Expédition Planète Extrême
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<strong>L’IDEE « PLANETE EXTREME »</strong></p>
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Rares sont les régions du globe à concentrer en un espace très limité des écosystèmes d’une extrême diversité. C’est le cas du <strong>Pérou</strong> qui abrite trois écosystèmes différents : <strong>la forêt Amazonienne</strong>,<strong> les glaciers des Andes </strong>et<strong> le désert de la côte Pacifique</strong>.</p>
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C’est cette particularité qui a décidé <strong>Cyril Ruoso</strong>, l’un des meilleurs photographes animaliers au monde, et <strong>Emmanuelle Grundmann</strong>, journaliste scientifique, de réaliser une expédition au Pérou à la découverte d’espèces animales et végétales rares. Leur périple offrira une occasion unique de constater les capacités d’adaptation de la nature à des conditions extrêmes d'humidité, de froid, d’altitude et de sécheresse.</p>
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Face aux incessants obstacles des milieux traversés (humidité extrême, eaux troubles, crues imprévisibles, froid glacial, sommets privés d’oxygène, falaises inaccessibles…), le couple devra faire preuve d’une grande capacité de réaction, d’organisation et d’adaptation à ces milieux hostiles. Il déploiera une palette de solutions et de procédés souvent artisanaux, bricolés, leur permettant de protéger leur matériel, stocker leurs images, échantillons et informations, monter dans les arbres, photographier sous l’eau, au sommet de la canopée ou à l’à-pic d’une falaise.</p>
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L’engagement et la passion de Cyril et Emmanuelle sont les moteurs de cette expédition. Leur personnalité attachante, leur implication sur le terrain, tant physique que scientifique, ainsi que leurs questionnements ont séduit le réalisateur Jean-Thomas Renaud, qui a décidé de les suivre et de réaliser une série-documentaire sur leur expédition. </p>
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<strong>L’ AVENTURE « PLANETE EXTREME » RACONTEE PAR CYRIL ET EMMANUELLE</strong></p>
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Notre première expédition sera consacrée à la<strong> côte Pacifique.</strong> Nous avons prévu de nous rendre au Pérou à la fin du mois d’octobre 2013, période stratégique en terme de migration et de reproduction animale. Notre périple durera 24 jours. </p>
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Première étape à <strong>San Juan de Marcona</strong>, au sud de la région d’Ica. Nous avons rendez-vous avec Michael Macek, zoologiste américain à la tête d’un vaste <strong>programme de conservation du manchot de Humboldt. </strong>C’est le seul endroit au monde où l’on voit des manchots grimper les dunes de sable du désert. Sur cette côte bordant un des déserts les plus arides au monde, l’explosion de vie animale s’explique par le phénomène océanique d’upwelling. La remontée vers la surface du courant froid de Humboldt est propice au développement de l’anchois, principale source de nourriture du manchot et de nombreux autres oiseaux et mammifères marins.</p>
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Pourtant, les données que recueille depuis plusieurs années Michael Macek montrent une nette diminution, conséquence de la surpêche, mais aussi des gazoducs sous-marins qui émettent des infiltrations toxiques dans l’océan. La population des manchots est aujourd’hui menacée.</p>
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La suite de l’expédition se déroulera près de la ville d’<strong>Ica</strong>, dans un oasis d’arbres étranges perdus au milieu du désert. Il s’agit d’<strong>huarangos</strong>, une espèce mythique de cette partie d’Amérique du Sud.</p>
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Leurs racines s’enfoncent jusqu’à 50 mètres de profondeur pour capter l’eau. Et en la ramenant à la surface, les huarangos permettent à toute une biodiversité de proliférer. Mais les surfaces plantées en huarangos sont en forte diminution du fait de la déforestation systématique et de l’exploitation du bois. Le simple élevage de bêtes herbivores qui viennent brouter son herbage expose ses racines à la chaleur et cause sa perte, faisant s’effondrer l’ensemble du château de carte.</p>
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Nous rencontrerons Olivier Whaley, des jardins botaniques royaux de Kew, qui mène un <strong>projet de conservation</strong> dans la région. Cyril se hissera avec son harnais d’alpiniste jusqu’à la cime des arbres pour photographier les espèces menacées dont la survie repose sur l’huarango. Principalement des oiseaux, comme le <strong>Xénospingue Uniforme </strong>et le<strong> Moucherolle Vermillon. </strong>Nous participerons avec Olivier Whaley au <strong>travail de sensibilisation</strong> auprès des populations locales en montrant les photos des espèces animales qu’abritent les bosquets de huarangos.</p>
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Pour terminer ce périple, nous reviendrons sur la côte. Cyril réalisera le long des bords escarpés de cette côte des clichés panoramiques et exceptionnels de paysages surréalistes assaillis par des légions de <strong>lions de mer</strong>, de <strong>manchots</strong> et de <strong>cormorans.</strong></p>
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Nous nous rendrons sur l’<strong>ile Independencia</strong> et nous irons à la découverte d’un oiseau endémique à cette partie du monde, le <strong>Sterne Inca</strong>, en pleine période de reproduction. Cyril utilisera pour ses prises de vues l’une de ses fameuses inventions : un appareil lui permettant de descendre la caméra le long de la falaise par le biais d’un filin se déroulant à partir d’une poulie</p>
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Puis, Sophie Bertrand, chercheuse à l’Institut de Recherche pour le Développement et docteur en biologie marine, nous emmènera sur <strong>l’île de Pescadores</strong>, où elle mène ses expériences. Elle y suit l’évolution de deux espèces d’oiseaux, le <strong>Fou Varie</strong> et le <strong>Cormoran Guanay</strong>, et constate une impressionnante diminution de leur population. Elle cherche à prouver que l’activité du port de pêche d’Ancon pousse les oiseaux à partir de plus en plus loin en quête de nourriture. Les Cormorans <strong>Guanays</strong> font également l’objet de braconnage.</p>
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Enfin, nous embarquerons à bord d’un navire avec Arnaud Bertrand de l’IRD. Au programme, découverte de l’incroyable biodiversité marine de ces eaux envahies par des <strong>calamars géants</strong> pouvant atteindre plus de deux mètres, symptôme d’un changement climatique profond.</p>
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<strong>BIOGRAPHIES</strong></p>
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<strong>Emmanuelle Grundmann</strong></p>
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Emmanuelle rêve depuis toute petite d’Amazonie, de singes et de plumes d’oiseaux pour pouvoir s’envoler au-dessus de la canopée. C’est décidé, elle annonce, à 6 ans, qu’elle sera ornithologue. Finalement, ses études la conduisent vers le monde des primates et, elle part s’immerger pendant de longs mois dans la forêt de Bornéo, avec les orangs outans. </p>
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Son grand-père imprimeur lui donne la passion des livres, une professeur de français, celle de la littérature et de la poésie. Mais en biologie, il n’y a pas souvent de place pour l’alchimie des mots, les pirouettes de lettres et les rêves couleur encre de chine. Et puis, un jour, elle survole la forêt Indonésienne. Terrible image de désastre, de sylve brûlée, rasée, assassinée. Depuis elle écrit et sillonnent la planète, surtout les tropiques, pour évoquer l’influence de l’homme sur la nature qui l’entoure, de son rapport avec cette terre qu’il ne comprend pas ou plus, et qu’il abîme, irrémédiablement. De ces voyages, Emmanuelle ramène des histoires, des rencontres, des joies et des colères. Elle les couche sur le papier de magazines, en particulier Terre Sauvage, Sciences & Vie Junior ou Causette avec lesquels elle collabore régulièrement, et dans des ouvrages comme « Ces forêts qu’on assassine », « Demain seuls au monde, l’homme sans la biodiversité » ou « L’homme est un singe comme les autres » ainsi que de nombreux livres pour la jeunesse. Car, c’est de son enfance passée à feuilleter des pages de livres et de recueils qu’elle a appris à aimer la forêt, les animaux, la Terre. Un juste retour. En parallèle de ses reportages, Emmanuelle essaie d’apporter sa petite pierre au vaste édifice de sauvegarde de la biodiversité, des primates et de leurs forêts en s’impliquant bénévolement auprès de plusieurs associations. </p>
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<strong>Cyril Ruoso</strong></p>
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Pour Cyril, c’est derrière un appareil photo qu'il a su concrétiser sa passion pour la nature. Devenu photographe-reporter professionnel, il parcourt le monde à la recherche d’histoires de tous poils, plumes ou écailles à nous faire partager. Sa rencontre avec les orangs outans de Bornéo a considérablement orienté son travail vers nos cousins primates comme en témoignent « Être singe » paru aux Editions de la Martinière (2002), « L’homme est un singe comme les autres » aux Editions Hachette Pratique (2008) et « Grands singes » aux Editions Empreintes & Territoires. Fasciné par la luxuriance et l’exubérance des forêts tropicales, il multiplie les reportages dans la moiteur étouffante de ces écosystèmes pour témoigner de ce monde de plus en plus menacé par les tronçonneuses. Il voue également un grand intérêt pour le savoir faire et le sort des derniers hommes libres. Une collaboration avec le TFT (The Forest Trust) l’a emmené récemment en territoire Baka au Cameroun et ce travail a fait l’objet du livre « Il était une fois la forêt » publié aux éditions Fleurus (2009). Cyril collabore à de nombreux magazines français ou étrangers (Terre Sauvage, Paris Match, Figaro Magazine, National Geographic US, BBC Wildlife, Life...) et ses photographies, régulièrement exposées, sont diffusées par les agences MINDEN/Joël Halioua Editorial et BIOSPHOTO. Il a reçu le 1er prix du Wildlife photographer of the year en 2008 dans la catégorie comportement de mammifère. Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions. Dernièrement, une exposition sur le thème de la forêt tropicale a été conçue pour la fondation prince Albert II de Monaco, ainsi qu’ "Il pleut, il mouille" exposition photographique et pédagogique à l’attention des enfants sur le thème de l’eau, réalisée pour « Les enfants de la mer » et l’AFPAN.</p>