Speed dating à la berbère
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Chaque année, à Imilchil, dans un village des montagnes du <strong>Haut-Atlas</strong>, a lieu un <em>moussem</em> -littéralement, une foire- des plus curieux. Durant trois jours, plus de 600 participants prennent part à une sorte de <strong>speed dating</strong> façon berbère... Au <strong>Maroc</strong>!</p>
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<img alt="Imlchil-moussem-zskdan-44" height="376" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/72144/Imlchil-moussem-zskdan-44.jpg" width="566"></p>
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Dans une société où les jeux de séduction ne sont pas vus d’un très bon œil, où les relations sont cadenassées, le moussem des fiançailles d’Imilchil représente une bouffée d’oxygène pour ces jeunes Berbères en mal de rencontres. A l'origine, les Berbères vivent en montagne, en zone rurale ou urbaine. Le moussem des fiançailles est une occasion de faire des rencontres autant que d'échapper à la pression sociale et religieuse.</p>
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Le flirt y est permis et c’est même le seul moment de l’année où il est tout à fait indiqué. Et vous n’êtes pas au bout de vos surprises! Alors que la société marocaine est patriarcale, à Imilchil, ce sont les femmes qui se choisissent un fiancé.<em> "Pour la vie ou pour un an!"</em> parce que se côtoyer durant trois jours ne garantit pas toujours la réussite de l'union.</p>
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<img alt="Lac_tislit" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/72139/Lac_tislit.jpg"></p>
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<em>"Selon la légende, c'est l'amour impossible d'un jeune homme et d'une jeune femme de tribus ennemies qui les plongea dans un profond chagrin. Ils pleurèrent leur tristesse et moururent noyés dans leurs propres larmes. L'histoire raconte que l'amoncèlement de leurs larmes donna naissance aux lacs Isli (le fiancé) et Tislit (la fiancée), les deux points d'eau de la région d'Imilchil.</em></p>
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<em>Leurs parents, repentis, décidèrent qu’une fois par an, jeunes hommes et jeunes femmes pourraient se choisir librement, et que ceux qui décidaient de se marier au moussem ne rencontreraient aucune opposition à leur union."</em></p>
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<strong>L'égalité des genres au cœur du patriarcat</strong></p>
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Les objections au mariage de jeunes gens, les ingérences des familles et les pressions extérieures sont courantes au Maroc.</p>
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<em>Comment expliquer qu'un événement qui va à l'encontre de toutes les traditions marocaines soit valorisé au sein de la société berbère?</em> Quelle place à la culture berbère matriarcale dans une société marocaine où l'homme dirige? Comment cette tradition résiste-t-elle à de telles pressions? Les jeunes mariés sont-ils vraiment libres de leurs choix?</p>
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<strong>Rencontres en terre berbère</strong></p>
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Pour répondre à ces questions, nous souhaitons partir en immersion au cœur de l'événement. Comprendre le sens profond de ces trois jours de fête.</p>
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Nous partirons sur les routes rocailleuses du Haut-Atlas, dans le Sud du Maroc, pour côtoyer ces familles qui se préparent au moussem, avec la mise en beauté du candidat au mariage, la préparation du repas, de la dot, et les derniers instants de célibat avant LA rencontre. Nous récolterons des témoignages, des vidéos et des photos.</p>
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Quelques mois plus tard, nous irons retrouver ces nouveaux couples, une fois l'effervescence de la fête passée.</p>
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<img alt="Imlchil-moussem-zskdan-02" height="389" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/72145/Imlchil-moussem-zskdan-02.jpg" width="588"></p>
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<strong>Nous voulons vous avoir à nos côtés</strong> pour vivre ensemble cet événement annuel exceptionnel. Au travers de l'objectif de notre appareil photo et d'éléments sonores, c'est une véritable immersion au cœur d'une tradition qui existe nulle part ailleurs. Nous resterons connectées avec vous en permanence. Laissez-nous vos impressions et vos questions tout au long de notre projet.</p>
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Rendez-vous sur nos pages Facebook et Twitter: <strong>Speed dating à la berbère.</strong></p>
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<strong>Pourquoi ce projet? </strong></p>
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Quelles sont les raisons qui poussent deux jeunes femmes étudiantes en journalisme à l'IHECS à couvrir un sujet tel que le moussem des fiançailles?</p>
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L'<strong>amour</strong> est une valeur universelle, qui peut rapprocher les peuples les plus éloignés. C'est dans cet esprit d'<strong>universalité</strong> et de partage d'expériences que nous souhaitons tisser, avec vous et nos futurs jeunes mariés, un lien unique qui traversera les frontières.</p>
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Nous avons toutes les deux des motivations différentes qui se complètent à merveille.</p>
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Ce qui intéresse<strong> Sophie Deprez</strong> ce sont les différences entre les hommes et les femmes. Une culture qui semble laisser autant de place au libre arbitre dans l'union matrimoniale regorge d'intérêts! Non seulement pour faire un parallèle avec notre société, mais aussi par simple curiosité: <i>comment font-ils là-bas?<strong> </strong></i></p>
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<strong>Kahina Meziant</strong>, d'origine berbère algérienne, voit dans ce projet une occasion de se rapprocher d'une culture qu'elle connait peu et dont elle se sent pourtant proche. Elle s'intéresse à la façon dont les minorités conservent leurs traditions au sein d'une culture nationale différente et plus forte. Ce qui rassemble ces deux futures journalistes est surtout la soif de savoir comment ça se passe ailleurs, pour mieux comprendre ce qui se passe ici.</p>
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<img alt="1150412_386441718164382_491980881_n" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/76496/1150412_386441718164382_491980881_n.png"></p>
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Nous avons besoin de <strong>1500</strong>€ répartis comme suit:</p>
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• <strong>310 </strong>€ pour louer une <strong>voiture</strong> pour nous rendre de l'aéroport de Fès jusque dans les montagnes du Haut-Atlas</p>
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• <strong>40 </strong>€ pour l'<strong>essence</strong></p>
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• <strong>290</strong> € pour les services d'un <strong>interprète</strong> qui serait en même temps notre <strong>guide</strong>. Nombreux Berbères du Maroc parlent aussi le français mais certains parlent uniquement l'<em>Amazigh</em>.</p>
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• <strong>760</strong> € pour loger en demi-pension dans un gîte à Imilchil.</p>
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• <strong>100 </strong>€ pour subvenir à nos besoins alimentaires.</p>
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Nous avons calculé que notre voyage nous couterait, un peu plus cher que <strong>1500</strong>€ en comptant les billets d'avion et les demandes de passeports. Ces frais seront pris à notre charge, grâce à nos jobs d'étudiants.</p>
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<strong>Nous comptons sur votre générosité pour nous aider à atteindre le cap des 1500€ pour garantir la réalisation de notre projet médiatique. </strong></p>
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Et ce n'est pas tout! Nous voulons aussi soutenir d'autres projets. C'est pourquoi, si nous dépassons la barre des 1500€, nous reverserons la somme supplémentaire à une association d'école nomade permettant aux enfants berbères d'être scolarisés. Cela permettrait de réduire l'analphabétisme (proche de 100%) des nomades berbères du Maroc. </p>
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<strong>Si vous aussi vous avez envie de contribuer à <strong>réaliser notre rêve, </strong>KissBankez-nous!</strong></p>
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