Barbe bleue, espoir des femmes

Projet de Mise en scène melangeant theâtre, danse, musique, vidéo et peinture. Ce dernier sera joué au Theatre de Ménilmontant en mai 2013 les kiss kiss bankers nous permettrons de tourner en province et en europe.

Visuel du projet Barbe bleue, espoir des femmes
Échoué
11
Contributions
27/11/2012
Date de fin
410 €
Sur 3 000 €
14 %

Barbe bleue, espoir des femmes

<p>  </p> <p>  </p> <p> Nous avons tous été bercé dans notre enfance par les contes de fées, conditionné par une idée de l'amour .</p> <p> Barbe Bleue fait partie de la mémoire collective et s'adapte à l'époque. Cette pièce parle de choses cruelles, noires comme le suicide, le manque d confiance, le meurtre, sous forme de conte, de mythe.</p> <p> Cette pièce traite aussi de la peur de l'engagement, de cette idée définitive que l'on se fait du mariage. Nous nous mettons la pression pour être à la hauteur face à l'autre. Et en mettant trop d'espoir en l'autre, on est forcement déçu.</p> <p> Notre société commerciale nous impose un idéal de couple inatteignable.</p> <p>  </p> <p> A travers les femmes qu'Henri rencontre, on parle de tous ces gens qui aujourd'hui cherchent une version terne et commerciale de l'amour. La seule qu'ils connaissent dans un univers de plus en plus virtuel. Henri n'est pas pour elle une personne mais une image, un avatar sur lequel elles projettent leurs fantasmes.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> La collaboration avec différents corps de métiers artistiques et les principaux aspects de la mise en scène renforcent cette idée de conte contemporain.</p> <p>  </p> <p> La musique est composée en direct par une sorte de Cupidon qui orchestre l'ensemble de la pièce. Il représente l'image rêvée de l'amour et de l'espoir et donne de la couleur au texte.</p> <p> Le chœur travaillé comme au temps de la tragédie grecque, intervient comme une sorte de tableau vivant. Chacune des interventions corporelles de ce dernier sont menées par Cupidon et sa mélodie. Cupidon agit comme une sorte de coryphée.</p> <p> Chacun de ces tableaux ponctue la parcours d'Henri dans la boucle de la solitude.</p> <p> On passe du pays du concret et du réel à un univers fantomatique.</p> <p>  </p> <p> Henri passe d'une femme à l'autre. La mise en scène de chaque scène est adaptée à son personnage principal.</p> <p> Henri, personnage terne sans envergure rencontre des femmes qui, au contraire, ont chacune un stéréotype social défini et une identité visuelle propre.</p> <p> Chaque mort est ponctuée par un effet scénique bien précis.</p> <p>  </p> <p> Un travail particulier est fait sur les costumes et surtout les chaussures qui sont les points caractéristiques de la FEMME.</p> <p>  </p> <p> Travail aussi sur la matière avec la rapport du corps à la peinture et le rapport du corps au vêtement.</p> <p>  </p> <p> Tout ça s'appuie sur une mise en scène très visuelle basée sur la limite entre le réel et le mythe.</p> <p>  </p> <p> <img alt="" height="315" src="http://laciedescriarts.free.fr/IMG/jpg/sceno_henri.jpg" width="500"></p> <p>  </p> <p> Pourquoi Barbe-Bleue ?</p> <p> Le thème central de la pièce est l'amour. Car l'amour est aujourd'hui au centre de toutes les préoccupations. Notre société commerciale nous impose un idéal de couple inatteignable, et nous fait ainsi nouer coûte que coûte des relations bancales, plutôt que d'accepter la solitude.</p> <p> Le seul véritable amour est au-delà de toute mesure. Il ne laisse comme alternative que la réciprocité ou la mort. Les choses ne peuvent se présenter autrement.</p> <p> Cependant, dans la pièce, la réciprocité n'est jamais là. L'amour partagé est impossible. Une fois rencontré, la seule issue sincère est donc la mort. Parce qu'elle incarne l'innocence et la pureté, Juliette est la seule à l'accepter pleinement et à se la donner.</p> <p> Henri incarne l'homme terne et effacé qui se laisse porter par la vie sans la goûter ni y prendre vraiment part. Lorsqu'il rencontre l'amour, il le laisse passer et se retrouve seul. Il rate son amour et sa mort, mais l'exemple de Juliette lui ouvre les yeux et il ne pourra désormais plus les refermer.</p> <p>  Au contraire, les femmes qu'il rencontre ont également raté l'amour, mais n'en ont jamais pris conscience. Elles comblent leur vide intérieur de faux désirs auxquels elles donnent le nom d'amour. Pour Anne, ce sera le flirt et la séduction, pour Tania la sécurité d'un homme bien à elle, pour Christiane la passion qu'elle a vécu un jour dans sa jeunesse.</p> <p> Par certains aspects, ces femmes évoquent tous ces gens qui aujourd'hui cherchent une version terne et commerciale de l'amour, la seule qu'ils connaissent, dans un univers de plus en plus virtuel. Henri n'est pas pour elles une personne, mais une image, un avatar, sur lequel elles projettent leurs fantasmes. L'illusion est la même que celle qui règne sur les chats et autres sites de rencontre de notre monde contemporain.</p> <p>  Plus Henri tente de les dissuader, plus elles le trouvent désirable. S'il ne peut pas se donner la mort, il peut en revanche libérer ces femmes en les tuant. Mettant ainsi fin à leurs vaines existences.</p> <p> Mais pour Henri, c'est aussi une manière de redonner du sens et de la beauté à son existence. À chaque vie qu'il prend, son dressing qui est aussi son être intérieur gagne en richesse et en éclat. En les tuant, ils les connait réellement et non à travers une image.</p> <p> Ainsi, à la fin de la pièce, il est enfin capable d'aimer. En l'Aveugle, il retrouve Juliette, et peut ainsi rejouer sa première scène. Le parcours d'Henri est une boucle qui commence et finit au même point. Juliette est l'Aveugle et l'Aveugle est Juliette. La dernière scène est joué en début de pièce, et est le contrepoint de la première scène.</p> <p> La boucle peut se délier. L'Aveugle tue Henri et achève ce qu'avait initié Juliette. Les femmes brûlent leur passé et sont enfin libres.</p> <p> Résumé</p> <p> « Parce qu'elle pensait que ce n'était qu'un jeu pour moi. Parce que je ne pouvais pas l'aimer comme elle m'aimait. Et c'est comme ça que tout a commencé. »</p> <p>  Dans une rue à putains, dans un bar de nuit, sur le quai d'un métro, cinq femmes cherchent quelqu'un à aimer. Et Henri, vendeur de chaussures, les tue. Ce n'est pas qu'il y prenne du plaisir. Il doit se délivrer de l'amour factice que ces femmes croient ressentir pour lui. Un amour qui ne pourra jamais égaler celui de Juliette.</p> <p> À travers cette relecture du conte de Barbe-Bleue, Dea Loher mélange comique et tragédie dans une pièce où l'amour, poussé au-delà de ses limites, rejoint l'enfer...</p> <p> Distribution (mise en scène de Julie Louart)</p> <p> <img alt="" height="187" src="http://laciedescriarts.free.fr/IMG/arton74.jpg" width="144">Henri Nicolas Avinée 2010-2012: Classe libre du cours Florent Rôle de Baal dans Baal de Brecht, par Gaspard Monvoisin (TFE primé) Courts-métrages: Le russe Nicholaï (2nd rôle), Action Painting, Ta maman qui t’aime (1er rôle) 2009-2010: Anime l'atelier théâtre enfant au CSC d'Amiens Langues : ang. all.</p> <p> <img alt="" height="135" src="http://laciedescriarts.free.fr/IMG/arton72.jpg" width="128">    Juliette / l'Aveugle Viktoria Kozlova 2009-2011: Classe libre du cours Florent Créations collectives: 2010 : Mon Corps est à Moi et J(e) D’echecs Théatre: 2011: Jacques ou la soumission (Roberte) de E.Ionesco: Festival Istropolitana à Bratislava et Avignon Off au Théâtre du Bourg Neuf. Nombreux courts métrages et voix off.</p> <p>    <img alt="" height="200" src="http://laciedescriarts.free.fr/IMG/arton6.jpg" width="134">Anne Julie Louart Professeur de théâtre pour enfants au Cours Florent Mises en scène: Terres Mortes, Les 4 jumelles Co-fondatrice de la Cie Des CriArts Cinéma: Éric de Nicolas Simonin - festival de Newport Beach : meilleur short film meilleure interprétation féminine - festival short corner Cannes 2011 Agent: Agence A (Jeanne Tantot)</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img src="http://t2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRt78uVVYDZfMTja2zeSGXWJmYjFBKO70JgpF6nDDi7piAK0XIDSgtrZOc">Tania Yohann Guion Nous les héros de Jean Luc Lagarce, Mise en scène d’Aurélien Gabrielli,La Fausse suivante de Marivaux, Mise en scène de Barbara Fran</p> <p> Les étoiles d’Arcadie d’Olivier Py, Mise en scène de Xavier Bonadonna au Théâtre du Soleil,</p> <p>  </p> <p>  <img alt="" height="200" src="http://laciedescriarts.free.fr/IMG/arton52.jpg" width="130">Judith Juliette Savary  Promotion 2012:JTN Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris</p> <p> Théâtre <i>:Le ministre des affaires etrangères</i> mise en scène S .Valenti</p> <p> Cinema: Tango CM de S.Van Boxsom</p> <p> <i>Le Moine </i>de D. Moll</p> <p>  </p> <p> <img src="http://t2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTs6_h6_x0ldElxerVK0VZhgurpLO7v1Iihh89g1paFVs97IJMFwLvH9A">Justine Assaf  comedienne dans CM <i>La boîte </i>de Francis Wolff</p> <p> <i>Fuck Off </i>de Sandra Bourdonnec et Justine Assaf</p> <p> <i>The mysterious disparition of Paris </i>de Robert Ly</p> <p> <i>Illusion </i>de Charles Beudin</p> <p> theatre <strong>Le moche</strong> de mayenburg mise en scène Stephanie dussine <strong>veillée pour un ange</strong> mise en scene Sandra Bourdonnec creation</p> <p> <img alt="" height="200" src="http://laciedescriarts.free.fr/IMG/arton71.jpg" width="130">Christiane Madeleine Cantarella 2008: Classe libre du cours Florent avec J-P. Garnier + Acting in English Intermediate Théâtre: The Changeling de T. Middleton + mise en scène, La Mouette de A.Tchékhov, La Duchesse d’Amalfi de J.Webster + mise en scène Polyglotte en. nl. es.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <u><strong>le choeur</strong></u></p> <p>  </p> <p>   <img alt="" height="119" src="http://laciedescriarts.free.fr/IMG/arton70.jpg" width="103">Olivier Dote Doevi 2008-2010: Classe Libre du Cours Florent avec B.Guibert, J-P,Garnier, C. Anrep, D. Martinet L. Natrella (sociétaire) Théâtre: Un Enfant comme les autres (2007) par M.Rouabhi : rôle titre, La mégère à peu près apprivoisée (2006-2010), Les nègres (2007),Qui est M. Schmitt ?(2010) Cinéma: Douches froides (2004) d’Antony Cordier</p> <p>  <img alt="" height="112" src="http://laciedescriarts.free.fr/IMG/arton67.jpg" width="176">Kalfaian Enguerrand Formation d’art dramatique aux Cours Florent Janvier 2010 Représentation du spectacle , La furie des Nantis D'edward Bond</p> <p> <img alt="" height="200" src="http://laciedescriarts.free.fr/IMG/arton68.jpg" width="130">Gaspard Monvoisin 2009-2011: Formation d'art dramatique aux Cours Florent Mise en scène: Baal de B Brecht Théâtre: Ivanov» de Tchekhov – Ivanov «Viol» de Botho Strauss – Basian «Michel sans chez lui» de N. Avinée – Pino</p> <p> <img alt="" height="200" src="http://laciedescriarts.free.fr/IMG/arton73.jpg" width="130">Bellamine Abdelmalek Agent artistique: UBBA </p> <p> plusieurs long metrages</p> <p> miserable mise en scène Elsa Granat theatre berthelot</p> <p> Job ou ce qu'il en reste creation a partir de Job  de Laura Aubert</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> Interventions artistiques</p> <p> Abigaïl Jacquier crée l'ambiance sonore de la pièce. Positionnée au-dessus de l'espace scénique, et vêtue en Cupidon, elle gère la composition sonore et musicale en direct. Elle se donne la mort à la fin de la pièce.</p> <p> Musique et ambiance sonore</p> <p> <img alt="" height="200" src="http://laciedescriarts.free.fr/IMG/arton66.jpg" width="130">Abigaïl Jacquier 2006-2008: Formation Training comédie (annexe varois du Cours Simon) 2008-2011: Formation Cours Florent avec Serge Brincat, David Garel, Arlette Alain ainsi que Suzanne Marrot. Musique: Écriture musicale: Pianiste/ guitariste dans Michel sans chez lui conte musicale de Nicolas Avinée.  Ecriture musicale/ Pianiste &amp; guitare a l’archet dans L’homosexuel et l’enfant création de Vincent Cheikh . Ecriture musical/ Pianiste dans la mouette de Tchekhov mis en scène par Clara Cirera.  Ecriture musical/ Pianiste dans Turbulence de Rodrigo Garcia (Spectacle primé par le Cours Florent)</p> <p>  </p> <p> Les différents modèles de chaussures ont été créé en collaboration avec Sarah Fouquet afin de coller de près à l'identité de chaque personnage, de sorte qu'à la chaussure on puisse reconnaître la femme. Au delà de l'esthétique et de la forme, une attention toute particulière a été portée sur la matière. Le matériau doit décrire l'univers de chacune des femmes.</p> <p>  </p> <p>  Stylistes</p> <p> <img alt="" height="200" src="http://laciedescriarts.free.fr/IMG/arton79.jpg" width="130">Sarah Fouquet styliste chaussures</p> <p> Compétences: Ambiance, gamme colorée, matière. Plan de collection vêtement, accessoire et maroquinerie. Prototypes. Détails et finitions. Expériences avec : 2011: Pierre Corthay, Bottier contemporain 2010: Hans Defoer, Stand sur Mod’amont : 2010: Allison Edmond pour Marie Claire US.</p> <p>  </p> <p> <u>Nicolas Candas</u></p> <p> styliste vetements</p> <p> Depuis2002 YvesStLaurent,Lanvin,Chloe,Balenciaga Styliste modelliste</p> <p> 2001/2002 NAPOLIPARIS créateur Assistant styliste;modelliste</p> <p> 1996/2001 Aides Paris et Uk Coalition Londres</p> <p>  </p> <p> <img src="http://t1.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTJgwKqEkWck1BS1i9KFK4sQgZ6xKL34qIUvv__yDwqtfI6gGDQXetUfUs">Chorégraphe Mathieu Lee </p> <p> Depuis 2008 il développe l'étude sur le corps en mouvement avec Maxime Franzetti.</p> <p> Il a suivi dernièrement l'enseignement de Nomura Masashi (Maitre Nô), et Yoshito Ohno (Maitre Butō) au Japon. Il dirige MTT Film Production, groupe de création d'oeuvres cinématographiques. </p> <p>  </p> <p> Artiste interprète Cinéma</p> <p> 2011 Alice et Benj (CM) (Cannelle Causse)</p> <p>  </p> <p> Les danses et interventions du chœur ont été chorégraphiées par Mathieu Lee</p> <p>  </p> <p> Notes d'intentions concernant la direction prise pour la mise en scène :</p> <p>  </p> <p>  L'accent a été mis sur les interventions artistiques : Abby, positionnée au-dessus de l'espace scénique, et vêtue en Cupidon, gère la composition sonore et musicale en direct. Elle se donne la mort à la fin de la pièce. Les différents modèles de chaussures ont été créés en collaboration avec une styliste afin de coller de près à l'identité de chaque personnage, de sorte qu'à la chaussure on puisse reconnaître la femme.</p> <p> Les monologues et interventions du choeur sont choregraphiés sous forme de tableaux (passant du classique au contemporain).</p> <p> Au delà de l'esthétique et de la forme, une attention toute particulière a été portée sur la matière. Le matériau doit décrire l'univers de chacune des femmes. Par exemple, les chaussures de Judith, la SDF, sont fait de restes et de déchets. La matière est un thême transversal qui se manifeste également chez Anne, la plasticienne, ou lors de la transformation d'Henri.</p> <p> Tout tourne autour de l'amour : Notre objectif est de mettre en parallèle l'amour factice ou impossible omniprésent dans la pièce avec l'amour faux et commercial qui est devenu la norme dans le monde contemporain. Sur scène comme dans la vie, l'amour est illusoire, fantasmé, impossible, ou imposé.</p> <p> La mise en scène de chaque scène est adaptée à son personnage central :</p> <p> Personnages</p> <p> Henri Lorsque débute la pièce, Henri est un individu terne et sans envergure. Son horizon se limite à la chaussure pour dame et il s'en satisfait pleinement, au point d'en avoir fait son unique obsession.</p> <p> <img alt="" height="315" src="http://laciedescriarts.free.fr/IMG/jpg/sceno_henri.jpg" width="500"></p> <p> Le fond de la scène est un dressing. De nombreuses cases dont certaines contiennent des chaussures pour dame. Au début de la pièce, les chaussures sont neutres, sans âme ni fantaisie. Form Follows Function. Elles sont à l'image d'Henri, qui se laisse trimballer par le temps et le monde. L'apparition puis le suicide de Juliette vont bouleverser son existence. Rongé par la culpabilité de n'avoir pu empêcher sa mort, il ne peut désormais plus accepter les sentiments triviaux qu'il fait naitre chez les femmes qu'il rencontre.</p> <p> Dans le monologue de l'escalier, on entend la Sonate au Clair de Lune de Beethoven. Une lumière s'allume et révèle une case où Henri met la paire de chaussures de Juliette. Un drap descend et cache Henri. Mais c'est son premier meurtre qui déclenche chez lui une véritable transformation. Désormais Barbe-Bleue, il ne désire plus avoir commerce avec la gente féminine. Ce sont les femmes qui, irrésistiblement attirées par lui, courent à leur propre perte. Henri se verse un seau rempli d'eau sur lui-même, et concrétise ainsi sa transformation. Chaque victime lui offre une nouvelle paire de chaussure qui apporte couleur et fantaisie à son dressing. Il reflète l'âme d'Henri qui a trouvé un sens à sa vie dans sa quête.</p> <p> <img alt="" src="http://www.awesome-and-awesome.com/wp-content/uploads/2011/06/balada-triste-de-trompeta-01.jpg"></p> <p>  </p> <p> Ce n'est qu'auprès de l'Aveugle qu'il parvient à retrouver un amour au-delà de toute mesure. C'est auprès d'elle qu'il trouve la rédemption et la mort.</p> <p>  Juliette / l'Aveugle <img alt="" height="145" src="http://4.bp.blogspot.com/_2fzb2_sO7Js/S75FeVYeSzI/AAAAAAAAAYI/8bTaKj2yaCI/s1600/Sarah%2BMoon.png" width="99"></p> <p>  Les sept femmes sont le cœur du cheminement intérieur de Henri Barbe-Bleue. Aux deux bouts de ce chemin : Juliette et l'Aveugle, les deux seules qu'il parvient à aimer. Mais ce parcours est une boucle car Juliette et l'Aveugle sont en réalité les deux facettes d'un même personnage. La rencontre avec Juliette est précédée par la future rencontre avec l'Aveugle ; la pièce commence par la fin. Et l'Aveugle achève, en tuant Henri, ce qu'avait initié Juliette en se suicidant, au début. Juliette incarne l'innocence et la pureté. Elle apparaît coté jardin, assise sur une balançoire, symbole de la jeunesse. À sa mort, elle tombe dans un amas de feuilles. Quant à l'Aveugle chacune de ses scènes est précédée d'une apparition, coté cour, en silhouette sur un drap pour matérialiser sa cécité.</p> <p> <img alt="" height="323" src="http://laciedescriarts.free.fr/IMG/jpg/sceno_juliette.jpg" width="500"></p> <p>  Les cinq autres femmes semblent très différentes les unes des autres. Chacune incarne un stéréotype social bien défini, et se distingue par une identité visuelle forte. Toutes croient chercher l'amour, mais derrière ce terme se cachent en réalité des aspirations très variées : sécurité, séduction, passion... Toutes ont une double personnalité : perdues entre ce qu'elles sont et ce qu'elles voudraient être. Chaque femme a un univers qui lui est propre, et Henri passe d'un monde à un autre au fil des scènes et des femmes. Outre l'espace scénique, le costume, et surtout les chaussures, seront le reflet de l'identité de leur propriétaire.</p> <p> Anne<img alt="" height="1" src="http://t2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRvXmyLdNt9ywE1sqxAeMzyG-" width="1"> <img alt="" height="1" src="http://t2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRvXmyLdNt9ywE1sqxAeMzyG-" width="1"><img alt="" height="145" src="http://1.bp.blogspot.com/-Qwb5UGbGQ1Y/TxBRzJdw7UI/AAAAAAAAB0o/2X3WaCLPMFk/s400/orlan.jpg" width="99"></p> <p> Elle est l'amie mais veut aussi être considérée comme femme. Son rapport au corps est celui d'un travail plastique. Anne travaille son corps : modification, peinture. Corps mutilée, corps beau, corps laid. Une fois étranglée, un drap tombe et couvre la scène.</p> <p> <img alt="" height="342" src="http://laciedescriarts.free.fr/IMG/jpg/sceno_anne.jpg" width="500"></p> <p> Judith <img alt="" height="145" src="http://www.narosnews.fr/IMG/arton767.jpg" width="99"></p> <p> Judith est devenue une SDF insomniaque, une femme de la rue. Malgré tout, elle garde le souvenir d'une vie passée. Au début de la scène, deux rangs d'ampoules descendent. L'intensité des lumières varie tout au long de la scène, jusqu'à un paroxysme au moment de l'étouffement, qui entraine un black out, lors de la mort.</p> <p> <img alt="" height="314" src="http://laciedescriarts.free.fr/IMG/jpg/sceno_judith.jpg" width="500"></p> <p> Tania <img alt="" height="145" src="http://4.bp.blogspot.com/_calBQicqxnA/TOlh1mpy1WI/AAAAAAAAAco/KR7jpxA2Z9g/s700/helmut_newton_various_photos07.jpg" width="99"></p> <p> Tania est une prostituée, et une femme sportive. Elle connait son métier, mais ne comprends pas pourquoi les hommes ne s'attachent pas à elle. Elle est alpaguée par le chœur et arrive du public. Quand Tania et Henri montent chez elle, un pouf et une table de chevet avec lampe descendent sur scène. Ce décor remontra à la fin de la scène, laissant Henri seul avec le corps.</p> <p> <img alt="" height="318" src="http://laciedescriarts.free.fr/IMG/jpg/sceno_tania.jpg" width="500"></p> <p> Ève <img alt="" height="145" src="http://www.annina.fr/wp-content/uploads/2012/01/280800641_621989aeb5_o.jpg" width="99"></p> <p>  Femme des années 50, propre sur elle et bloquée dans le passé, Eve est devenue une femme meuble dans un bar où elle passe tout son temps, sans y boire. Le décor est amené par le chœur, qui arrive dans un nuage de fumée. À la fin de la scène, ils le récupèrent et emportent le corps de Ève comme si elle faisait partie du mobilier.</p> <p> <img alt="" src="http://laciedescriarts.free.fr/IMG/jpg/sceno_eve.jpg"></p> <p> Christiane <img alt="" height="145" src="http://www.macultureconfiture.com/wp-content/uploads/2009/02/arl1486.jpg" width="99"></p> <p>  Christiane a raté sa vie en disant non à l'homme qu'elle aimait. Mariée et mère de deux enfants depuis, elle lâche tout pour vivre enfin une relation passionnée. Elle est à la fois rangée et délurée. L'espace scénique est vide. Christiane tient une caméra et filme toute la scène. Lorsqu'elle meurt, son visage fait face à l'objectif.</p> <p> Malgré leurs différences, chacune croit trouver en Henri Barbe-Bleue celui qui saura combler leur vide existentiel. Et ses efforts pour les persuader du contraire ne font qu'attiser davantage leur désir. En définitive, Henri n'a plus d'autre choix que de les tuer les unes après les autres.</p> <p> Au terme de la pièce, les six femmes qui ont aimé Henri reviennent une dernière fois pour se libérer de leurs attaches et trouver la paix. Les feuilles mortes où Juliette meurt sont comme un autel où vient se recueillir Henri lors du monologue de la forêt. Les six femmes y mettent le feu, renonçant ainsi à l'amour au-delà de toute mesure et à tous les fantasmes qui les empêchaient d'avancer. Elles sont enfin libres.</p> <p> <img alt="" src="http://mediacult.fr/wp-content/uploads/2010/03/lovely-bones-2.jpg"></p> <p>  </p> <p> Le chœur</p> <p> <img alt="" src="http://www.paris-art.com/img_news/createur/g_CF09bauschfilm01.jpg"></p> <p>  Dans le monologue d'introduction, il represente la société, l'Homme que n'est pas Henri. Les passants dans la rue où travaille Tania. Les pensées, les peurs et les doutes de Henri dans le monologue de l'escalier Les consommateurs dans le bar de Ève. Les mâles, la chair, le sexe et le désir dans le monologue de l'Aveugle.</p> <p> Références</p> <p> 1.Films</p> <p>  Balada Triste de Trompeta (2010) par Álex de la Iglesia Le film et la pièce partagent le même univers sombre et décalé. Les thématiques de la violence, de la transformation et de l'amour poussé à son paroxysme y sont centrales.</p> <p>  Lovely Bones (2010) par Peter Jackson L'héroïne du film partage avec Juliette la même pureté angélique. Le film traite de la quête de délivrance et de paix après sa mort.</p> <p> 2.Musiques (influences)</p> <p>  VOST de «In the mood for love» (2000) de Wong Kar-wai</p> <p> Ludwig van Beethoven Sonate au clair de Lune</p> <p> Dead can Dance</p> <p>  3.Visuel</p> <p> Pina Bausch (1940-2009) Danseuse et chorégraphe allemande</p> <p> Helmut Newton (1920-2004) Photographe australien d'origine allemande</p> <p>  Richard Avedon (1923-2004) Photographe et portraitiste américain</p> <p> Irving Penn (1917-2009) Photographe américain</p> <p> Sarah Moon (née en 1941) Photographe française</p> <p> André Kertész (1894-1985) Photographe américain d'origine hongroise</p> <p> William Klein (né en 1928) Photographe, peintre et réalisateur américain</p> <p> Sabine Weiss (née en 1924) Photographe française d'origine suisse</p> <p>  ORLAN (née en 1947) Artiste plasticienne française</p> <p> Qui suis-je ?</p> <p> La compagnie théâtrale des CriArts est née en mai 2009, d’un désir de troupe de Mathieu Lourdel et Julie Louart. Formé au sein de la Troupe du Singe vertical, fondateur de la Troupe des Paspro, codirecteur du festival de la Mastrée à Toulouse, Mathieu Lourdel a intégré les cours Florent en 2007. Il y rencontre Julie Louart qui travaille entre autre au côté de Jean François Dussigne, Valérie Négre et Michel Chiron. C’est par une recherche physique, émotive, énergique et faisant appel à l’imaginaire de chaque comédien, que sont nés Les CriArts et notre première création, Terres Mortes, œuvre de FranzXaver Kroetz. Devant l’enthousiasme du public et le soutien de la direction des cours Florent, celle-ci a pu tourner sur Paris. Ils montent ensuite les Quatre Jumelles de Copi au Théâtre de Ménilmontant. Ils poursuivent sur la lignée des auteurs allemands en s'attaquant à Barbe bleue, espoir des femmes de Dea Loher et Trust de Falk Richter. La compagnie a pour objet d’encourager et aider les activités théâtrales, de diffuser l’activité théâtrale ainsi que toutes activités culturelles et artistiques, de former une troupe permanente de création, de rendre accessible le théâtre à tous et de faire découvrir les arts scéniques à la jeunesse.</p> <p> teaser d'une de nos precedentes pièces LES 4 JUMELLES de Copi</p> <p> <a href="http://youtu.be/-_4HgrVj89U">http://youtu.be/-_4HgrVj89U</a></p>

À quoi servira la collecte

<p> REPRISE</p> <p> La mise en scène se basant sur une scénographie assez imposante et pleine "d'artifices, la majorité des fonds servira donc à financer une partie de la scénographie.</p> <p>  </p> <p> SOIT:</p> <p> pour la reprise nous avons besoin </p> <p> 2000 euros pour materiel plus performant concernant la transmission video</p> <p> 500 location piano</p> <p> 500 aggrandissement du dressing ( element principal du decor)</p> <p>  </p>

Contreparties

2 €

badge Barbe bleue

5 €

  • 1 contribution
affiche dédicassée par toute l'equipe et contrepartie précédente

15 €

dvd du teaser , 1 place pour assister a la pièce et contreparties précédentes

40 €

2 places pour assister à la pièce et affiche dedicassée

100 €

5 places pour assiter a la piece, dvd et affiche

500 €

DVD de la captation de la pièce et contreparties precédentes

2 000 €

1 montage lecture de 20 min mise en espace ( nous nous déplaçons chez vous, lors de vos soirées privées ou autres événements organisés) , affiche, dvd, badges

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