculaire.</p><p> </p><p>Très vite, j’ai pensé que pour raconter Nuit debout, il fallait laisser du temps au temps et venir tous les jours sur la place. Forcément, il n’y aurait pas de projet écrit au préalable, pas de temps de préparation et donc pas de possibilité d’être financé en amont. Il faudrait tout improviser sur une durée indéterminée. Pour moi habituée à repérer, écrire et préparer, c’était un plongeon dans l’inconnu. Mais j’ai décidé de le tenter et de laisser de côté toutes mes activités pour me consacrer à ce récit.</p><p>C’était ma façon de participer et de m’engager. Il faut dire aussi que je retrouvais à Nuit debout, une problématique qui m’obsède comme citoyenne et qui fait le cœur de mon cinéma depuis 25 ans : comment construire quelque chose ensemble tout en considérant chacun dans sa singularité? Comment réinventer le collectif ?</p><p> </p><p>Cette question résonnait de mille manières à Nuit debout. Rapidement j’ai choisi de l’aborder à travers ce qui faisait le cœur battant de ce mouvement,  la parole et sa circulation, c’est à dire concrètement  l’assemblée et la commission qui avait en charge son fonctionnement. C<strong>omment parler ensemble sans parler d’une seule voix?  </strong>Telle était une des questions de Nuit Debout, telle serait la question du film<strong>. </strong></p><p> </p><p>Après le tournage effectué sans aucun financement, je me suis rapproché d’un producteur, Pascal Deux (production Buddy Movies). Ensemble nous avons trouvé des solutions pour entreprendre dans un premier temps le montage du film.</p><p>Mais aujourd’hui, un apport financier extérieur  nous est indispensable pour terminer le film  : montage son, musique, mixage, étalonnage, sortie du DCP (support du film en salles), etc.  Ce qui représente, en comptant au plus juste, un minimum de 25 000 euros. </p><p> </p><p>Parce qu’il ne faut pas laisser aux seuls médias le récit de l’actualité, parce qu’il est important que les cinéastes puissent réaliser des films sur notre histoire en train de se faire, <strong>nous faisons appel à un financement citoyen, seul capable de rendre possible ce type de films réalisés dans l’urgence.</strong></p><p> </p><p><img alt="Capture_d__cran_2017-03-13___18.20.21-1489425714" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/402345/Capture_d__cran_2017-03-13___18.20.21-1489425714.png"></p><p> </p><p><strong>Le film :</strong></p><p> </p><p>Comme mes autres longs-métrages, <strong><em>Histoire d’un secret</em></strong>, <strong><em>Entre nos mains</em> </strong>ou <strong><em>À ciel ouvert</em></strong>, <strong><em>L’assemblée </em></strong>est un documentaire, ce n’est pas un reportage. Il ne parle pas « sur », il raconte. Ce film est le récit d’un événement mais aussi une tentative de  mise en récit d’une réflexion et d’un questionnement. Sous la forme apparente d’une chronique, en alternant scènes d’assemblée et scènes de commission, moments de vie, de déclamation, d’échange et de réflexion, il raconte comment cette incroyable assemblée de Nuit debout a pris forme, comment elle a permis à des citoyen-n-es de reprendre la parole et combien son organisation et son fonctionnement ont posé de questions. Au passage, on y découvre les problématiques essentielles qui ont traversé le mouvement. Tout cela au milieu des éléments hostiles qui ont fait le lot quotidien du mouvement  : irruptions récurrentes et souvent violentes de la police, difficultés logistiques, météo particulièrement peu clémente... </p><p>J’ai construit le film sans interview, sans voix off, de manière à laisser une place au specta-teur-trice et à lui permettre de s’interroger et de penser cette <em>ré-invention</em> d’une assemblée démocratique que fut, est et sera Nuit debout.</p><p> </p><p> </p><p> </p><p><img alt="Capture_d__cran_2017-03-13___18.31.19-1489426311" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/402358/Capture_d__cran_2017-03-13___18.31.19-1489426311.png"></p><p> </p><p> </p><p><strong>Destination du film :</strong></p><p> </p><p>En France</p><p>J’ai réalisé ce documentaire pour le cinéma, ce lieu où l’on voit les films à la fois seul et à plusieurs. Une fois terminé (juin 2017), il pourra  être diffusé dans les nombreuses salles art et essai de France, qui ont déjà passé plusieurs de mes films, connaissent et suivent mon travail. Après les projections, il y aura des débats, en ma présence ou en présence de « deboutistes ». Ainsi l’agora pourra se prolonger dans la salle avec les specta-teurs-trices!</p><p>C’est cette vie qui me semble appropriée à ce film : un visionnage collectif qui invite à la parole et prolonge la réflexion. </p><p> </p><p>À l’étranger.</p><p>Ce film est bien sûr destiné aussi aux nombreux festivals de cinéma. Là où il sera sélectionné, il pourra faire résonner  cette expérience de Nuit debout avec d’autres expériences démocratiques originales ayant eu lieu ces dernières années sur d'autres places, dans d’autres villes, dans d’autres pays.</p><p> </p><p> </p><p><strong>Qui est Mariana Otero ?</strong></p><p> </p><p> </p><p><img alt="Aco_1_copyright_romain_baudean-1489058926" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/400990/ACO_1_COPYRIGHT_ROMAIN_BAUDEAN-1489058926.jpg"></p><p> </p><p> </p><p>Née en 1963, Mariana Otero, après des études de cinéma à l’IDHEC, se passionne pour le documentaire. Elle réalise plusieurs films pour Arte dont <strong><em>Non Lieux </em></strong>et <strong><em>La loi du collège </em></strong> qui  deviendra le premier feuilleton documentaire de la chaîne. Entre 1995 et 2000 elle vit au Portugal où elle réalise <strong><em>Cette télévision est la vôtre </em></strong>. En  dévoilant le fonctionnement de la plus grande télévision commerciale du pays la <em>SIC</em>, ce film créera une énorme polémique. Puis elle revient en France et se tourne vers le cinéma avec <strong><em>Histoire d’un secret </em></strong>. Ce film, au terme d’une enquête sur un secret de famille, révèle un tabou politique et social.  Il sera primé dans de nombreux festivals internationaux. En 2010, elle réalise <strong><em>Entre nos mains </em></strong>qui raconte comment des salariées découvrent une nouvelle liberté en essayant de transformer leur entreprise en coopérative. Ce film sera nommé aux César du Meilleur Documentaire en 2011.</p><p>En 2013, elle réalise  <strong>A<em><strong> </strong>ciel ouvert </em></strong> un film qui permet de comprendre la vision singulière du monde d’enfants psychiquement et socialement en difficulté. En prolongement du film, elle écrit avec Marie Brémond le livre <em><strong>A ciel ouvert, entretiens</strong>. </em>( <a target="_blank" href="http://www.marianaotero.com/biographie">plus d'éléments sur sa bio-filmographie</a> )</p><p> </p><p><strong>Ce que la presse dit des films de Mariana Otero : </strong></p><p> </p><p>A propos d’<strong><em>Histoire d’un secret</em></strong> sorti en 2003</p><p><a target="_blank" href="http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=18355405&amp;cfilm=44954.html">voir la bande annonce</a>  <a target="_blank" href="https://www.universcine.com/films/histoire-d-un-secret">voir le film</a></p><p><em>« Un documentaire pareil, aussi dense, digne et délicat, se doit d’être vu deux fois…A elle seule la première vision est une expérience émotionnelle rare, entraînant des secousses intérieures tenaces. Mariana Otero éveille les consciences…Au terme de l’enquête, l’histoire de son secret devient l’histoire de notre secret. Un secret politique et social que l’on a honte d’avoir oublié. »</em></p><p>Marine Landrot Télérama</p><p> </p><p>A propos de <em><strong>Entre nos mains</strong></em> sorti en 2010</p><p><a target="_blank" href="http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19141950&amp;cfilm=180622.html">voir la bande annonce</a>    <a target="_blank" href="https://www.universcine.com/films/entre-nos-mains">voir le film</a> <a target="_blank" href="http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19141950&amp;cfilm=180622.html"> </a></p><p><em>« Sur un matériau a priori austère (...), la cinéaste a réussi un petit bijou de film, aussi politique que théâtral, aussi drôle que dramatique, autant ancré dans le réel le plus âpre que décollant vers le cinéma et la fiction……Pas de doute, Mariana Otero est une cinéaste hors pair. »</em></p><p>Serge Kaganski. Les Inrockuptibles</p><p><em>« Moment mélancolique et magnifique »</em></p><p>Pierre Murat Télérama</p><p><em>« Ce film admirable est parcouru de long en large par les thèmes de l'émancipation et du fait de disposer de soi-même, mais il l'est doublement dans la mesure où c'est autant une convocation du corps social que du corps féminin »</em></p><p>Arnaud Hée Critikat.com </p><p> </p><p>A propos d'<strong><em> À ciel ouvert </em></strong> sorti en salles en 200</p><p><a target="_blank" href="http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19539550&amp;cfilm=220024.html">Bande annonce</a>    <a target="_blank" href="http://www.universcine.com/films/a-ciel-ouvert">pour voir le film </a></p><p><em>« En filmant les enfants psychotiques, la réalisatrice renouvelle l’apprentissage du regard. Sur la folie d’abord mais aussi sur le documentaire et le rôle de celui qui tient la caméra.</em></p><p><em>Voici une cinéaste pour qui chaque mouvement de caméra est bel et bien, et résolument une affaire de morale. »</em></p><p>Christophe Kantcheff,Politis</p><p><em>« Le nouveau documentaire de la réalisatrice de <strong>Histoire d’un secret </strong> et  <strong>Entre nos mains</strong>  arrive magnifiquement à se hisser à la hauteur du mystère de ce qui s’y joue : celui de la folie, et de la singularité de chacun de ceux qui en sont atteint. »</em></p><p>Jean Michel Frodon, Slate.fr</p><p> </p><p>A propos de <em><strong>La loi du collège</strong></em> feuilleton documentaire sorti sur Arte en 1997</p><p><a target="_blank" href="https://www.youtube.com/watch?v=gBIglhzlKK8">bande annonce</a></p><p><em>« Quand Mariana Otero dit « je suis lente », elle ne minaude pas. La jolie brune prend le temps de filmer comme d’autres celui de vivre. A trente et un ans, elle a ce talent rare, de savoir raconter des histoires et surtout celui primordial d’attendre qu’elles se produisent. »</em></p><p>Catherine Monroy, Libération</p><p> </p><p>A propos de <strong><em>Cette télévision est la vôtre</em></strong> sorti sur Arte en 1997</p><p><em>« Tout ce que vous avez voulu toujours savoir sur TF1 et que la SIC vous révèle. La SIC ? une télé privée portugaise. » </em></p><p>Alain Rémond, Télérama </p><p><em>« Le documentaire se regarde comme une fiction riche de ses personnages bien campés saisis en plein travail, de ses dialogues, de ses suspenses. » </em>Caroline Brizard Le nouvel observateur</p><p> </p><p> </p><p><strong>Qui est Pascal Deux, le producteur ?</strong></p><p> </p><p><em>"Je suis cinéaste et  réalisateur de fictions radiophoniques sur France Culture et France Inter.(</em><a target="_blank" href="http://%20http://pascaldeux.com/biographie">plus d'éléments sur sa bio-filmographie</a>)</p><p><em>J’ai créé <strong>Buddy Movies</strong>, il y a une vingtaine d’années à l’occasion de la réalisation de mon long métrage documentaire <strong>Noble Art</strong>, sorti en salles en 2004. (</em><a target="_blank" href="https://www.universcine.com/films/noble-art">voir le film</a> <a target="_blank" href="http://www.dailymotion.com/video/xpx75y_noble-art-bande-annonce-vf_shortfilms">voir la bande annonce</a>)</p><p><em>Par la suite j’ai produit ou co-produit des films de compagnons de route, notamment <strong>El puesto</strong>, long métrage documentaire d’Aurélien Lévêque sorti en salles en 2012 et  <strong>John Le carré</strong> documentaire sur le grand écrivain anglais, réalisé par Marc Jappain diffusé sur FR3 et dans de nombreux pays étrangers.</em></p><p><em>En 2013, je me suis lancé dans l’édition du livre de Mariana Otero et Marie Brémond, <strong>À ciel ouvert, entretiens </strong>qui venait prolonger le film de Mariana  <strong>À Ciel ouvert.</strong> Ce livre a été vendu à plus de 7000 exemplaires, Il  a été traduit en anglais et en espagnol. </em></p><p><em>Depuis son origine, je conçois <strong>Buddy Movies,</strong> comme une petite structure, souple, réactive et engagée, qui doit permettre de  mener à bien des projets atypyques, pour lesquels les modes de financement traditionnels ne sont pas toujours adaptés.</em></p><p><em><strong>"L’assemblée" </strong>le nouvel opus de Mariana Otero fait partie de ces films.</em></p><p><em>Né du jour au lendemain dans l’urgence de filmer ce qui était en train d'arriver, ce film, par essence, ne pouvait être produit de manière classique : il ne pouvait prétendre à aucun des guichets de financement qui exigent que soit déposé un projet de film écrit bien avant le début du tournage. Il avait besoin d'une autre manière de faire. </em><em>C'est pourquoi Mariana Otero m'a proposé son film. </em><em>Et j'ai tout de suite accepté. Que des cinéastes, comme elle, puissent se confronter à des événements imprévus et imprévisibles pour en faire récit, avec un regard de documentariste, regard qui n’a rien à voir avec celui des médias, où la pression des rédactions et des antennes engendre par nature une vision plus formatée des évènements, est à mon sens une nécessité absolue. J’ai aussi senti qu’en filmant Nuit Debout, Mariana Otero allait poursuivre une œuvre, qui film après film, tente de nous aider nous spectateurs, à mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons, en alliant subtilement pensée et émotion.</em></p><p><em>Enfin, qu’une cinéaste comme Mariana Otero, habituée à tourner après des préparations et des écritures minutieuses  ait encore envie de se lancer  dans une aventure cinématographique « sans filet », en prise direct avec le réel, avec le présent, m’a impressionné. Puisqu’elle faisait un pari de réalisation, qu’elle faisait le pari que quelque chose était en train de se passer qui valait la peine d’être raconté, j’ai décidé à mon tour de faire avec elle un pari de production. </em></p><p><em>Pour une petite structure comme <strong>Buddy Movies</strong>, qui à son échelle a déjà engagé des fonds propres et des moyens techniques importants, tant pour le tournage que pour  le montage du film, il est difficile d’aller plus loin sans aide extérieure. C'est pourquoi nous avons besoin de vous." </em></p><p> </p><p> </p><p><img alt="Unknown-1489401925" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/402159/Unknown-1489401925.jpeg"></p><p> </p><p> </p><p><strong>L'équipe de tournage :</strong></p><p> </p><p>"Quand je suis arrivée le 32 mars avec ma caméra,  j'étais seule et je n'avais pas d'ingénieur du son. J'ai très vite compris que filmer cette parole sans la capter avec une perche, dans un espace comme la place de la République au milieu de la circulation  et de la foule,  était impossible. Il fallait absolument que je trouve un  ingénieur du  son qui vienne m'aider avec on matériel. J'ai trouvé alors dans l'urgence  des ami-e-s technicien-ne-s qui se sont disponiblisé-e-s parce qu'ils et elles  aussi pensaient que c'était un mouvement important qu'il fallait prendre le temps de raconter. Au son, deux personnes se sont ainsi succédées sur le tournage : <strong>Aurélien Lévêque </strong> et<strong> Julien Marrant</strong>. Parfois d'autres sont passées donner aussi un coup de main comme <strong>Sophie Tesson </strong>et <strong>Garance Le bars</strong>." <strong>Aurélien Lévêque </strong>après des études à l'école Louis Lumière est  la fois chef opérateur, ingénieur du son, réalisateur et producteur. Il a réalisé des documentaires dont <em><strong>El puesto</strong></em>, sur un paysan aux confins de la Patagonie et, en coréalisation avec Luba Vink, <em><strong>Changement de propriétaire </strong></em>autour de l'association Terre de Liens. Il a produit aussi <em><strong>Killing times </strong></em>de Lydie Wisshaupt. <strong>Julien Marrant a</strong> été projectionniste itinérant pendant 8 ans et est attaché au cinéma militant. Il a réalisé deux documentaires radiophoniques <em><strong>Citizen Beauviala </strong>et </em><em><strong>Naissance et illustration des premiers groupes de vidéo d'intervention </strong>et </em>deux films documentaires sur des jazzmen (<em><strong>Spirit of life ensemble</strong></em> et <em><strong>Nico Morelli)</strong></em>. </p><p> </p><p><strong>Le montage image </strong></p><p> </p><p>Il a été fait par <strong>Charlotte Tourres </strong>à partir du mois d'octobre 2016. <strong>Charlotte Tourres </strong> a fait ses études à Prague et est monteuse depuis 1994. Elle a  monté plus d'une trentaine de documentaires dont  récemment<strong> <em>Saigneurs</em></strong> de Raphaël Girardot et Vincent Gaullier, <em><strong>L'Escale</strong> </em>de Kaveh Bakhtiari, <em><strong>We Don't Care About Music Anyway</strong></em> de Cédric Dupire et Gaspard Kuentz, <em><strong>Champ de Batailles</strong></em> de Edie Laconi et  <em><strong>Night Replay</strong></em> de Éléonore Weber."</p><p> </p><p> </p><p><strong>L'équipe pour ce qui reste à faire et qui sera fait grâce à votre participation : le montage son et la post production</strong></p><p> </p><p>"Pour travailler la matière sonore relativement complexe de ce film, entre porte voix, sono et mégaphone, au milieu du brouhaha et de la circulation,  il faudra un montage son de grande qualité. C'est <strong>Hélène Ducret </strong>qui va s'en charger. <strong>Hélène Ducret</strong> a été monteuse image avant d'être monteuse son sur de nombreux films documentaires ou de fiction dont ceux de Guiraudie, Patricia Mazuy, etc.. </p><p>La bande son du film sera enrichie avec parcimonie par du bruitage quand certains sons manquent ou sont masqués par le brouhaha. C'est <strong>Patrick Martinache </strong>qui s'en chargera. Patrick Martinache  est bruiteur depuis des décennies à la radio et au cinéma. Il a notamment collaboré avec Pierre Tchernia, Jean Christophe Averty, Claude Roland Manuel, Agnés Varda, François Christophe, Claude Guerre...</p><p>Et enfin la musique sera  composée par  <strong>Dominique Massa.</strong>  Compositeur pour France Culture depuis les années 80 ( <em><strong>Hostiles</strong></em>, Prix Italia 2014) il s'est diversifié ensuite vers l'image et le théâtre. </p><p>Le mixage de tous les sons sera effectué par <strong>Nathalie Vidal</strong> avec qui j'ai déjà travaillé en 2012 sur <em><strong>À ciel ouvert. </strong></em>Après des études de piano et de musicologie, Nathalie Vidal a  étudié le son à la  FEMIS. Après avoir travaillé sur les tournages comme  perchman,elle est passée à la post-production, d'abord comme monteuse son puis comme mixeuse. Elle a travaillé sur de nombreux films dont ceux de Agnès Varda, Vincent Dieutre, Nathan Nicholovitch, Philippe Faucon, José Alcala, Claire Simon et Alain Guiraudie,</p><p>Enfin le film sera étalonné par <strong>Aïdan Obrist." </strong>Après des études aux Beaux Arts, <strong>Aïdan</strong> devient chef opérateur sur des projets d'art contemporain, de danse et de théâtre puis réalisateur de documentaires avant de se passionner pour l'étalonnage. </p>