Festival de cinéma "Visages du Cambodge - Images d'Indochine"

<p> Le 3ème festival de cinéma « Visages du Cambodge » se prépare. Il se déroulera <strong>du vendredi 21 au mardi 25 novembre 2014</strong>, toujours dans ce lieu mythique qu’est l’Entrepôt à Paris. Cette année, en hommage à Marguerite Duras et à l’année France Vietnam,  il s’ouvre aux pays voisins, à l’imaginaire commun qui hante ces territoires et nos mémoires. Le festival devient donc « Visages du Cambodge – Images d’Indochine ».</p> <p>  </p> <p> Tout est prêt : programmation, intervenants, exposition-vente, lecture-spectacle … Manque ce qui fait bouillir la marmite culturelle : le financement – les sous – le fric – le pèze…</p> <p>  </p> <p> <strong>Le devenir de ce festival est donc entre vos mains. Nous avons besoin de 1800 euros.</strong></p> <p>  </p> <p> En soutenant ce projet, non seulement vous vous ferez plaisir et vous approfondirez votre connaissance de la région. Mais surtout, vous contribuerez à amplifier le renouveau de la culture cambodgienne ; vous soutiendrez les efforts de ce pays pour retrouver, loin du désastre khmer rouge, grandeur, fierté et joie de vivre. </p> <p>  </p> <p> A l’origine, une écrivaine journaliste, Dane CUYPERS, qui a rédigé et publié un livre sur le Cambodge, « Tourments et merveilles en pays khmer » (Actes Sud 2009). Puis il y a eu l’envie d’un nouveau chapitre avec un Festival de cinéma pour contribuer à l’amélioration de la connaissance et de la compréhension de ce pays. Ainsi fut fait.</p> <p>  </p> <p> C’est à un voyage que le Festival « Visages du Cambodge – Images d’Indochine » invite. S’il n’évite pas la mémoire de l’horreur khmère rouge, il veut aussi montrer un Cambodge bien moins médiatisé, qui avance et crée, porté par l’énergie de sa jeunesse (40 % de sa population a moins de 15 ans). Mais le renouveau se fait dans un contexte exceptionnellement difficile et atypique : 25 % de la population a disparu dans le génocide, emportant avec elle tous les savoirs autres que celui de l’agriculture.</p> <p> Le festival s’ouvre aux pays voisins, et notamment le Vietnam, en référence à l’imaginaire commun à ces territoires. C'est aussi bien sûr, en hommage à Marguerite Duras dont c’est l’année-anniversaire, elle qui, mieux que quiconque, a donné au mot Indochine  ses plus belles résonances littéraires. C’est aussi dans le contexte de l’année France Vietnam.</p> <p>  </p> <p> Un objectif donc : faire connaître les sortilèges de cette partie du monde, mais aussi alerter sur certaines errances et les dangers qui le menacent.</p> <p>  </p> <p> <u><strong>PROGRAMME</strong></u></p> <p>  </p> <p> <u><strong>VENDREDI 21 NOVEMBRE 2014</strong></u></p> <p>  </p> <p> <strong>19h40</strong> : « <strong><em>Les lieux de Duras</em></strong> »  partie II, de Michelle PORTE (1976)</p> <p> Suivi de « <strong><em>Un barrage contre le Pacifique - Hier et aujourd’hui</em></strong> »  - De Prey Nop à Sadec avec Marguerite DURAS - de Marie-Pierre FERNANDES (2011). </p> <p> Pour les fans de l’auteure de <em>L’amant,</em> voici la deuxième partie d’un film tout simplement magnifique qui nous donne à voir et à entendre Marguerite Duras sans doute comme jamais. « <em>Les lieux de Duras </em>»  nous font voyager du Vietnam au Cambodge, de Saigon à Prey Nop, lieux où, sans aucun doute, l’écriture durassienne prit sa source. Il sera suivi du documentaire, « <em>Barrage contre le Pacifique. Hier et aujourd’hui </em>»  qui nous emmène voir ce que sont devenus ces endroits mythiques ; avec quelques révélations qui surprendront les plus fins connaisseurs de l’univers de l’écrivaine…</p> <p>  </p> <p> <strong>Débat</strong> : « Réalité et imaginaire » en présence de Marie-Pierre FERNANDES, et de Catherine GOTTESMAN de la Société internationale Marguerite Duras. </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Les_lieux_de_duras-1413224223" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/127863/Les_lieux_de_Duras-1413224223.jpg"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <u><strong>SAMEDI 22 NOVEMBRE 2014</strong></u></p> <p>  </p> <p> <strong>10h30</strong> : « <strong><em>Mékong, les pièges du progrès</em></strong> » de Daniel VIN (2013) - version anglaise sous-titrée en français </p> <p> Suivi de « <strong><em>Asie le réveil ouvrier</em></strong> » de Michaël SZTANKE (2013)</p> <p> Ces deux documentaires nous permettront de plonger dans le présent. Le premier  traite des menaces qui planent sur le grand fleuve nourricier – il traverse  le Laos, le Cambodge et le Vietnam. Le second porte sur le mouvement des ouvriers (surtout des ouvrières) du secteur textile en Asie face aux conditions qui leur sont imposées.</p> <p>  </p> <p> <strong>Débat : </strong>« Les combats d'aujourd’hui en Asie du Sud-est » en présence des deux réalisateurs.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Mekong_les_pieges_du_progres_2-1413224339" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/127864/Mekong_les_pieges_du_progres_2-1413224339.jpg"></p> <p>  </p> <p> <img alt="Asie_le_reveil_ouvrier3-1413224361" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/127865/Asie_le_reveil_ouvrier3-1413224361.jpg"></p> <p>  </p> <p> <strong>13h : possibilité de déjeuner</strong> au restaurant de l’Entrepôt – formule à 16 €</p> <p>  </p> <p> <strong>15h40 : « </strong><strong>Le dernier refuge »</strong>, d’Anne-Laure Porée et Guillaume Suon (2014). Prix Aun San Suu Kyi du meilleur documentaire Asie du Sud-est au Festival international Human Rights  Human Dignity.</p> <p> En 20 ans, prés de 3 millions d’hectares de forêt ont été engloutis par l’exploitation des multinationales agro-alimentaires, donnant au Cambodge l’un des plus forts taux de déforestation au monde. Le film a été tourné sur les terres des Bunongs : une jeune femme éduquée revient dans son village pour tenter de comprendre les rouages de cette dévastation. Au fil des témoignages, le documentaire nous plonge dans le mode de vie traditionnel et les rites ancestraux de cette minorité, autant d’actes de résistance face à la vague d’un « réalisme » économique destructeur.</p> <p>  </p> <p> <strong>Débat</strong> : « Une résistance perdue d’avance ? » avec la participation de Catherine SCHEER, docteur en anthropologie</p> <p>  </p> <p> <img alt="Le_dernier_refuge3-1413224384" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/127866/Le_dernier_refuge3-1413224384.jpg"></p> <p>  </p> <p> <strong>De 10h à 17h</strong> : <strong>expo-vente d’artisanat </strong>khmer au profit de l’association Objectif Cambodge.  </p> <p>  </p> <p> <u><strong>DIMANCHE 23 NOVEMBRE 2014</strong></u></p> <p>  </p> <p> <strong>14h30 : « <em>L’image manquante </em>»</strong> de Rithy Panh.</p> <p> Un film porté par une force artistique qui transcende les souffrances encore  brûlantes de la période khmère rouge. Ne le manquez pas !</p> <p>  </p> <p> <strong>Ciné-philo</strong> : « Les clés de la mémoire, à jamais perdues ? » Une séance animée par Daniel RAMIREZ, philosophe, créateur des ciné́s-philo de l’Entrepôt.</p> <p>  </p> <p> <img alt="L-image-manquante_2-1413224476" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/127868/l-image-manquante_2-1413224476.jpg"></p> <p>  </p> <p> <strong>19h40 :</strong><strong> « </strong><strong><em>Mille jours à Saigon </em></strong><strong>»</strong> de Marie-Christine COURTES (2012). Prix du meilleur documentaire au Festival International des Cinémas d’Asie de Vesoul 2014.</p> <p> Le film, entre documentaire, reportage et autobiographie, suit le travail de Marcelino TRUONG sur le roman graphique qu’il est en train de réaliser. Le livre, publié sous le titre « Une si jolie petite guerre », met en scène les mille jours passés à Saigon (1961-1963), à la fin de la guerre du Vietnam, par la famille, avant leur fuite à Saint-Malo, le père du dessinateur, diplomate vietnamien, étant au centre du récit.</p> <p>  </p> <p> <strong>Débat</strong> : « Peut-on traiter de la petite et de la grande Histoire dans un album ? » avec la participation de Marcelino TRUONG,</p> <p>  </p> <p> <img alt="Mille_jours___saigon_2-1413224508" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/127869/Mille_jours___saigon_2-1413224508.jpg"></p> <p>  </p> <p> Lundi 24 NOVEMBRE 2014</p> <p>  </p> <p> <strong>19h40</strong> : « <strong><em>Norodom Sihanouk, Roi cinéaste </em></strong>» écrit par  Frédéric MITTERRAND et réalisé par Jean-Baptiste MARTIN (1997).</p> <p> L’incroyable parcours personnel, artistique et politique de <em>Samdech Euv, « Monseigneur-papa»</em> comme l'appelaient les Cambodgiens, et qui, monté sur le trône en 1941, ne cessa pratiquement jamais d'être aux affaires jusqu'à sa mort en 2012.</p> <p>  </p> <p> <strong>Débat</strong> : « L’héritage de Norodom Sihanouk » avec la participation de Fréderic MITTERRAND (sous réserve) et de Georges BIGOT, qui fut l’interprète de Sihanouk puis metteur en scène de la pièce d’Hélène Cixous, «<em>L’histoire terrible mais inachevée de Norodom Sihanouk, roi du Cambodge»</em>.</p> <p>  </p> <p> <img alt="Sihanouk_roi_cineaste_2-1413224531" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/127870/Sihanouk_roi_cineaste_2-1413224531.jpg"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <strong><u>MARDI 25 NOVEMBRE 2014</u></strong></p> <p>  </p> <p> <strong>19h00 : « Lecture-mise en espace</strong> par Aline BARBIER d’un montage de textes d’auteurs, de Graham Greene à Patrick Deville, en passant bien sûr par Duras… Avec Aline BARBIER, Brigitte MOUGIN, Jean-Baptiste PHOU. Cette lecture – gratuite – se tiendra dans la Galerie de L’Entrepôt.</p> <p>  </p> <p> <strong>Pendant tout le festival : vente de livres</strong> avec la collaboration de la Librairie des Tropiques </p> <p>  </p>