EcoAmerica

Sensibilisation aux problématiques environnementales dans les écoles primaires d'Amérique du Sud au moyen d'un conte illustré.

Visuel du projet EcoAmerica
Réussi
65
Contributions
07/01/2015
Date de fin
3 390 €
Sur 3 000 €
113 %

EcoAmerica

<p> Avoir la possibilité de s’investir dans un projet qui nous passionne vraiment, n’est-ce pas le rêve de tout le monde ? Pour nous, Nara et Pierre, ce rêve, c’est EcoAmerica ! Un projet qui réuni les domaines qui nous tiennent tous les deux le plus à cœur : <strong>l’environnement, l’éducation, le partage culturel et le voyage</strong>. Allez, copain, fais tourner la molette de ta souris et laisse nous te présenter notre humble petit projet !</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>NAISSANCE DU PROJET</strong></p> <p>  </p> <p> <strong>Dans la tête de Pierre…</strong></p> <p>  </p> <p> <em>« Juillet 2014. Je quitte Oulan-Bator en direction du lac Khövsgöl, dans le nord de la Mongolie. Plus de seize heures de route, en bus local, à travers la steppe. La chaleur est écrasante et la clim’ ne fonctionne évidemment pas, alors le chauffeur a décidé de faire tout le trajet avec la porte grande ouverte. Rudimentaire, mais efficace. Après moins d’une heure de route, mon voisin mongol a déjà terminé sa </em><em>première bouteille d’eau. Nonchalamment, l’homme se lève alors pour rejoindre la porte, par laquelle <strong>il balance sans hésitation son déchet plastique en pleine nature</strong>, avant de revenir s’asseoir comme si de rien n’était.</em></p> <p>  </p> <p> <em>Avec le temps, la cause environnementale est devenue pour moi une telle évidence que je ne peux m’empêcher de jeter un regard noir au malfaiteur, comme pour le confronter à la bêtise de son geste. Mais l’homme affiche un large sourire incrédule, n’ayant <strong>manifestement aucune idée de c</strong></em><em><strong>e que je pourrais avoir à lui reprocher</strong>, allant jusqu’à mimer innocemment le fait que sa bouteille était vide. Me retournant, je sonde rapidement les autres passagers du bus, cherchant vainement un soutien. Mais non. Je suis apparemment le seul à être choqué par le fait de jeter ses déchets dans la nature, le geste semblant tout à fait normal au reste du monde. La scène se répètera à foison durant le trajet, ainsi que – je le découvrirais bientôt – durant tous les suivants, que ce soit ici ou dans les autres pays que je serai amené à traverser les mois suivants. Apparemment, le plus triste n’est pas tant que les gens se foutent de polluer leur environnement, mais plutôt qu’ils ne semblent même pas au courant des conséquences de leurs gestes. Et au fond, qui pourrait le leur reprocher si <strong>personne ne leur en a jamais parlé</strong> ? Prise de conscience. »</em></p> <p>  </p> <p> <strong>Dans la tête de Nara… </strong></p> <p>  </p> <p> <em>« L’été dernier, lorsque je rends visite à ma mère (une professeur des écoles) dans le village où j’ai grandi, notre passage à l’épicerie se solde traditionnellement par l’achat de </em><em>notre glace préférée. Alors que je glisse son emballage plastique dans ma poche en attendant de trouver une poubelle, j’observe ma mère <strong>jeter le sien au sol</strong>. Confuse face à ma surprise, elle commence à m’expliquer sur un ton des plus embarrassés que d’habitude elle ne fait jamais cela et qu’elle ne sait pas ce qui lui a pris. Il faut dire que je la sais d’ordinaire très soucieuse de l’environnement. Le lendemain, en réponse à cet évènement, elle décide d’<strong>expliquer à ses élèves</strong> l’importance de jeter ses déchets à la poubelle et de garder notre environnement propre. Mon neveu étant dans sa classe, j’ai immédiatement pu constater l’impact de ce cours sur son comportement et son intérêt pour la protection de l’environnement. C’est à ce moment là que j’ai réalisé que les enfants devaient pouvoir grandir avec ces notions écologiques, afin qu’ils puissent devenir les citoyens responsables dont le futur à besoin.</em></p> <p>  </p> <p> <em>Il en est de même partout dans le monde. Durant mes voyages au Brésil, en Turquie et en Israël, les gens les moins informés étaient toujours les plus susceptibles d’avoir un comportement anti-écologique. Il existe un proverbe mongol qui dit : on ne voit ses propres erreurs que lorsque quelqu’un d’autre nous les fait remarquer. Nos <strong>petits</strong> <strong>frères et sœurs ont besoin de nous</strong> pour les guider et leur montrer comment adopter un mode de vie durable, en équilibre avec la nature. »</em></p> <p>  </p> <p> <strong>C’est parti !</strong></p> <p>  </p> <p> C’est en partageant ces constats l’un avec l’autre lors de notre rencontre en Mongolie que le projet commence à voir le jour. Au fil de nos discussions, l’envie de s’investir pour faire évoluer les choses devient pressante. Après tout, chacun est concerné, alors pourquoi pas nous… Allez, c’est décidé : <strong>on va faire quelque chose ensemble </strong>!</p> <p>  </p> <p> <img alt="Photos_poubelles-1418139150" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/145388/Photos_poubelles-1418139150.png"></p> <p>  </p> <p> <strong>UN OBJECTIF : SENSIBILISER LES ENFANTS DU MONDE AUX PROBLEMATIQUES ENVIRONNEMENTAL</strong><strong>ES</strong></p> <p>  </p> <p> <strong>S’adresser aux enfants, sensibiliser les leaders de demain</strong></p> <p>  </p> <p> Nous sommes depuis longtemps persuadés que, concernant l’Environnement comme les autres problèmes auxquels notre monde est confronté, les <strong>solutions résident dans l’éducation des jeunes générations</strong>. Tenter d’expliquer à un adulte d’âge mûr qu’il s’est toujours « mal comporté » et lui demander de changer ses habitudes est quelque chose de difficile, pour ne pas dire d’impossible. Mais si nous enseignons aux enfants, dès le plus jeune âge, les bons gestes et leurs conséquences bénéfiques, il ne fait aucun doute que <strong>le message sera beaucoup mieux entendu et intégré</strong>. Non seulement les enfants pourront alors appeler les décideurs d’aujourd’hui à prendre leurs responsabilités, mais aussi et surtout cette génération pleinement consciente des problèmes sera à son tour beaucoup plus encline à s’attaquer au défi environnemental auquel nous sommes confrontés.</p> <p>  </p> <p> <strong>Une histoire illustrée, approche ludique pour captiver les enfants</strong></p> <p>  </p> <p> Plutôt que de développer une présentation Powerpoint austère, nous avons pris le parti d’écrire une histoire, celle d’un petit garçon nommé Nico auquel tous les enfants pourront aisément s’identifier. <strong>Notre récit sera agrémenté de nombreuses illustrations</strong> (sur lesquelles <a href="http://www.jane-sessiniszabo.com" target="_blank">Jane</a> est en train de travailler) projetées au mur à l’aide d’un vidéoprojecteur, afin de les garder pleinement éveillés et réceptifs. A travers ce conte et les personnages que notre héros rencontrera seront abordés les <strong>thèmes environnementaux les plus essentiels</strong> à nos yeux : l’eau, l’énergie, les déchets, le réchauffement climatique et la biodiversité. Au delà de l’apprentissage de petits gestes du quotidien conformes aux principes du développement durable, notre but sera plus généralement d’atteindre une première prise de conscience. En effet, pour la majorité des enfants que nous rencontrerons, il s’agira certainement de la première fois que de tels thèmes seront abordés. L’objectif sera donc plus de <strong>construire un socle </strong>sur lequel ils seront prêts à s’intéresser au sujet, approfondir leurs connaissances et adopter un mode de vie durable pour le reste de leur vie. La morale de l’histoire sera simple : la Terre est notre planète à tous, alors à nous de nous battre pour la protéger !</p> <p>  </p> <p> <img alt="Ensemble-1418254159" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/145756/Ensemble-1418254159.png"></p> <p>  </p> <p> <strong>Laisser une trace et soutenir des petits projets environnementaux locaux</strong></p> <p>  </p> <p> Nous ne voulons pas que notre message soit oublié aussitôt après notre départ. Nous prévoyons donc de laisser au moins <strong>une copie de notre histoire illustrée dans chaque école </strong>que nous visiterons, afin que les professeurs puissent la réutiliser année après année avec leurs futures classes. Après avoir lu notre histoire, nous espérons avoir suscité assez d’intérêt pour initier une discussion avec les enfants et les encourager à prendre part à un projet environnemental, que nous pourrions créer ensemble voire déjà existant. A ce titre, nous souhaitons également <strong>soutenir et promouvoir des petits projets écologiques locaux</strong> afin de pouvoir montrer aux enfants que des habitants de leurs villages font déjà des efforts pour sauver la planète.</p> <p>  </p> <p> <strong>L’Amérique du Sud… parce qu’il faut bien commencer quelque part !</strong></p> <p>  </p> <p> Même s’il reste beaucoup de chemin à parcourir, la cause environnementale est désormais bien ancrée dans l’esprit des populations de la majorité des pays les plus développés. Notre but étant en l’occurrence d’introduire le sujet auprès de peuples moins conscients des concepts du développement durable, nous avons décidé de nous tourner vers des <strong>pays en voie de développement</strong>. Nous avons décidé de commencer notre mission en Amérique du Sud, d’une part car nous sommes tous deux particulièrement attirés par ce continent, et d’autre par car notre capacité à parler espagnol nous permettra de communiquer aisément avec les enfants pour atteindre notre objectif de sensibilisation. Nous disons bien « commencer », car si notre projet se montre la réussite que nous espérons en Amérique du Sud, nous avons pour objectif ultime de <strong>l’étendre à d’autres régions du monde</strong>.</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>PARLONS CONCRETEMENT</strong></p> <p>  </p> <p> <strong>Où ?</strong></p> <p>  </p> <p> Nous débuterons notre mission à <strong>Santa Cruz, en Bolivie</strong>. De là, nous prévoyons de rallier la cordillère des Andes et de traverser le pays vers le nord-ouest, avant d’en faire de même à travers le Pérou et l’Equateur. Nous nous rendrons directement dans les écoles des villages que nous rencontrerons sur notre itinéraire afin de présenter spontanément notre projet, avec l’assurance que ce genre de proposition sera toujours chaleureusement accueilli ! En fonction de la logistique locale, difficile de définir un objectif précis d’école à visiter. En clair : <strong>le plus possible</strong> !</p> <p>  </p> <p> <img alt="Itineraire-1418139443" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/145390/Itineraire-1418139443.png"></p> <p>  </p> <p> <strong>Quand ?</strong></p> <p>  </p> <p> Nous partirons le <strong>10 janvier 2015</strong> et prévoyons de conduire notre projet pour un <strong>minimum de trois mois</strong>. En fonction du budget, nous espérons néanmoins qu’il puisse durer bien plus longtemps…</p> <p>  </p> <p> <strong>Comment ?</strong></p> <p>  </p> <p> Nous privilégierons l’<strong>autostop et les transports locaux</strong> pour nous déplacer. Selon l’endroit et les possibilités, nous trouverons hébergement <strong>chez l'habitant ou en guest-house</strong>. La communauté Couchsurfing* à laquelle nous appartenons saura assurément nous aider pour nous loger.</p> <p> *(Plateforme mondiale de rencontre et d’hébergement gratuit entre voyageurs)</p> <p>  </p> <p> <strong>Nous suivre</strong></p> <p>  </p> <p> Nous relaterons notre périple sur le <strong>blog de voyage</strong> qu’entretient Pierre depuis début 2014 : <a href="http://www.globtrot.fr" target="_blank">www.globtrot.fr</a></p> <p> Les carnets seront comme d’habitude agrémentés de photos et de vidéos. N’hésite pas à aller y faire un tour tout de suite pour te faire une idée !</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>AU FAIT, ON AURAIT PEUT-ETRE DU COMMENCER PAR NOUS PRESENTER !</strong></p> <p>  </p> <p> <strong>Pierre</strong></p> <p>  </p> <p> Originaire de Strasbourg, en France, j’ai soufflé ma 27ème bougie l’été dernier. J’aime le cinéma, les livres d’histoire, le trek, gratter ma guitare, et je ne dis jamais non à une bonne bière entre amis ! Pendant longtemps, j’ai souhaité devenir enseignant, avant de finalement me concentrer sur mon <strong>domaine d’études principal, l’Environnement</strong>. Je n’ai pour autant jamais totalement abandonné mon idée initiale, en participant au soutien scolaire bénévole d’enfants en difficulté. Après trois ans à travailler comme ingénieur environnemental, j’ai fini par <strong>attraper le virus du voyage</strong> et décidé de quitter mon poste à la fin 2013. Depuis, je passe le plus clair de mon temps à voyager, essentiellement en Europe et en Asie jusqu’à présent. Durant mon périple, j’ai eu plusieurs fois l’occasion de m’adonner à divers travaux de volontariat, et l’un de mes meilleurs souvenirs à ce jour reste le temps passé à <strong>enseigner l’anglais dans une petite école népalaise</strong>. Maintenant, avec ce projet EcoAmerica, j’ai enfin l’opportunité d’embrasser complètement ces trois passions que sont l’environnement, l’enseignement et le voyage, et j’espère que tu prendras part à l’aventure et m’aidera à réaliser ce rêve !</p> <p>  </p> <p> <img alt="Capture_d__cran_2014-12-09___18.11.24-1418145125" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/145396/Capture_d__cran_2014-12-09___18.11.24-1418145125.png"></p> <p> <img alt="Capture_d__cran_2014-12-09___18.18.13-1418145521" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/145397/Capture_d__cran_2014-12-09___18.18.13-1418145521.png"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong>Nara</strong></p> <p>  </p> <p> Je viens de Mongolie, mais je suis une <strong>citoyenne du monde</strong> ! J’aime voyager, lire, enseigner et m’investir dans divers projets. Je viens d’obtenir mon diplôme en Israël dans le domaine des relations internationales, spécialisé dans le Moyen-Orient. J’ai travaillé comme guide culturel en Mongolie tous les étés ces huit dernières années, soit depuis mes 18 ans. J’ai grandi dans un petit village du nord du pays, entourée par la <strong>nature et les animaux, dont j’ai toujours eu la passion</strong>. Depuis que j’ai commencé à m’éduquer un peu plus sur les problèmes environnementaux auquel le monde est aujourd’hui confronté, je me suis promise de tout faire pour <strong>participer moi aussi à la protection de la nature</strong>, d’une façon ou d’une autre. Tout ça semble bien dramatique, mais que veux-tu, j’ai l’intension de tenir ma promesse et suis convaincue que ce projet est un bon début !</p> <p>  </p> <p> <img alt="Capture_d__cran_2014-12-10___10.36.12-1418204327" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/145564/Capture_d__cran_2014-12-10___10.36.12-1418204327.png"></p>

À quoi servira la collecte

<p> Le budget total que nous prévoyons pour deux personnes pour trois mois est de <strong>10 000 €.</strong> Il se décompose de la manière suivante :</p> <p>  </p> <p> - <strong>Billet d’avion</strong> aller-retour pour deux personnes : <strong>4 000 €</strong></p> <p>  </p> <p> - <strong>Transports locaux</strong> pour deux personnes : <strong>500 €</strong></p> <p>   (2,8 € par jour par personne)</p> <p>  </p> <p> - <strong>Nourriture</strong> pour deux personnes pour trois mois : <strong>1 800</strong> <strong>€       </strong></p> <p>   (10 € par jour par personne)</p> <p>  </p> <p> - <strong>Hébergement</strong> pour deux personnes pour trois mois : <strong>1 500 €</strong></p> <p>   (8,3 € par jour par personne)</p> <p>  </p> <p> - Budget pour <strong>visas, assurance, frais bancaires and vaccins</strong> pour deux personnes : <strong>500 €</strong></p> <p>  </p> <p> - Budget pour le <strong>matériel nécessaire</strong> (vidéoprojecteur et autre matériel manquant) : <strong>700 €</strong></p> <p>  </p> <p> - Budget pour <strong>imprimer les copies</strong> de l’histoire illustrée et <strong>financer divers petits projets</strong> environnementaux existants ou à mettre en place avec les enfants : <strong>1 000 € </strong></p> <p>  </p> <p> En complément de nos économies personnelles, vos dons nous aideront ainsi à boucler ce budget minimum pour trois mois. A noter que les deux tiers de ce budget correspondent à des frais « fixes » (c’est-à-dire indépendants de la durée de notre voyage), l’essentiel des frais sur place (nourriture et hébergement) ne représentant qu’un tiers du total. La bonne nouvelle de ce constat, c’est que <strong>chaque euro supplémentaire dans notre cagnotte aura un impact significatif</strong> à la fois sur la durée que nous pourrons effectivement passer à rencontrer les enfants d’Amérique du Sud et sur l’importance de notre soutien financier aux projets environnementaux locaux ! </p>

Contreparties

5 €

  • 9 contributions
Notre reconnaissance éternelle (incluant la bénédiction de ta famille sur mille générations) et ton nom mentionné sur la page de remerciement du blog www.globtrot.fr

Livraison estimée : janvier 2015

20 €

  • 18 contributions
Tout ce qui précède + une super carte postale d’Amérique du Sud

Livraison estimée : mars 2015

50 €

  • 13 contributions
Tout ce qui précède + la vidéo souvenir de quelques minutes, personnalisée à ton attention, montrant ce à quoi tu auras contribué

Livraison estimée : juin 2015

75 €

  • 5 contributions
Tout ce qui précède + une impression HD au format 30x45 cm d’une des photos que nous aurons prises pendant le voyage, à choisir sur le blog www.globtrot.fr

Livraison estimée : juillet 2015

150 €

  • 1 contribution
Tout ce qui précède + un souvenir artisanal acheté sur place (bonnet péruvien, petits bijoux, etc.)

Livraison estimée : juillet 2015

300 €

  • 1 contribution
Tout ce qui précède + une copie imprimée et dédicacée du livre inédit contenant le texte raconté aux enfants dans les écoles et les illustrations les accompagnant

Livraison estimée : juillet 2015

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