Tout commence par une rencontre, un échange, une opportunité à ne pas manquer, et c'est parti !

La graine est semée, les idées jaillissent, l'ébullition commence !!!

Avignon ! AVIGNON ! A-V-I-G-N-O-N non de non ! Le plus grand théâtre du monde ! Plus de 1000 spectacles ! Une formidable expérience, un Challenge avec un grand Cha !

L'objectif principal : donner du plaisir, partager, partager, partager, rencontrer, rencontrer rencontrer !

Mais rencontrer qui ?

Ben, le public !

Face à plus de 1500, voir 2000 spectacles, Il s'agit de se faire voir ! De sortir du lot Lolo !

Et pour cela nous avons besoin de VOUS !!!!

Mais, commençons par le commencement.

Comment c'est ?

C'est : "GOULUMANDISE"

Un spectacle tout public à partir de 10 ans, qui se jouera au Kabarouf, sur l'île de la Barthelasse à 11h00.

C'est une création, écrite et interprétée par Nathalie Gérin Perry. Mise en scène par Lionel Algarra et Nathalie Gérin Perry avec des musiques de Lionel Algarra et un fim de Julie Sandor. Regards extérieurs, Isis Eymery.

Nathalie__the_a_tre-9

L'histoire

La Goulue, personnage épicé, partage avec vous sa relation charnelle et sensorielle à la nourriture qu’elle manipule avec délectation. Mais le corps dérape à son insu, la cuillère de sucre dégringole, la farine explose, l’odeur se met à danser jusque dans les narines des spectateurs.

L’envie prend le dessus, l’ensemble dégénère en un joyeux capharnaüm.

Au fil des expériences, elle se révèle, partage ses découvertes, ses surprises, ses désirs…

De quoi ça parle ?

La Goulue arrive sur scène avec l’envie de faire re-découvrir ses sensations gustatives. Au-delà de simples mets culinaires ou souvenirs gustatifs, elle chercher à partager son quotidien, ses envies, ses ressentis.

D’abord avec les gestes du quotidien. Certains dysfonctionnements apparaissent et révèlent un conflit. Le corps comme un signal instinctif sonne l’alerte. Le bras reste en suspend, la pincée de sucre dégringole, la gorgée d’eau anodine déborde et la noie. Le clown entre en jeu et perd le contrôle. Le burlesque naît, les situations deviennent cocasses.

Ce personnage s’ébrèche pour notre plus grand plaisir et réalise le désaccord entre l’apparence et le ressenti. Elle bascule peu à peu d’un stade vers un autre, oscille entre la mesure et la démesure, le rationnel et l’irrationnel. Au fil des expériences, elle se révèle, partage ses (re-)découvertes, ses surprises, ses désirs…

Comment évoluer, comment faire un choix, quel sens suivre en priorité?

Aura-t-elle suffisamment de discernement pour sortir de cette situation ?

Faudrait-il au contraire suivre ses instincts, apprivoiser le sens aiguisé d’une oreille attentive?

Réinventer la recette pour une nouvelle perception des choses et des sens.

Nathalie__the_a_tre-12

Comment est naît Goulumandise ?

Tout part de l’envie de jouer, comme un enfant, avec la nourriture.

De faire couler la pâte entre les doigts, jaillir la pulpe, d’en mettre partout et d’être bien ! Bref de faire tout ce que « la bienséance » nous interdit !

Un désir inné de jouer avec la matière (alimentaire, olfactive, sonore…) sans y rechercher aucune signification ou interprétation. Juste le plaisir de goûter, de palper, de sentir, de se laisser aller à la sensation et voir comment elle se partage.

Ainsi, dans un premier temps, toute mon attention a été focalisée sur la perception du labeur singulier de chaque organe : bouche, langue, salive, odorat, toucher… Qu’est ce que ça fait ? Qu’est ce que ça amène ?

Alors naturellement, le champ s’élargit : les souvenirs remontent, l’imagination entre en action, un univers sensoriel et goûteux apparaît.

Il s’agit pour moi de trouver les mots justes pour partager l’universalité de ces ressentis.

Un voyage sensitif dans lequel le spectateur pourra plonger.

Parallèlement une nouvelle porte s’ouvre, celle de l’intimité. L’envie de partager ces « tics » intimes, comme le rapport à son odeur, la propreté… ces choses universelles, mais que personne ne dit, que l’on garde secrètes. Les porter en pleine lumière, afin d’essayer de saisir ce que cela traduit de notre société.

Les Rotfleu d'Homme ?

Mais qui c'est çà ?

Rotfleu d'homme : inspiré de l'expression flamande "God ver Dom" traduit "nom de Dieu"

L’ambition des Rotfleu d’Homme est de se questionner poétiquement afin d’interpeller le public.

D’amener à la réflexion en suscitant le rêve, les rires, les pleurs, en faisant peur, bref, en apportant sur le plateau de réel moments de théâtre.

Les Rotfleu d’Homme sont engagés, ils aiment la vie, en puissance, et voudrait résister aux consensus paranoïaques que nous renvoient les médias, aux pièges de la virtualité, à tout ce qui détruit la vie à petit feu, dans notre société, en se targuant pourtant de vouloir la protéger.

Nathalie__the_a_tre-16