Ecrits d'exil

Aidez à financer une contribution à l'Histoire de la période 1939-1945. Le point de vue d'un acteur et témoin direct, autre qu'un vainqueur.

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<p> Voici pour information, un autre <strong>extrait tir&eacute; du d&eacute;but du livre &quot;Ecrits d&#39;exil&quot;</strong> que j&#39;esp&egrave;re pouvoir faire &eacute;diter avec votre aide :</p> <p> &nbsp;</p> <p> ....les familles des officiers avec lesquelles j&rsquo;&eacute;tais en relation suivaient avec anxi&eacute;t&eacute; les communiqu&eacute;s. Ils &eacute;taient encourageants, puis devinrent r&eacute;ticents et cess&egrave;rent quand &eacute;clata le coup de tonnerre de l&rsquo;envahissement de la Belgique. On v&eacute;cut alors les premi&egrave;res semaines de la v&eacute;ritable guerre avec la rupture du front de la Meuse et le d&eacute;sastre de Dunkerque. Nous ne recevions plus d&rsquo;instructions de Paris&nbsp;; on ignora ensuite o&ugrave; se trouvait le Gouvernement et les plis ne furent plus achemin&eacute;s&nbsp;; je passais la journ&eacute;e devant le poste de radio install&eacute; dans mon cabinet, puisqu&rsquo;on avait annonc&eacute; que l&rsquo;on recevrait des directives par ce proc&eacute;d&eacute; de transmission.</p> <p> &nbsp;</p> <p> Les r&eacute;fugi&eacute;s commenc&egrave;rent &agrave; arriver en Savoie, venant principalement d&rsquo;Alsace et de Franche Comt&eacute;&nbsp;; les plus fortun&eacute;s gagnaient la Suisse et la C&ocirc;te d&rsquo;Azur, d&rsquo;autres se dirigeaient, sans but pr&eacute;cis, vers le Sud&nbsp;; c&rsquo;&eacute;tait un exode interminable et lamentable d&rsquo;automobiles de tourisme, de camionnettes et de camions avec des familles entass&eacute;es parmi des matelas, des valises et des caisses. Un soir d&eacute;barqua &agrave; la Pr&eacute;fecture, dans une voiture sanitaire, M.&nbsp;Billecard<a href="#_edn1" name="_ednref1" title="">[i]</a>, pr&eacute;fet de Versailles&nbsp;; il demandait l&rsquo;hospitalit&eacute; &agrave; son coll&egrave;gue Sauvaire<a href="#_edn2" name="_ednref2" title="">[ii]</a>, dont les appartements &eacute;taient d&eacute;j&agrave; enti&egrave;rement occup&eacute;s par des r&eacute;fugi&eacute;s de sa famille. Il nous fit un tableau tr&egrave;s sombre de la situation et nous d&eacute;crivit l&rsquo;horreur du bombardement d&rsquo;&Eacute;tampes qui avait &eacute;t&eacute; la cause de son d&eacute;part pr&eacute;cipit&eacute;.</p> <p> &nbsp;</p> <p> Les jours tragiques se succ&eacute;daient&nbsp;; les colonnes allemandes descendaient la vall&eacute;e de la Sa&ocirc;ne&nbsp;; Macon fut occup&eacute;&nbsp;; je me trouvais &agrave; la Pr&eacute;fecture quand un coup de t&eacute;l&eacute;phone du pr&eacute;fet de l&rsquo;Ain annon&ccedil;ait &agrave; son coll&egrave;gue qu&rsquo;il venait d&rsquo;avoir la visite d&rsquo;un &eacute;tat-major ennemi qui avait pris possession de la ville sans la moindre r&eacute;sistance&nbsp;; cette conversation t&eacute;l&eacute;phonique entre une r&eacute;gion d&eacute;j&agrave; conquise et une autre situ&eacute;e de l&rsquo;autre c&ocirc;t&eacute; des lignes avait quelque chose d&rsquo;hallucinant. Les Allemands cherchaient &agrave; donner la main aux Italiens qui venaient d&rsquo;entrer dans la guerre, mais n&rsquo;avaient pu d&eacute;boucher de Lanslebourg&nbsp;qu&rsquo;on leur avait abandonn&eacute; pour porter la ligne de r&eacute;sistance devant Modane<a href="#_ftn1" name="_ftnref1" title="">[1]</a>. La Savoie allait-elle devenir un champ de bataille, car l&rsquo;arm&eacute;e des Alpes, bien que num&eacute;riquement inf&eacute;rieure et de qualit&eacute; secondaire, entendait se d&eacute;fendre&nbsp;? Des coll&egrave;gues commenc&egrave;rent &agrave; me parler discr&egrave;tement d&rsquo;&eacute;vacuation. J&rsquo;avais vu passer &agrave; Chamb&eacute;ry le Procureur g&eacute;n&eacute;ral de Colmar fait comme un vagabond&nbsp;; le Premier Pr&eacute;sident et moi d&eacute;clar&acirc;mes que tous les magistrats devraient rester &agrave; leur poste&nbsp;; on avait envisag&eacute;, en 1938, dans un plan de repliement, l&rsquo;envoi au Puy et &agrave; Riom&nbsp;de la Cour d&rsquo;appel de Chamb&eacute;ry&nbsp;; il aurait &eacute;t&eacute; fou de se mettre en route quand toutes les grandes voies de communication &eacute;taient embouteill&eacute;es par l&rsquo;arm&eacute;e en retraite et les r&eacute;fugi&eacute;s&nbsp;; si les bombardements devenaient trop intenses, on pourrait aller &agrave; La Motte Servolex<a href="#_edn3" name="_ednref3" title="">[iii]</a> o&ugrave; l&rsquo;on avait pr&eacute;vu, dans les locaux de la Mairie, un asile provisoire pour les services judiciaires, mais jusqu&rsquo;alors les escadrilles italiennes qui survolaient, &agrave; grande hauteur, dans la matin&eacute;e, le ciel de Savoie ne laissaient tomber aucune bombe. Le premier raid a&eacute;rien que connut Chamb&eacute;ry se produisit une apr&egrave;s-midi, peu avant la p&eacute;n&eacute;tration allemande dans la haute vall&eacute;e du Rh&ocirc;ne&nbsp;; quelques projectiles &eacute;pars furent lanc&eacute;s du c&ocirc;t&eacute; de la gare et du d&eacute;p&ocirc;t des machines&nbsp;; un avion qui avait particip&eacute; au raid fit un atterrissage forc&eacute; dans les marais de Culoz<a href="#_edn4" name="_ednref4" title="">[iv]</a> et ses occupants allemands furent captur&eacute;s par la gendarmerie.</p> <p> &nbsp;</p> <p> Le d&eacute;part du Consul g&eacute;n&eacute;ral d&rsquo;Italie, qui gagnait la Suisse, avait eu lieu sans incidents&nbsp;; apr&egrave;s son d&eacute;part, quelques excit&eacute;s avaient saccag&eacute; le Consulat&nbsp;; la situation commandant la prudence, je priai, d&rsquo;accord avec le pr&eacute;fet, le juge de paix d&rsquo;apposer des scell&eacute;s, apr&egrave;s avoir fait remettre de l&rsquo;ordre dans les bureaux&nbsp;; cette mesure nous &eacute;pargna des difficult&eacute;s quand le Consul g&eacute;n&eacute;ral revint quelques jours apr&egrave;s, fort des droits que lui donnait la convention d&rsquo;armistice franco-italienne. Pour les m&ecirc;mes raisons, il ne fut pris aucune mesure de s&eacute;questre des biens italiens que l&rsquo;on n&rsquo;aurait pas eu le temps mat&eacute;riel de mener &agrave; bien et qui aurait eu le seul r&eacute;sultat de perturber la tranquillit&eacute; publique, plus n&eacute;cessaire que jamais.</p> <p> &nbsp;</p> <p> L&rsquo;ennemi apparaissait maintenant dans la vall&eacute;e du Rh&ocirc;ne et derri&egrave;re les montagnes qui s&eacute;parent la Savoie du Bugey&nbsp;; les forces qui avaient courageusement r&eacute;sist&eacute; aux Italiens sur les sommets des Alpes voulaient faire face au danger venu de l&rsquo;Ouest, ce qui n&rsquo;&eacute;tait pas du go&ucirc;t des autorit&eacute;s civiles, surtout municipales. J&rsquo;assistais &agrave; la Pr&eacute;fecture &agrave; un p&eacute;nible d&eacute;bat sur les &laquo;&nbsp;villes ouvertes&nbsp;&raquo;. Une radio avait d&eacute;clar&eacute; que les agglom&eacute;rations de plus de 20&nbsp;000 habitants (cas de Chamb&eacute;ry) ne seraient pas d&eacute;fendues. Le G&eacute;n&eacute;ral Cartier<a href="#_edn5" name="_ednref5" title="">[v]</a>, commandant les unit&eacute;s de Savoie, d&eacute;clarait (et on ne pouvait l&rsquo;en bl&acirc;mer) que, tant que l&rsquo;armistice ne serait pas intervenu, il se battrait l&agrave; o&ugrave; il rencontrerait l&rsquo;ennemi, sans se soucier de l&rsquo;opposition des Municipalit&eacute;s. Il y eut des incidents qui auraient &eacute;t&eacute; grotesques, sans le tragique de l&rsquo;heure. Aux &Eacute;chelles<a href="#_edn6" name="_ednref6" title="">[vi]</a>, le Maire, un avou&eacute; de Lyon, alla, avec un linge blanc au bout d&rsquo;un b&acirc;ton, au devant des Allemands, en automobile, pour faire un petit armistice local. Des artilleurs, d&eacute;barqu&eacute;s d&rsquo;un train venant de l&rsquo;Est, mirent en batterie leurs pi&egrave;ces dans les pr&eacute;s du bord du lac du Bourget<a href="#_edn7" name="_ednref7" title="">[vii]</a>, malgr&eacute; les autorit&eacute;s locales qui ne voulaient pas de bataille chez elles. On entendait, dans les jours qui s&rsquo;&eacute;coul&egrave;rent entre la demande et la signature de l&rsquo;armistice, le bruit des grosses pi&egrave;ces derri&egrave;re le Granier<a href="#_edn8" name="_ednref8" title="">[viii]</a> et les monts du Chat<a href="#_edn9" name="_ednref9" title="">[ix]</a>. Le Dimanche qui pr&eacute;c&eacute;da la fin des hostilit&eacute;s (25 Juin, je crois), un combat se livra pr&egrave;s de Brison<a href="#_edn10" name="_ednref10" title="">[x]</a> en bordure du lac, le long de la voie ferr&eacute;e Paris Modane&nbsp;; les Allemands, contournant avec leurs blind&eacute;s l&rsquo;obstacle de la Chambotte<a href="#_edn11" name="_ednref11" title="">[xi]</a>, entr&egrave;rent sans coup f&eacute;rir, dans l&rsquo;apr&egrave;s-midi &agrave; Aix-les-Bains&nbsp;; la population qui sortait des cin&eacute;mas fut toute surprise de voir les rues occup&eacute;es par les motocyclistes qui pr&eacute;c&eacute;daient les chars. L&rsquo;ennemi s&rsquo;&eacute;tait &eacute;galement infiltr&eacute; dans les Bauges &agrave; l&rsquo;est de Chamb&eacute;ry et cherchait, &agrave; l&rsquo;ouest, &agrave; d&eacute;boucher du tunnel du col des &Eacute;chelles. Le Capitaine de gendarmerie, avec quelques hommes, fit &agrave; temps sauter &agrave; la dynamite l&rsquo;orifice de sortie du tunnel, &eacute;vitant ainsi &agrave; Chamb&eacute;ry d&rsquo;&ecirc;tre occup&eacute; avant l&rsquo;armistice qui &eacute;tait imminent. Mais la menace continuait du c&ocirc;t&eacute; d&rsquo;Aix-les-Bains et des Bauges&nbsp;; les Allemands cherchaient &agrave; joindre leurs alli&eacute;s italiens avant le &laquo;&nbsp;cessez le feu&nbsp;&raquo;. Je passais la derni&egrave;re journ&eacute;e de guerre au Palais de Justice, entendant le clic-clac des mitrailleuses vers Chamb&eacute;ry le Vieux o&ugrave; l&rsquo;ennemi, surpris de cette r&eacute;sistance, avait ralenti sa pression. Le soir, ce fut l&rsquo;armistice&nbsp;; j&rsquo;allais dans le quartier de la gare&nbsp;; la station &eacute;tait d&eacute;serte, les voies encombr&eacute;es de locomotives &eacute;teintes, la route d&rsquo;Aix sans la moindre circulation, les maisons ferm&eacute;es ainsi que les magasins. Quand, le surlendemain, je fus &agrave; Aix traiter avec le G&eacute;n&eacute;ral allemand la question du r&eacute;armement de la gendarmerie et du fonctionnement des services publics, il me demanda de lui indiquer, sur une carte d&eacute;ploy&eacute;e sur une table du Grand Cercle, o&ugrave; se trouvaient les Italiens&nbsp;; je signalai la ligne &agrave; l&rsquo;est de Modane et de Bourg Saint Maurice&nbsp;; il se tourna alors vers ses officiers, haussa les &eacute;paules et eut une moue m&eacute;prisante. La r&eacute;sistance de l&rsquo;arm&eacute;e des Alpes avait emp&ecirc;ch&eacute; la jonction.</p> <p> &nbsp;</p> <p> La ligne de d&eacute;marcation se fixa &agrave; mi-chemin entre Aix et Chamb&eacute;ry</p> <div> <br clear="all" /> <hr align="left" size="1" width="33%" /> <div id="ftn1"> <p> <a href="#_ftnref1" name="_ftn1" title="">[1]</a> Parmi les documents reproduits par Bruno Spampanato dans les appendices historiques de son livre &laquo;&nbsp;Le dernier Mussolini&nbsp;&raquo; (Edition espagnole&nbsp;; Pages 673 &agrave; 675), figure une tr&egrave;s curieuse r&eacute;v&eacute;lation de Campini, secr&eacute;taire particulier du ministre Biggini.</p> <p> Il s&rsquo;agit des documents qui se trouvaient dans le portefeuille de Mussolini&nbsp;qui disparurent myst&eacute;rieusement dans les jours qui suivirent la trag&eacute;die de Dongo.</p> <p style="margin-left:.95pt;"> Campini affirmait qu&rsquo;il y avait une lettre de Churchill&nbsp;&agrave; Mussolini&nbsp;dat&eacute;e de la veille de la d&eacute;claration de guerre de l&rsquo;Italie &agrave; la France. Le Premier Britannique exhortait le Duce &agrave; entrer en guerre aux c&ocirc;t&eacute;s de l&rsquo;Allemagne. C&rsquo;&eacute;tait le moment o&ugrave; la France se trouvait hors de combat, l&rsquo;Europe aux mains des Allemands et, en Angleterre, les volontaires pour r&eacute;sister &agrave; l&rsquo;invasion faisaient l&rsquo;exercice avec des manches &agrave; balai. Cependant, vu l&rsquo;obstination de continuer la guerre jusqu&rsquo;au dernier Dominion, Churchill, pr&eacute;voyant la possibilit&eacute; d&rsquo;un armistice, d&eacute;sirait trouver Mussolini aux c&ocirc;t&eacute;s de Hitler&nbsp;autour de la table de la paix. Pour une n&eacute;gociation politique, il avait plus de confiance dans l&rsquo;Italien que dans l&rsquo;Allemand. En plus, c&rsquo;&eacute;tait le seul qui pouvait contrebalancer sur le Continent la force nazie, son alli&eacute;e. Enfin, son intention &eacute;tait de contenter le Duce aux d&eacute;pens de la France.</p> <p style="margin-left:.95pt;"> Campini ajoutait que l&rsquo;existence de cette lettre expliquerait les trois visites que fit Churchill, &agrave; la fin de la guerre, l&rsquo;une &agrave; Moltrasio, l&rsquo;autre &agrave; Gardone&nbsp;et la troisi&egrave;me &agrave; Venise. En effet, la correspondance secr&egrave;te de Mussolini&nbsp;comprenait deux copies. L&rsquo;original se trouvait dans le portefeuille&nbsp;; des deux copies, l&rsquo;une (celle que vit Biggini) &eacute;tait rest&eacute;e villa Gemma, l&rsquo;autre &eacute;tait entre les mains de l&rsquo;ambassadeur japonais Hidaka qui avait une maison &agrave; Venise. Simples co&iuml;ncidences g&eacute;ographiques ou d&eacute;sir de Churchill de r&eacute;cup&eacute;rer ces documents&nbsp;?</p> <p> Il est certain que le journal communiste italien &laquo;&nbsp;Unita&nbsp;&raquo; commen&ccedil;a &agrave; publier des documents provenant du portefeuille de Mussolini, venus entre ses mains, le 24 Mai 1945. La publication fut imm&eacute;diatement interrompue. On peut se demander si cette d&eacute;cision ne fut pas impos&eacute;e par le Commandement militaire des Alli&eacute;s en Italie.</p> </div> </div> <div> <br clear="all" /> <hr align="left" size="1" width="33%" /> <div id="edn1"> <p> <a href="#_ednref1" name="_edn1" title="">[i]</a> Robert <strong>Billecard</strong>, Pr&eacute;fet de Seine-et-Oise, nomm&eacute; par le Front populaire.</p> </div> <div id="edn2"> <p> <a href="#_ednref2" name="_edn2" title="">[ii]</a> Albert <strong>Sauvaire</strong>&nbsp;est Pr&eacute;fet de Savoie de 1939 &agrave; 1940.</p> </div> <div id="edn3"> <p> <a href="#_ednref3" name="_edn3" title="">[iii]</a> <strong>La Motte Servolex</strong>&nbsp;&eacute;tait, en 1939, une bourgade d&rsquo;un millier d&rsquo;habitants situ&eacute;e &agrave; six kilom&egrave;tres au nord de Chamb&eacute;ry. Elle fait maintenant partie de l&rsquo;agglom&eacute;ration de Chamb&eacute;ry.</p> </div> <div id="edn4"> <p> <a href="#_ednref4" name="_edn4" title="">[iv]</a> <strong>Culoz</strong>&nbsp;se situe &agrave; une quarantaine de kilom&egrave;tres au nord-ouest de Chamb&eacute;ry.</p> </div> <div id="edn5"> <p> <a href="#_ednref5" name="_edn5" title="">[v]</a> Georges <strong>Cartier</strong>&nbsp;est n&eacute; &agrave; Gen&egrave;ve en 1877. G&eacute;n&eacute;ral de division, il est charg&eacute; le 10 juin 1940 de la d&eacute;fense du secteur Nord des Alpes. Il meurt en 1960.</p> </div> <div id="edn6"> <p> <a href="#_ednref6" name="_edn6" title="">[vi]</a> <strong>Les </strong><strong>&Eacute;chelles</strong>&nbsp;est un bourg d&rsquo;un millier d&rsquo;habitants en 1940, situ&eacute; &agrave; 20 kilom&egrave;tres au sud-ouest de Chamb&eacute;ry.</p> </div> <div id="edn7"> <p> <a href="#_ednref7" name="_edn7" title="">[vii]</a> Le <strong>Lac du Bourget</strong>&nbsp;est situ&eacute; &agrave; une douzaine de kilom&egrave;tres au nord-ouest de Chamb&eacute;ry.</p> </div> <div id="edn8"> <p> <a href="#_ednref8" name="_edn8" title="">[viii]</a> Le mont <strong>Granier</strong>&nbsp;est situ&eacute; &agrave; une quinzaine de kilom&egrave;tres au sud de Chamb&eacute;ry.</p> </div> <div id="edn9"> <p> <a href="#_ednref9" name="_edn9" title="">[ix]</a> Les monts du<strong> Chat</strong>&nbsp;sont situ&eacute;s &agrave; une dizaine de kilom&egrave;tres au nord-ouest de Chamb&eacute;ry.</p> </div> <div id="edn10"> <p> <a href="#_ednref10" name="_edn10" title="">[x]</a> <strong>Brison-Saint-Innocent</strong>&nbsp;est sur la rive Est du lac du Bourget, &agrave; une bonne vingtaine de kilom&egrave;tres au nord de Chamb&eacute;ry.</p> </div> <div id="edn11"> <p> <a href="#_ednref11" name="_edn11" title="">[xi]</a> Le col de la <strong>Chambotte</strong>&nbsp;surplombe la rive Nord-Est du lac du Bourget, un peu au nord de Brison, &agrave; environ 30 kilom&egrave;tres de Chamb&eacute;ry.</p> <p> &nbsp;</p> <p> Si vous souhaitez m&#39;aider, <u><strong>rendez-vous sur</strong></u> :</p> <p> <strong>&nbsp;</strong></p> <p> <strong>http://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/ecrits-d-exil</strong></p> </div> </div> <p> &nbsp;</p>