Un bouquet de fleurs du Poitou pour la Biennale de Florence

Des icônes florales pour revisiter l'iconostase : Une représentation de la flore du Poitou comme une porte vers le Divin Je m'appelle Louis Surreaux, je suis professeur d'Arts appliqués. Avec un parcours partagé entre l'Histoire de l'art et les Beaux arts, l'un et l'autre se sont nourris mutuellement. Ma pratique artistique est alors bien souvent marquée par la longue tradition de la peinture que j'essaye de renouveller dans chaque oeuvre. Ici, c'est l'icône en tant qu'image et symbole que je tente de questionner. Chaque jour pendant le confinement, j'ai peint des fleurs pendant mes marches rendues nécessaires pour mon équilibre. 100 fleurs comme autant d'icônes dédiées à Gaïa qui une fois rassemblées s'imposent comme un mur devant lequel se trouve la porte vers le monde divin. Partagée sur facebook, sans attente, mais plébicitées par de très nombreuses personnes, cette iconostase a été exposée avec l'association des Artistes indépendants lors du salon Art Capital au Grand Palais à Paris, l'année dernière. Je réalise alors comme une force qui habite cette oeuvre notamment lors de l'exposition. De retour, l'oeuvre ne resta pas logntemps rangée dans l'atelier car la presse, dans un article discret, sucita les curiosités tant chez les élus que dans les écoles qui donnérent naissance à de nombreuses copies signées d'enfans de tous âges. L'histoire de cet iconostase aurait pu s'arrêter là mais s'était sans compter sur cette énergie propre à l'oeuvre qui s'est invitée à la Biennale de Florence en octobre 2023 en Italie. D'artiste, j'allais alors devenir le serviteur de cette iconostase pour l'accompagner en Italie en me mettant en quête de mécénes pour permettre à l'oeuvre de continuer son ascension.