1000 Femmes 1000 Graines

Malgré son rôle majeur dans la société, la situation de la femme africaine reste précaire. Selon la FAO elles constituent 70% de la force de travail agricole et génèrent 60 à 80% de la production de denrées alimentaires du continent africain, sans pour autant avoir le contrôle des ressources. Nous souhaitons à travers ce projet, donner la possibilité à des femmes agricultrices de vivre dignement du fruit de leur travail par le biais de l'agriculture biologique. Ces femmes pourront alors disposer d'une formation, vivre de leur activité agricole, et générer des emplois locaux. Elles sont au nombre de 60, 30 d'entre elles seront accompagnées pour ce projet. Toutes vivent au village de Sangalou situé au bord du Falémé, à la confluence du fleuve Sénégal dans la région de Kayes au Mali à 800km de Bamako sa capitale. Elles ne disposent pas de formations et ne sont pas en mesure de quitter leurs villages pour être formées, pour vivre de leurs metiers, c'est pour celà qu'elles seront accompagnées par CENEAG pour leur permettre de structurer leur travail déjà réalisé avec des conditions très difficiles, absence de barrières pour protégrer les plantations, d'outils et machines de productions et de transformations ainsi que de lieux pour stocker sécuriser et transformer leurs récoltes. Réapprendre à travailler la Terre sans intrans et pesticides dans leur environnement et à produire leurs propres substances pour protéger leurs plantations préparer la Terre, favoriser la pousse naturellement et utiliser avec responsabilité l'eau du fleuve et l'eau des pluies. Sur les cinq ans à venir, de 2022 à 2027, nous accompagnerons 1000 femmes et pour chaques femmes accompagnées 1000 arbres seront plantés pour contribuer au reboisement de leur village. Grâce à ces femmes qui sont les pilliers du projet, un élément de  réponse concret est donnée aux objectifs de développement durable et à la crise écologique et migratoire. Les bénéficiaires de ce projet seront des femmes de tout âge et des jeunes filles, certaines veulent juste être autosuffisantes en légumes et fruits et d'autres souhaitent créer une coopérative et vivre du fruit de leurs travail formellement et être cheffes d'entreprises. Sur 17 ODD , 12 d'entre eux sont mis en oeuvre! Réduction de la pauvreté, lutter contre la faim, manger sainement pour une meilleur santé, se former au même titre que les hommes, créer leurs propres emplois agricole pour sortir du secteur informel, produire des aliments sains et de manière écoresponsable, utiliser les ressources d'eau du fleuve et des eaux de pluies, mettre en place de l'aquaculture pour favoriser et diversifier les activités d'autosuffisance alimentaire et génératrices de revenues décents, lutter contre le réchauffement climatique grâce à l'agroécologie et les arbres plantés, le village n'étant pas électrifié, l'énergie solaire sera la seule utilisée, enfin protéger la terre cultivée. Ces femmes, âgées de 17 à 53 ans seront doublement impactées, en tant que bénéficiaires du programme et actrices des évolutions en tant qu'agricultrices agroécologiques. A travers ce projet, nous mettons en exergue le manque d’intérêt du secteur agricole par les femmes et les jeunes ainsi que l’exode rural qui en résulte, faute de moyens, de formations, d’accompagnements, de prévention aux risques dans l'utilisation des pesticides et de suivi dans ce secteur devenu peu attractif voir complétement délaissé ou sous exploité par les populations locales. Cette situation conduisant à une immigration économique et climatique subie aux conséquences dramatiques est destructrices des cellules familiales. Le projet se veut être inclusif et novateur tout en respectant le savoir-faire agricole local. Le but étant de professionnaliser ces femmes et jeunes filles et permettre leur autonomisation par une émancipation financière acquise par l’agriculture biologique et l’agrobusiness qui découlera de la valorisation des déchets agricoles et la transformation des récoltes. Objectifs généraux : Favoriser l’insertion professionnelle et le leadership des femmes et des jeunes filles dans le domaine de l’agriculture biologique (autosuffisance alimentaire) et de l’agrobusiness (entreprenariat et innovation agricole). Objectifs spécifiques : 1/Permettre l’indépendance des femmes et des jeunes filles par le biais de l’agriculture dans le but de contribuer à l’obtention d’une économie stable dans la famille 2/ Contribuer à la baisse de la pauvreté, par le développement d’une culture entrepreneuriale, génératrice de revenus et d’emplois locaux 3/Développer des opportunités professionnelles dans le domaine de l’agriculture en sensibilisant au potentiel de l’agriculture, au développement durable et aux différentes techniques d’innovations agricoles biologiques 4/Garantir la pérennité des activités mises en place par le suivi de chaque femmes accompagnées 5/Contribuer au reboisement du village par la plantation d'un arbre pour chaque femme accompagnée Résultats attendus : - Permettre aux femmes de bénéficier d’un dispositif d’accompagnement et de financement dans le cadre d’un projet lié à l’agriculture bilogique. - Donner les moyens aux bénéficiaires de faire évoluer leur activité informelle vers le formel, en générant des revenus et en permettant de créer des emplois locaux - Accroître l’attrait de la jeunesse pour le potentiel agricole écologique locale - Equiper les structures existantes et naissantes d’un matériel agricole innovant et approprié tout en privilégiant un accompagnement technique (formation et maintenance des outils) Activités envisagées : - Formation adapté aux besoins sur place dispensé par le coordinateur formateur en agroécologie, monsieur Touré Mamadou et perfectionné par le Docteur Diabaté du CSFRA Centre Sahelien de Formation et la Recherce en Agroécologie - Accompagnement et suivi des femmes au montage et au démarrage de leur projet individuel et ou collectif - Mise en réseau des femmes avec objectif de créer une coopérative villageoise Ces femmes ne disposent pas de formation, elles seront accompagnées par CENEAG pour leur permettre de structurer leurs travail déjà réalisé avec des conditions très difficiles, absence de barrières pour protégrer les plantations et de lieux pour stocker sécuriser les récoltes. Sur les cinq ans à venir, nous accompagnerons 1000 femmes et pour chaques femmes accompagnées 1000 arbres seront plantés . CENEAG a recruté et formé un coordinateur aux techniques des cultures agroecologique auprès du Docteur Diabaté au CSFRA Centre Sahélien de Formation et de Recherche en Agroécologie situé à Sanankoro à 30KM de Bamako. Il doit désormais former des femmes afin qu'elles deviennent des entrepreneuses dans tous les domaines de l'agroécologie et des produits qui découleront des cultures et élevages. De la production à la commercialisation, toutes les chaînes de valeurs permettrons aux Femmes accompagnées dans le cadre du projet , de vivre des cultures et de créer des emplois durables. La formation sera dispensée par le coordinateur sur le territoire ou vivent ces femmes et le suivi sera réalisé par le Docteur Diabate du centre de formation CSFRA, au plus près des femmes pour garantir la fiabilité du projet dans le temps. Comme le colibris CENEAG à travers "1000 femmes 1000 graines " et les femmes bénéficiaires font leurs parts. De gauche à droite Hawa Koné Aminata Konaté-Bouné co-présidentes de CENEAG et le défunt Pierre Rabhi