Les neiges éternelles

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Visuel du projet Les neiges éternelles
Réussi
38
Contributions
10/04/2016
Date de fin
1 580 €
Sur 1 200 €
131 %

Soutenu par

CINEMA GALERIES soutient le projet Les neiges éternelles

Les neiges éternelles

<p>  </p> <p> <i>« Il semble qu'en s'élevant au-dessus du séjour des hommes, on y laisse tous les sentiments bas et terrestres et, à mesure qu'on approche ces régions éthérées, l'âme contracte quelque chose de leur inaltérable pureté. » </i></p> <p>  </p> <p> <i>R</i><i>ousseau</i></p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>        Dans le cadre des films de fin d'études à la H.E.L.B. Ilya Prigogine (Bruxelles), nous partons à la rencontre des Alpes et plus particulièrement, à celle d'Alain Morand, gardien du refuge de Chaton. Ce chalet est situé en Oisans, magnifique région alpine française. C'est cette région que la réalisatrice Maïlis Fourie, férue de la montagne et de sa nature depuis son plus jeune âge, a décidé de faire découvrir au monde qui l'entoure. Ce documentaire aura pour but de montrer deux facettes de la montagne : la montagne d'antan, sauvage et romantique, liée aux mœurs des grands alpinistes jusqu'aux bergers d'alpages, et l'actuelle, celle du business touristique développé en masse. </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>   <i>Alain Morand, gardien du refuge de "Chaton"</i></p> <p>  </p> <p> <img alt="Alain-1457699758" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/289285/alain-1457699758.jpg"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> Le projet est encadré par le réalisateur belge Jérôme Le Maire (lien vers sa <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A9r%C3%B4me_Le_Maire_%28r%C3%A9alisateur_belge%29" target="_blank">Page Wikipédia</a>) qui a notamment remporté un Magritte en 2013 pour son documentaire "Le Thé ou l'Electricité".</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> Le documentaire se tournera entre le 4 et le 15 avril 2016 et la post-production se terminera à la fin mai. Une première projection sera organisée à la fin juin et une autre en septembre !</p> <p>  </p> <p> Voici le lien pour pouvoir nous suivre quand nous serons en tournage : <a href="https://www.facebook.com/Les-neiges-%C3%A9ternelles-1716541878632895/timeline" target="_blank">Les Neiges Eternelles </a></p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong><u>Note d</u></strong><strong><u>’</u></strong><strong><u>intention de la réalisatrice</u></strong></p> <p>  </p> <p>   </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>      A travers ce film, je voudrais montrer les Alpes sous un angle nouveau, loin de leur image mystérieuse et romantique. J’aimerais interroger leur évolution, sonder ce qu’elles sont devenues, ce qu’elles représentent et les moeurs qui y sont à présent relatives.</p> <p>  </p> <p>      Afin de nous guider dans ce questionnement, nous allons suivre Alain 64 ans, le vieux gardien du refuge de Chaton niché à 1810m d’altitude dans le massif des Ecrins. Vivant au rythme de la montagne dans un alpage de l’Oisans depuis près de 20 ans, Alain ne semble pas daigner s’adapter à l’évolution de la montagne. « Je me suis isolé pour me préserver, pour rester vivant ». Il représente l’authentique montagnard, celui qui m’a toujours passionnée. Il incarne mes héros et leur humble philosophie de vie : Bonatti, Messner, Rébuffat... Vivant de la relation qu’il entretient avec ses montagnes, de cette perpétuelle rencontre avec lui-même.</p> <p>  </p> <p>       Pas après pas, à travers son quotidien montagnard et solitaire, je voudrais montrer, par contraste, à quel point, en une cinquantaine d’années, tout a évolué autours de lui. A quel point les hauteurs ne sont désormais plus réservées aux uniques passionnés mais également mises à disposition d’un très large public pas toujours sensibilisé, pour quelques centaines d’euros. En contrepoint du mode de vie de Alain, isolé dans son refuge, j’aimerais mettre en évidence un changement profond de mentalité et de comportement face à ces régions autrefois éthérées, presque sacrées.</p> <p>  </p> <p>       J’aimerais montrer que quelque chose au cours des années se meurt, petit à petit. Que l’évolution de cette société finit par toucher les lieux les plus sauvages, jusqu’à les transformer en de vulgaires objets de consommation. Je souhaite indirectement pointer du doigt notre manière de vivre au sein de cette société capitaliste.</p> <p>  </p> <p>       En effet, depuis l’expansion du tourisme dans les Alpes, des dizaines de tonnes de déchets doivent y être ramassées chaque année afin d’y préserver la nature s’y développant. Du haut de son refuge, Alain remarque la menace grandissante des stations, faisant pousser de plus en plus «d’arbres mécaniques»  dans le paysage, de manière à le rentabiliser au maximum. Afin d’allonger leurs saisons, les hommes ont du trouver un moyen de conserver le niveau d’enneigement. L’utilisation de canons à neige représente en France plusieurs millions de mètres cube d’eau à acheminer par saison. Sans compter leur pollution sonore pour la faune environnante. Les milliers de pistes de ski l’hiver, se transformant en cross l’été, dégradent la flore et transforment, au fil des années, les flans des montagnes en terrains arides, vierge de la moindre forme de vie, exceptée humaine.</p> <p>  </p> <p>       Ces dégradations ne sont malheureusement rien d’autre que les répercussions de nos modes de vie actuels. Au cours des années, le rapport à la nature a été corrompu pour laisser place à une logique de profit et de rentabilité. Nous prenons de moins en moins le temps de vivre, d’écouter, de ressentir. La notion de bien-être va désormais, malheureusement, de pair avec celle de consommation rapide.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>        <img alt="12419237_10208141790369953_1161038886110582016_o-1457639535" height="363" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/288954/12419237_10208141790369953_1161038886110582016_o-1457639535.jpg" width="279"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>        Aux portes de cette évolution, face au légendaire sommet de la Meije, se trouvent Alain et son refuge. Ces changements, il tâche de ne les côtoyer que de loin. Le gardien est un puriste, un des derniers représentants de son genre. Il ne pense humblement pas avoir de grandes vérités à donner, juste se laisser suivre sa route. Les années qui s’écoulent l’ont poussé à se reculer dans son cabanon, à s’y réfugier. Il ne veut guère entendre parler d’hélicoptères, ses vivres de la vallée, il les ramènera jusqu’à son dernier souffle en claie de portage. Les diplômes de gardiennage, les registres de commerce, les délégations de service public et autre, il n’en a que faire. Il n'accepte d'ailleurs presque plus de clients entant que refuge. Ce qui lui importe le plus, lui, c’est de voir les couleurs changer du matin au soir, du printemps jusqu’en hiver, sur son panorama de la Meije depuis le refuge. Il ne s’en lassera jamais. </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>   <i>Refuge de "Chaton", demeure d'Alain depuis près de 20 ans</i></p> <p>  </p> <p> <img alt="Lne_chalet-1457696376" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/289265/lne_chalet-1457696376.jpg"></p> <p>  </p> <p>    </p> <p>  </p> <p>        Je voudrais alors, par ces différents questionnements, nous faire apercevoir que, ce qu’il y a 30 ans ne représentait qu’un grondement lointain de civilisation, est désormais arrivé au pas de sa porte. Au pas des derniers refuges de sa génération, de cet état d’esprit. Et que, petit à petit, les neiges que l’on pensait éternelles, se sont lentement mises à fondre.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <u>Biographie</u></p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <i>"A mes montagnes, reconnaissant, infiniment, pour le bien-être intérieur</i></p> <p>  </p> <p> <i>que ma jeunesse a retiré de leur sévère école" </i></p> <p> <i>Walter Bonatti</i></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> Depuis petite, je partage la passion de la montagne avec mon père. Comme notre secret à tous les deux. C'était, je pense, sa manière à lui de m'enseigner qu'il fallait se battre dans la vie afin d'en atteindre les merveilles.  </p> <p> Ce documentaire est un projet que je mûris depuis quelques années, restant au creux de mon esprit lors de chacune de mes rencontres alpines.</p> <p> J'accorde un grand intérêt à la beauté du monde et à la rencontre de l'autre. Je pense l'avoir hérité de l'éducation de ma mère et son coté psy philosophe. Le cinéma du réel est pour moi la plus belle des formes pour en témoigner. Par des images vraies et réfléchies, par un simple regard, un moment de vie. </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <u><strong>L'équipe</strong></u></p> <p>  </p> <p> La réalisatrice : Maïlis Fourie</p> <p>  </p> <p> <img alt="Mama-1457697625" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/289275/mama-1457697625.jpg"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> Le chef opérateur : Robin Dervaux</p> <p>  </p> <p> <img alt="Capture_d_e_cran_2016-03-09_a__23.42.01-1457564154" height="320" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/288308/Capture_d_e_cran_2016-03-09_a__23.42.01-1457564154.png" width="282"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> L'ingénieur du son : Florette Burton</p> <p>  </p> <p> <img alt="Capture_d_e_cran_2016-03-09_a__23.20.29-1457562058" height="283" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/288291/Capture_d_e_cran_2016-03-09_a__23.20.29-1457562058.png" width="284"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> Le monteur : Thomas Debaisieux</p> <p>  </p> <p> <img alt="Capture_d_e_cran_2016-03-09_a__23.30.17-1457562640" height="240" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/288294/Capture_d_e_cran_2016-03-09_a__23.30.17-1457562640.png" width="286"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> La directrice de production : Candice Bibauw</p> <p>  </p> <p> <img alt="---_0062-1457563932" height="301" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/288307/---_0062-1457563932.jpg" width="299"></p> <p> <strong> </strong></p> <p>  </p> <p>  </p>

À quoi servira la collecte

<p> Le film est, en grande partie, financé par les étudiants. Le projet est aussi soutenu par Le <em>Centre du Cinéma</em> et de l'Audiovisuel et par la Sabam. Cependant, afin de faire face à toutes les dépenses du tournage, nous aurions besoin d'un petit coup de pouce financier !</p> <p>  </p> <p> <u>En tout, nous aurions besoin de 1.200 € pour :</u></p> <p>  </p> <p> - Les frais de repérages de la réalisatrice et du cadreur dans les Alpes françaises   :  400 €</p> <p>  </p> <p> - La location d'un matériel technique de meilleure qualité  :  200 €</p> <p>  </p> <p> - La promotion du film ( festivals, projections privées, publicité)  :  500 €</p> <p>  </p> <p> - Les frais liés au Kisskissbankbank  :  100 €</p> <p>  </p> <p> La visibilité d'un film de fin d'étude étant très importante, si le montant que nous demandons est dépassé, nous investirons le surplus dans la promotion du documentaire.</p> <p>  </p> <p>  </p>

Contreparties

5 €

  • 5 contributions
Un grand merci et le lien viméo du documentaire

Livraison estimée : juillet 2016

15 €

  • 7 contributions
Contrepartie précédente + nom au générique

Livraison estimée : juillet 2016

25 €

  • 10 contributions
Contreparties précédentes + une affiche A3 du film

Livraison estimée : juillet 2016

50 €

  • 6 contributions
Contreparties précédentes + 10 photos du tournage

Livraison estimée : juillet 2016

75 €

  • 4 contributions
Contreparties précédentes + invitation à la projection du film (+ apéro offert)

Livraison estimée : juillet 2016

100 €

  • 2 contributions
Contreparties précédentes + album photo dédicacé par l'équipe et DVD

Livraison estimée : juillet 2016

250 €

Contreparties précédentes + soirée BBQ pour deux personnes avec l'équipe + le calendrier du film

Livraison estimée : juillet 2016

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