CD Schubert par Ferenc Vizi
<h3><strong> Programme : </strong></h3>
<p><strong>Sonate pour piano No. 13 en La Majeur, D. 664, Opus posthume 120</strong><br />
Allegro moderato<br />
Andante<br />
Finale - allegro</p>
<p><strong>Quatre impromptus, D. 935, Opus posthume 142</strong><br />
Impromptu no 1 en fa mineur (Allegro moderato)<br />
Impromptu no 2 en la bémol majeur (Allegretto)<br />
Impromptu no 3 en si bémol majeur « Rosamunde » (Andante) <br />
Impromptu no 4 en fa mineur (Allegro scherzando)</p>
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<p><strong> </strong>Label <em><strong>PARATY</strong></em> (distribution Pias / Harmonia Mundi)</p>
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<p>Cet enregistrement a été réalisé au mois de mai 2020 à la Salle Colonne à Paris avec Cécile Lenoir (prise de son et direction artistique). Tout récemment, le label Paraty a choisi de le publier et cette nouvelle est extrêmement enthousiasmante. Pour couvrir les frais de post-production - pressage, infographie, communication, je viens ici faire appel à vos dons et vous remercie à l’avance pour toute aide que vous pourriez apporter.</p>
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<p><strong>CONSIDÉRATIONS SUR LE PROGRAMME</strong></p>
<p>Les changements que l’actualité nous a réservés et la façon propre à chacun de traverser cette période, m’ont amené à laisser mes doigts aller où bon leur semblaient, dans une sorte “d'écriture automatique”. Sans hésitation, c’est du côté de Bach, puis du côté de Schubert que je me suis tourné, les deux réunis par une évidence que je n’ai eu nul besoin de tempérer : j’ai déchiffré les variations Goldberg et choisi d’enregistrer <strong>une heure de Schubert..</strong></p>
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<p>Penser à Schubert et exprimer cela par écrit m’expose à deux extrêmes : se retenir et « ne pas en faire trop », mélange de pudeur, maladresse, voire d’impardonnable sècheresse, ou alors se laisser librement aller à des considérations dont le sentimentalisme et la banalité avoués ne sauraient être un frein suffisant. Alors je me suis interrogé sur la seule chose qui puisse encore venir à mon secours, la sincérité du propos. J’en ai trouvé quelques traces, visiblement suffisantes pour oser les partager ici. Schubert - oser une relation dans laquelle l’auditeur n’a pas le temps de se questionner sur le positionnement esthétique, musical ou intellectuel, l’émotion venant instantanément à vous comme une main tendue. S'en dégage une sorte d'urgence à la saisir pleinement et sans retenue, puis cheminer hors du temps, hors du sol, hors de soi, dans une proximité totale et sur un ton schubertien reconnaissable entre tous : celui de la confidence. Écoutons-nous suffisamment, entendons-nous assez, saisissons-nous la portée de tant d'inflexions et modulations qui irriguent sans cesse le discours ? Rien que dans le thème du <strong>troisième impromptu</strong>, que de temps passé à creuser la partie immergée, majoritaire, de ce qui paraît d'un naturel aimable et souriant faisant presque oublier que ce deuxième cahier d'impromptus fût écrit juste après <em>Le Voyage d'hiver</em>, en décembre 1827, c'est aussi le dernier hiver de Schubert. </p>
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<p>Contemporaine du quintette <em>La Truite</em>, écrite le même été 1819 dans la même tonalité de La Majeur, la <strong>sonate D. 664</strong> me <em>poursuit</em> depuis 1995 (disons seulement qu'à travers un complexe concours de circonstances, elle a fortement influé sur mon petit chemin de vie, et l'avoir rejouée s'accompagne d'un sentiment de libération). Si je devais la caractériser en un seul mot, j’userais d'une image chère au compositeur de <em>La belle meunière</em> : le ruisseau. Les trois mouvements comme trois tableaux de la vie d'un ruisseau, trois états d'une fluidité lyrique ininterrompue où au propre comme au figuré, la musique semble couler de source.</p>
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<p>En pensant à Schubert, me reviennent ces quelque vers de la poétesse roumaine contemporaine <strong><em>Ana Blandiana</em></strong> :</p>
<p><strong><em>« Le poète est un gouffre où tombent avec fracas les douleurs du monde, et, en tombant, elles se désagrègent et brûlent, de sorte que n’arrive en bas que l’écho, parsemé de cendres et retourné vers les hauteurs - presque une musique ».</em></strong></p>
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<p>Pour couvrir les frais de post-production - pressage, infographie, communication, publicité - l'objectif de cette collecte sous forme de prévente CD et de dons approche la hauteur du Mont Blanc, soit un budget de <strong>4500 euros.</strong></p>
<p>Je percevrai l'intégralité de la collecte et en cas de dépassement, la somme correspondante sera utilisée pour le prochain enregistrement. </p>
<p>N'hésitez pas à partager ce lien autour de vous. Un grand merci d'avance de votre soutien.</p>
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