Le Foyer

<p> <u><strong>Le Teaser</strong></u></p> <p>  </p> <p>  </p> <iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="304" src="//cdn.embedly.com/widgets/media.html?src=https%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fembed%2FjKu9RPBR2_g%3Fwmode%3Dopaque%26feature%3Doembed&amp;wmode=opaque&amp;url=http%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3DjKu9RPBR2_g&amp;image=https%3A%2F%2Fi.ytimg.com%2Fvi%2FjKu9RPBR2_g%2Fhqdefault.jpg&amp;key=ff2702755d9749cda571c6d6c2f3eb46&amp;type=text%2Fhtml&amp;schema=youtube" width="540"></iframe> <p>  </p> <p>  </p> <p> <u><strong>Synopsis</strong></u></p> <p>  </p> <p> <strong>Shale</strong> est une jeune femme originaire de la campagne des <strong>Cévennes Ardéchoises</strong>. Elle vit avec ses parents éleveurs de moutons et de chèvres. Ses journées sont calmes et paisibles dans la grande bergerie familiale. Mais la découverte d'une <strong>valise rouge</strong> au milieu d'un champ de thym va bouleverser son existence.</p> <p>  </p> <p> <iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="304" src="//cdn.embedly.com/widgets/media.html?src=https%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fembed%2FM53rgEXc1zw%3Fwmode%3Dopaque%26feature%3Doembed&amp;wmode=opaque&amp;url=http%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3DM53rgEXc1zw&amp;image=https%3A%2F%2Fi.ytimg.com%2Fvi%2FM53rgEXc1zw%2Fhqdefault.jpg&amp;key=ff2702755d9749cda571c6d6c2f3eb46&amp;type=text%2Fhtml&amp;schema=youtube" width="540"></iframe></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <u><strong>Intentions</strong></u></p> <p>  </p> <p> Quel avenir pour le monde rural et la campagne en France ? Pourquoi la jeune génération ne peut, ou ne veut pas, trouver sa place dans ce microcosme pourtant <strong>ancestral</strong> ? Le récit s’articule autour de ces interrogations, à travers une iconographie symbolique et une atmosphère silencieuse, pesante et anxiogène. Le film tend vers<strong> l'onirisme</strong>. Sa construction sera semblable à un songe ou un souvenir lointain et diffus. La jeune femme, <strong>Shale</strong>, est en errance dans son monde en décrépitude. Elle se sent coupable de ne pouvoir prendre la relève et faire la fierté de ses parents. Ceux-ci sont trop usés, et ne songent plus qu’au repos. Ainsi, elle vit dans l'attente du deuil de son univers, qui tombera inévitablement dans l’oubli. Engloutis par les flammes et le vide.</p> <p>  </p> <p> Le lieu d'action prend place dans une grande maison au cœur des<strong> Cévennes Ardéchoises</strong> qui appartient à <strong>un couple d'éleveurs de chèvres et de brebis</strong>. Ce sont le frère et la belle-sœur de mon grand-père maternel. Leur activité s’est grandement réduite ces cinq dernières années, et ses enfants ambitionnent pour la suite, de transformer la bergerie en maison d’hôte. Cette idée, qu’il n’y aura pas de suite après eux, malgré les enfants et les petits enfants, a toujours été présente depuis mon enfance. Cela a toujours attristé mon grand-oncle, qui est le dernier de la lignée des bergers<strong> Barbut</strong>. Tellement ancienne, que lui-même ignore jusqu’à quand remonte leur<strong> patrimoine</strong>. C’est donc sa mélancolie, à l’égard de cette situation et sa dévotion totale pour sa profession et ses bêtes, qui sont le cœur des thématiques que je souhaite aborder plus haut.</p> <p>  </p> <p> <iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="405" src="//cdn.embedly.com/widgets/media.html?src=https%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fembed%2FD-Q_HFluZCE%3Fwmode%3Dopaque%26feature%3Doembed&amp;wmode=opaque&amp;url=http%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3DD-Q_HFluZCE&amp;image=https%3A%2F%2Fi.ytimg.com%2Fvi%2FD-Q_HFluZCE%2Fhqdefault.jpg&amp;key=ff2702755d9749cda571c6d6c2f3eb46&amp;type=text%2Fhtml&amp;schema=youtube" width="540"></iframe></p> <p>  </p> <p> <strong>L’image</strong> dégagera une sensation de <strong>sécheresse</strong>, d’âpreté. La lumière sera à prédominance <strong>crépusculaire</strong>, chaude. Faire de la lumière naturelle notre principal élément de composition ; excepté la séquence du repas qui nécessitera des lumières artificielles, de la diffusion et des réflecteurs. La pièce doit paraître lugubre. Une obscurité dans laquelle des rais de lumière jaillissent pour fouetter le visage des deux personnages. Les décors seront essentiellement tournés dans la commune de <strong>Lablachère</strong> en Ardèche. Nous tournerons également une séquence dans une église de village, avec l'accord du <strong>Père Moïse</strong> pendant qu'il officiera la messe.</p> <p>  </p> <p> Pour <strong>le son</strong>, étant donné que le projet est dénué de dialogues, une focalisation accrue s’exercera autour du lieu d’action. Il accompagnera les personnages, qui même sans dialogue, vivent et respirent. <strong>La bande sonore</strong> doit pouvoir nous faire ressentir la sécheresse des lieux, la chaleur étouffante. Être aussi capable de signifier l’installation du vide et du silence dans le dernier tiers du film. Elle doit être suffisamment forte et évocatrice pour participer pleinement à <strong>l’atmosphère</strong>. Celle-ci a pour moi, une priorité majeure dans tous les travaux que j'entreprends, lors du développement d'un récit. C’est ce qu’il y a de plus important à mes yeux. Lorsqu’un spectateur découvre un film, que les années passent, et qu’il le revoit à nouveau : il se passe quelque chose. Il va se surprendre d'avoir oublié une grande partie de l’histoire, mais de se rappeler clairement d’images et d’une ambiance générale. L’atmosphère est ce qui marque le plus <strong>la mémoire</strong> du spectateur, j’en suis convaincu et c’est pour cette raison que l'essentiel du travail va se focaliser sur cet élément.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Img-2-1466950962" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/333620/IMG-2-1466950962.jpg"></p> <p>  </p> <p> <strong>Le tournage</strong> s'étendra sur trois jours pour ce projet, à la base écrite comme un exercice pour une production à très petit budget. Mais avec néanmoins de fortes ambitions. Notre départ et la location du matériel s'effectuera à <strong>Marseille</strong>, pour ensuite traverser plusieurs départements afin de rejoindre les <strong>Cévennes</strong> et <strong>l'Ardèche</strong>.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong><u>Les Interprètes</u></strong></p> <p>  </p> <p> <strong>Shale</strong> : Dounia Jauneaud</p> <p>  </p> <p> <img alt="13499604_529926653874821_1736832105_o-1466842534" height="288" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/333347/13499604_529926653874821_1736832105_o-1466842534.jpg" width="436"></p> <p>  </p> <p> <strong>Dounia</strong> est née en 1990. Elle s'est formée à Paris en tant que comédienne à l'école d'<strong>Acting International</strong>, et s'ouvre aux méthodes russes et américaines du jeu d'acteur. Elle complète son apprentissage par le biais de diverses formations, telle que la corporalité de l'acteur avec <strong>Laurent Cotillard</strong>. Son désir de Cinéma ne cesse dès lors de s’accroître et s'étend jusqu'à la réalisation. Son ouverture artistique l'a amenée également petit à petit, à élargir son activité à l’écriture de scénarios et à la photographie. Elle navigue, depuis au gré des projets de par la France et au-delà.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Le Père et la Mère</strong> : André et Marie-Thérèse Barbut</p> <p>  </p> <p> <img alt="Couple_photo-1466847293" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/333382/Couple_photo-1466847293.jpg"></p> <p>  </p> <p> <strong>Marie-Thérèse et André </strong>sont tous les deux <strong>éleveurs</strong> de chèvres et de brebis. Leurs principales activités sont l'élaboration de fromages de chèvre, l'entretien d'un potager, la vente d'agneaux et d’œufs de poules. Mariés depuis 1967, ils exercent leur profession depuis maintenant plus de soixante ans dans la bergerie familiale des <strong>Barbut</strong>. Un patrimoine tellement ancien que ses origines se sont perdue dans l'histoire de cette famille. Isolés en bordure de la commune de <strong>Lablachère</strong> en <strong>Ardèche</strong>, ils mènent une existence paisible.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong><u>L'équipe technique</u></strong></p> <p>  </p> <p> <strong>Mickaël Niodo</strong> : Réalisateur/Scénariste</p> <p>  </p> <p> <img alt="12565468_10208626388282654_9215251854018501068_n-1466843924" height="325" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/333355/12565468_10208626388282654_9215251854018501068_n-1466843924.jpg" width="325"></p> <p>  </p> <p> <strong>Mickaël </strong>est né en 1989 à Nîmes. Il a grandi avec une télévision et un magnétoscope. Passant ses week-end à ronger de la bande magnétique et à scruter les programme TV pour enregistrer de nouveaux films à ajouter à sa collection. C'est sa passion pour le cinéma de genre pendant son enfance, qui va se transformer en passion pour le cinéma dans son ensemble durant son adolescence. La découverte de <strong>Shining</strong> à l'âge de 13 ans fut déterminante. Il est issu d'une formation image cinéma, de niveau <strong>Master pro</strong>. Durant cette période il a réalisé et mis en image de nombreux projets de court-métrage de fiction et documentaire. <strong>Polyvalent</strong>, il a déjà officié comme <strong>directeur de la photographie</strong> sur des projets avec caméra numérique, mais également pellicule (16 mm). Actuellement sa principale activité est technicien lumière sur des <strong>séries télévisées</strong> (TF1, France TV...) et dans le spectacle. Également <strong>auteur</strong>, il travaille en ce moment au développement de ses projets : une bande dessinée, un recueil de contes, une mini-série TV et différents courts-métrages.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Anaëlle Cohen</strong> : Assistante-Réalisateur</p> <p>  </p> <p> <img alt="488260_4430987178152_621495115_n-1466844107" height="243" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/333357/488260_4430987178152_621495115_n-1466844107.jpg" width="365"></p> <p>  </p> <p> <strong>Anaëlle</strong> a suivi une formation pour les métiers de <strong>la mise en scène et de la production</strong>. Passionnée par son métier d'assistante mise en scène, elle aime allier création et organisation pour mener à bien des projets artistiques. Elle travaille sur des clips, des courts-métrages et des publicités en tant que première assistante réalisateur et rejoint des équipes mise en scène en qualité de troisième assistante sur des <strong>longs-métrages</strong> et <strong>téléfilms</strong>.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Chjara Fabiani</strong> : Script</p> <p>  </p> <p> <img alt="13682347_10210243114333151_2020163844_o-1468316719" height="301" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/337647/13682347_10210243114333151_2020163844_o-1468316719.jpg" width="295"></p> <p>  </p> <p> <strong>Chjara</strong> quitte sa Corse natale, poussée par des envies de cinéma. C'est après des études de réalisation puis de montage/scripte à l'<strong>IAD</strong> (institut des arts de diffusion) en Belgique, qu'elle décide de cibler son approche au métier de <strong>scripte</strong>, même si le montage et l'écriture restent présent. Elle est à la recherche perpétuelle de ces précieuses collaborations. Ces équipes soudées qui naissent avec les films. Aujourd'hui elle se rapproche de la Corse en s'installant à Marseille. Elle y débute en tant que scripte, mais aussi en assistanat mise en scène sur des séries comme "<strong>Marseille</strong>" de Netflix.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Enzo Zanvit</strong> : Chef Opérateur/Cadreur</p> <p>  </p> <p> <img alt="13536232_10208769436928512_1343256775_n-1466844225" height="250" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/333358/13536232_10208769436928512_1343256775_n-1466844225.jpg" width="377"></p> <p>  </p> <p> <strong>Enzo</strong> est né en 1990, à Suresnes. A 13 ans, il apprend que le Cinéma s'écrit avec un -C majuscule lorsqu'il découvre toute la filmographie de <strong>Stanley Kubrick</strong>. A partir de là, il se passionne pour le 7ème Art. Il passe le Bac en option Audiovisuel en lourd et en facultatif. Il passe deux ans à la fac de Paul Valéry, puis un an à Paris VIII en Art du Spectacle. Il ne validera aucun semestre, préférant "se nourrir" au cours qui lui plaisent en tant qu'auditeur libre. Qu'ils soient prévus pour les Licence 3 ou Master 2. De retour à Ales, il tourne un court métrage<strong> "J'aime les histoires qui finissent mal"</strong>, qu'il finance avec ses propres moyens et en équipe réduite. Il tourne de temps à autre avec la boîte de production Les Films Invisibles. Depuis un an, il se lance dans la critique YouTube avec <strong>"Get Your Kicks"</strong>.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Giulia Zanvit</strong> : Photographe Plateau/Accessoiriste</p> <p>  </p> <p> <img alt="10361500_10153093139803308_932914395366624584_n-1466844314" height="268" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/333359/10361500_10153093139803308_932914395366624584_n-1466844314.jpg" width="297"></p> <p>  </p> <p> <strong>Giulia</strong> est né en 1991 à Alès. Après cinq années à <strong>l’école Supérieure des Beaux-Arts</strong> de Montpellier où elle obtient deux diplômes (DNAP, 2012 ; DNSEP, 2015), elle développe sa pratique dans diverses branches de l’image. À l'issue de ses études, elle <strong>expose</strong> deux fois à Berlin en 2014 (Kunstquartier Bethanien et l’Universität der Künste). Ces expériences Berlinoises confirment sa volonté de ne pas se limiter à un seul <strong>médium</strong>. C’est pourquoi son travail aujourd’hui aborde aussi bien la photographie, le dessin, la peinture et la sculpture à l’image de ses itinérances sur le globe.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Séraphin Quittau</strong> : Son/Musique</p> <p>  </p> <p> <img alt="13325558_818095641657738_8955074933821993214_n-1466844425" height="270" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/333360/13325558_818095641657738_8955074933821993214_n-1466844425.jpg" width="298"></p> <p>  </p> <p> <strong>Séraphin</strong> commence à apprendre la guitare dès l'enfance. Il produit ses premiers morceaux pendant son adolescence avec un enregistreur 8 pistes installé dans sa chambre. Après une étude de la <strong>musique électroacoustique</strong> et des expérimentations de musique électronique, Séraphin suit une formation <strong>Master</strong> de Réalisation sonore à l'image au département SATIS de l'Université de Provence dont il sort diplômé en 2014. Il y étudie et pratique<strong> la composition musicale à l'image</strong> ainsi que <strong>la post-production sonore</strong>. C'est justement dans la fusion entre les disciplines musicales et sonores que Séraphin axe le gros de ses recherches. Il compte a son actif la partition d'une quinzaine de court-métrages.</p>