Bande Démo court métrage
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<p style="text-align:center"><strong>SYNOPSIS </strong></p>
<p>Comment résumer un film qui n’en est pas un ? Quelle est la portée de ce que l’on veut dire lorsqu’il n’y a pas d’intrigue, de liant pour enchainer le spectateur à son siège ? L’essence et la particularité de ce que l’on compte présenter réside dans son titre : BANDE-DEMO. C’est une série de livres dont on lirait les pages marquées. C’est un arrêt sur image dans une ville aux temporalités multiples. Ce sont des moments de vie, des moments de cinéma qui questionnent la vie. Ce sont les souvenirs d’un autre. C’est l’imaginaire d’un enfant. Ce sont les fenêtres de l’immeuble voisin. C’est un kaléidoscope des vies que tu n’auras jamais.</p>
<p>Pour porter notre propos, l’absurde s’est offert à nous comme une évidence : en effet, lui seul se permet de briser des barrières, de surprendre, d’intriguer, de faire rire…lui seul sait créer la vérité. </p>
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<p style="text-align:center"><strong>ALORS C'EST QUOI BANDE DÉMO ? </strong></p>
<p>Comment raconter un personnage lorsqu’il y en a une vingtaine ? Comment parvenir à se faire comprendre sans simplement paraphraser chaque histoire ? Comment faire comprendre l’intérêt, qu’on se donne tant de mal à raconter lorsque ce n’est rien de plus que la balade d’une subjectivité à une autre. Leur seul point commun c’est d’exister et de vivre sincèrement chaque émotion à leur manière, dans les situations où nous les avons placés afin de laisser la magie opérer d’elle-même. C’est au moment où nos protagonistes nous ont dépassées, où leurs histoires et leurs vies intérieures ont cessé d’être nôtres que le film a germé dans notre ordinateur.</p>
<p>Ici, pas de morale, de velléité de donner un sens à voir. Simplement une équivocité, un monde ouvert à l’interprétation. Un seul besoin voire une exigence : la liberté d’aller au bout de ce que l’on raconte.</p>
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<p style="text-align:center"><strong>RÉALISATIONS / COMÉDIENS </strong></p>
<p style="text-align:center"><em>♦Émilie Huline </em></p>
<p style="text-align:center"><em>"Réalisatrice et comédienne"</em></p>
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<p style="text-align:center"><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/577459/53066218_609011056231955_8802531538961956864_n-1552321962.jpg" width="100%" /></p>
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<p style="text-align:center">Beauté chevaline au poil peroxydé, Emilie questionne le genre et ses parents sur ses origines, 1998. D’aucuns disent qu’elle aurait été élevée par des ragondins d’Alsace, ce qui pourrait expliquer son léger accent notamment lorsqu’il s’agit de prononcer les « h ». Emilie ne sait certes communiquer que par onomatopées, ni lacer ses chaussures, mais elle sait tourner ces particularités en avantage en lançant la mode des baskets à velcro par exemple.</p>
<p style="text-align:center">Surdouée de naissance, elle dénote dans le paysage cinématographique qu’elle parvient à transcender grâce à la force du népotisme. Son univers dérange, interroge, inquiète, sollicite, consulte, requière, pousse, traverse, tourbillonne, contente, pivoine, monte, gît, coupe, écourte, dépucèle, entrave, équeute, travestit, plussoie, enclume. Sa passion alliée à son intelligence et son petit grain de folie (développé lors de son année d’Hypokhâgne) qui la rend si spéciale font d’Emilie un bovin dont on peine à saisir pleinement la richesse du sens quant à son art (notamment à cause des onomatopées) mais qui pousse à outrepasser les limites de l’imaginaire.</p>
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<p style="text-align:center"><em>♦Lou Marlière </em></p>
<p style="text-align:center"><em>"Réalisatrice et comédienne"</em></p>
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<p style="text-align:center"><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/577461/FullSizeRender-1552322256.jpg" width="100%" /></p>
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<p style="text-align:center">Parisienne depuis sa naissance en cette céleste année 1998, Lou est née actrice. Aussi sensuelle et fatale qu’enfantine et mystérieuse, beaucoup de ceux qui ont croisé son céleste chemin artistique ont voulu en faire une céleste muse et l’ont encouragée à s’offrir à la caméra. </p>
<p>Naturelle dans la transformation psychologique et physique autant que physiologique, Lou semble vouloir avaler le cinéma tant son rapport à l’incarnation est moderne. Elle incarne le cinéma. Elle transfigure le cinéma. Elle est le cinéma.</p>
<p style="text-align:center">En effet, elle se passionne autant pour sa vocation d’actrice que pour le travail d’écriture et de réalisation. Omnipotente, elle a fait les Beaux-Arts. Avec de nombreux projets déjà écrits (car elle a fait les Beaux-Arts), son céleste visage angélique dont on questionne l’origine (Polonaise qui fait croire à une Asie fantasmée) et sa silhouette callipyge dont les balcons donnent sur un monde antique perdu, celle qui porte le prénom de la céleste muse de Nietzsche, Rilke ou Freud, ne peut être désignée que par ce mot : « céleste ».</p>
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<p style="text-align:center"><strong>HISTORIQUE DU FILM </strong></p>
<p>Emilie et Lou ont la force d’être deux personnes extrêmement complémentaires, qui se ressemblent et diffèrent beaucoup à la fois. C’est la rencontre de deux univers qui se choquent et se mélangent, c’est aussi les mêmes ambitions et intuitions, chevillées au corps qui les rassemblent. De cette amitié aussi forte qu’inexplicable est né ce projet de créer, de co-réaliser et d’interpréter ce premier film ensemble.</p>
<p> « En sortant de notre école de théâtre, nous avons pris le décision de filmer une « bande-démo », soit une succession de scènes mettant en avant notre jeu d’actrices. A mesure que nous écrivions, nous avons eu envie de défendre nos personnages jusqu’au bout et de raconter leurs histoires. Ils sont parfois désespérés, parfois désespérants, souvent drôles et émouvants mais ils se ressemblent tous sur un point : celui de n’être que des personnages faits de drôleries, de singularités, de paradoxes, de décalages qui les rendent tous profondément humains. Nous pensons qu’il est possible de se suicider en musique, qui plus est, sur une musique gaie. Nous pensons qu’il est possible d’apprendre la mort d’un proche au téléphone et que la sonnerie de celui-ci soit René la Taupe, cela a dû arriver. Mais cet absurde n’est pas confiscatoire, loin d’être de la parodie, il n’empêchera pas à cette femme au téléphone d’être dévastée par la mort de son père. C’est cette obsession de retranscrire la vie dans ce qu’elle a de plus drôle et insupportable à la fois qui nous a conduit à faire, de ce qui ne devait être d’une simple bande démo, un film dont les liants seraient l’humour et l’humanité.</p>
<p> Dans une société où le rapport à l’intimité est bouleversé par une nouvelle forme de voyeurisme forcé lié à l’arrivée d’internet et des réseaux sociaux, ce film est comme une invitation indélicate, à venir honnêtement voir la vie des gens, sans filtre, dans ce qu’elle peut avoir de plus inacceptable ou du moins ce qu’il est inacceptable de montrer. Sans doute au-delà des frontières délimitées de ce que l’on nomme « la bien-pensance » ou du moins des clivages habituels en reprenant tantôt les codes de la publicité, tantôt ceux du cinéma dit « d’auteur » et bien d’autres, pour les détourner subtilement ( on l’espère) d’une façon ou d’une autre ; ce qui a été pour nous une formidable liberté.</p>
<p> Cependant, le film ne se veut pas non plus absolument engagé, il l’est résolument, mais pas de manière revendiquée ou péremptoire. Il a été écrit en fonction de ce que nous pensions juste d’écrire et de raconter à cet instant.</p>
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<p style="text-align:center"><strong>TOURNER À PARIS ! POURQUOI ? </strong></p>
<p>Car on aime se dire que l’endroit dans lequel on vit est tellement éclectique qu’il offre cette multiplicité qui décrit si bien l’esprit du film, cette mosaïque d’ambiances tant recherchée.</p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/578088/54256047_378381759381788_3075700323470278656_n-1552483272.jpg" width="100%" /></p>
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<p style="text-align:center"><strong>LA BANDE SON, UN RÔLE À PART ENTIÈRE</strong></p>
<p>Les musiques sont un personnage à part entière. Elles nous aident à mettre en lumière le décalage de la vie car nous sommes de ceux qui pensent que rien n’est jamais total dans le quotidien, que faire pleurer les violons n’a jamais fait pleurer quiconque mais que ce qui marque c’est essentiellement de se retrouver face à un écran devenu miroir, face à la vacuité et l’absurdité de ce que l’on traverse avec passion.</p>
<p style="text-align:center"><strong>N'OUBLIONS PAS L'ÉQUIPE !</strong></p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/577471/IMG_0078-1552323501.jpg" width="100%" /></p>
<p>Une équipe de jeunes cinéastes qui travaillent sans relâche pour vous concocter, on l'espère, un petit bijou ! </p>
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<p style="text-align:center"><strong>Avant tout une rencontre</strong></p>
<p>C’est pendant le tournage de "Hansha" réalisé par Coline Borie qu'Emilie fait la rencontre de Louis Tran Tan Ba , Néhémie Dufour et d’une partie du reste de l’équipe. C’est au-delà d’une rencontre amicale, une rencontre artistique. C’est cette accointance intellectuelle qui a permis quelques semaines plus tard, le lancement du film.</p>
<p style="text-align:center"><em>♦Néhémie Dufour</em></p>
<p style="text-align:center">"Directeur de la photographie"</p>
<p>A l’aide de son Sony A7 III, il va réussir à immerger le spectateur à travers chacune des situations. Son défi est de s’adapter à chaque scénario de BANDE-DEMO pour pouvoir créer une ambiance, un monde précis et propre.</p>
<p style="text-align:center"><em>♦Louis Tran Tan Ba</em></p>
<p style="text-align:center">"1er assistant mise en scène"</p>
<p>Il ne sait pas se servir d’un Sony A7 mais en revanche les plans de travail et les grosses préparations de tournage ça, il sait faire. Il n’a qu’un seul but, que les réalisatrices soient fières de leur projet. </p>
<p style="text-align:center"><em>♦Coline Borie</em> </p>
<p style="text-align:center">"2nde assistante mise en scène"</p>
<p>Après avoir tourné son premier court-métrage "HANSHA", elle n'a qu'un souhait, permettre à sa comédienne préférée, Emilie Huline de réaliser son propre court-métrage. </p>
<p style="text-align:center"><em>♦Léa Brette </em></p>
<p style="text-align:center">"Chef décoratrice"</p>
<p>Plusieurs scénarii, plusieurs décors, plusieurs époques…. Que dire de plus ?</p>
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<p style="text-align:center">♦Angèle Bruschera</p>
<p style="text-align:center">"Scripte"</p>
<p>Le soucis du détail, la recherche de la perfection et de la concordance, Angèle est indispensable au bon déroulement du projet. </p>
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