Haïti : Après le chaos, la reconstruction

A la suite du séisme de janvier dernier, l’art haïtien a essuyé de lourdes pertes. Notre mission: Exposer à paris des artistes Haïtien afin que la vente de leurs toiles leur permette de reconstruire leur maison et leur galerie. Il nous reste 10 jours pour faire venir 3 artistes à Paris. Nous avons besoin de votre soutien de toute urgence !

Visuel du projet Haïti : Après le chaos, la reconstruction
Réussi
81
Contributions
07/12/2010
Date de fin
2 400 €
Sur 2 400 €
100 %

Les publications

<p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> <em> <em> <p><strong>JOSEPH SEVENSON</strong></p> </em> </em> </em></p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> <p><a title="L'artiste Sevenson Joseph de Arsaid, sur Flickr" href="http://www.flickr.com/photos/9519398@N07/5207491593/"><img src="http://farm6.static.flickr.com/5250/5207491593_014a935e2e.jpg" alt="L'artiste Sevenson Joseph " width="640" height="427"></a></p> <p><em> </em><strong>JOSEPH SEVENSON </strong>est né á Jacmel le 15 septembre 1985. Au moment de la séparation de ses parents lors de sa douzième année, il peint pour évacuer ses frustrations et financer sa scolarité.  Remarqué, son travail se vend. Il utilise l’aquarelle à 13 ans. Il entre à FOSAJ en 2004 pour y recevoir un enseignement académique. Il dessine le design de maillots de la compagnie Timberland. Souvent comparé à Dieuseul Paul et Exil Levoy, il dit avoir développé son style pointilliste de façon autonome. Il expose régulièrement en Haïti. <strong>Son témoignage sur le séisme:</strong><em> </em><em> </em></p> <em> <em> <p>”<em>Je suis revenu vivre dans ma maison, c’est là qu’est ma vie, je suis vivant. Mon cœur bat encore et il y a du soleil et quand il fait chaud; moi je préfère vivre là. Je ne me suis pas tellement senti à l’aise. C’est vrai parce qu’il n y a plus de mur, c’est juste un rideau maintenant, mais c’est une façon de vivre quand mêm</em>e”.</p> </em> </em> <p> </p> </em></p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> <em> <p><em> </em></p> <em> <em><em> <em> <p><strong>PIERRE MAXIME</strong></p> </em> </em></em> </em> <p><a title="Pierre Maxime de Arsaid, sur Flickr" href="http://www.flickr.com/photos/9519398@N07/5209930839/"><img src="http://farm5.static.flickr.com/4103/5209930839_dbe268f2d1.jpg" alt="Pierre Maxime" width="640" height="427"></a></p> <p><em> </em><em> </em></p> <em> <em><em> <em> <p><strong>PIERRE MAXIME</strong>est né dans les environs de Jacmel à Lavanneau le 5 décembre 1983. Administrateur de FOSAJ depuis 2008, il peint depuis peu. Son style de prédilection est le réalisme et les déformations. « Jeu des chiens » est son premier coup d’essai. <strong>Prince Luc nous fait le portrait de Pierre Maxime :</strong> «<em> </em><em> </em></p> <em> <em><em> <em> <p><em>Il est venu me dire qu’il fait ce rêve qu’il fait toujours le même tableau sur la même toile. Alors voilà ce qu’il a réalisé après deux ans passés avec nous sans rien dire. Il nous voyait en train de travailler mais on ne lui a jamais dit comment choisir les couleurs, comment utiliser un crayon. C’est un artiste. Cela montre ce qu’il est capable de faire avec son dévouement, son dés</em>ir”.</p> </em> </em></em> </em> <p> </p> </em> </em></em> </em> <p> </p> </em> </em></p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <em> <em><em> </em></em> </em> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> <em><em> <em> <em> <em><em> <em><em> <em><em> <em><em> <em><em> <em> <p><strong>EXZY PAUL</strong></p> </em> </em></em> </em></em> </em></em> </em></em> </em></em> </em></em> </em></em><em> <p><a title="Exzy Paul de Arsaid, sur Flickr" href="http://www.flickr.com/photos/9519398@N07/5209924173/"><img src="http://farm6.static.flickr.com/5050/5209924173_19d9e52ab9.jpg" alt="Exzy Paul" width="640" height="427"></a></p> <p> <em> </em></p> <em> <em> <p><strong>EXZY PAUL</strong>est né á Jacmel le 10 novembre 1968. Ancien militaire démobilisé en 1994, il explore à partir de cette date la peinture. Il est entré à FOSAJ peu de temps après le séisme du 12 janvier 2010. Il affectionne l’art impressionniste. Ses peintures sont engagées d’un point de vue social et politique. <strong>Son témoignage sur le séisme</strong>:”<em> </em></p> </em> </em><em> <em> <p><em>Nous, les artistes, nous sommes des victimes. Le travail est dur. Pourtant, nous avons gardé notre sang froid et nos capacités afin de continuer à avancer. L’avenir de Jacmel, c’est nous, les artistes. Bien sûr il n’y a pas que nous. Mais malgré les difficultés, nous travaillons, nous travaillons d’arrache-pied. Nous ne dormons pas. Jacmel nous a rendu plus beau que nous ne l’étions auparavant. Le pays d’Haïti doit être beau. C’est pour cela que nous devons nous serrer les coudes. Ce petit pays d’Haïti est grand</em>”.</p> </em> </em> <p> </p> </em> </em></p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> <em> <p><em><br></em></p> <em> <em> <p><strong>SATYR PIERRE EDGARD</strong></p> </em> </em> <p><a title="Satyr Pierre-Edgard de Arsaid, sur Flickr" href="http://www.flickr.com/photos/9519398@N07/5209917615/"><img src="http://farm6.static.flickr.com/5083/5209917615_4989155aa1.jpg" alt="Satyr Pierre-Edgard" width='640"' height="427"></a></p> <p><em> </em><em> </em></p> <em> <em> <strong>SATYR PIERRE EDGARD </strong>est né à Jacmel le 27 avril 1968. Il travaille le papier mâché depuis 1991 et la peinture depuis 1994. Il a exposé et participé à des ateliers à l’étranger, notamment à New York en 2004. En 2005, il a fondé une association des artisans de papier mâché de Jacmel, ADASE. <strong>Son témoignage sur le séisme: </strong><em> </em> </em> </em><em> <em> <em> <em> <p>”<em>Beaucoup d’Haïtiens sont morts. Nous vivons en dessous des normes d’évolution. Les buildings tombent, la culture reste et les décombres se transforment. C’est à partir des décombres qu’on peut transformer les mentalités. Si les Haïtiens ne parviennent pas à changer, Haïti ne pourra pas avancer. Notre proverbe créole « nous seul dwoi pas mange kakalou », en d’autres termes « l’union fait la force », prend tout son sens après le séisme du 12 janvier. Cela ne fait pas de sens qu’on attende que les étrangers nous tendent la main pour savoir où il faut aller</em>”.</p> <p><br></p> <p><br></p> </em> </em> </em> </em> <p> </p> </em> </em></p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <em> <em> <em> <em> <p> </p> <p><strong>DESIRE OBELTO </strong>est né à Lamontagne dans les environs de Jacmel le 15 Mars 1974. Il commence à peindre en 2003 aux côtés d’un ami peintre populaire, Ti-Bidextre. Il rejoint FOSAJ en 2004 et en sort diplômé en 2007. Il traduit sur ses toiles des scènes de la vie quotidienne. Dans ses compositions sur les déchets, il invite le public à protéger l’environnement. Le vaudou est un de ses sujets de prédilection. Il a exposé à l’étranger, notamment à Cuba sur le thème du vaudou mais aussi aux Etats-Unis (San Francisco, Chicago, Miami), en République Dominicaine (Centre culturel de Perdenales), en Espagne (Galerie Color Elefante de Valence). Il expose régulièrement dans son pays à Port-au-Prince (Hôtel Montana et Ghetto Biennale en 2009), aux Cayes et à Jacmel (FOSAJ).</p> <p> </p> </em> </em> </em> </em> <p><em><br></em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> <em> <em> <em> <p><strong>LAMITIE MAC ARTHUR</strong></p> <a title="L'artiste Mac Arthur Lamitie de Arsaid, sur Flickr" href="http://www.flickr.com/photos/9519398@N07/5215577763/"><img src="http://farm6.static.flickr.com/5086/5215577763_8437467501.jpg" alt="L'artiste Mac Arthur Lamitie" width="640" height="427"></a> </em> </em> <p><em> </em></p> <em> <em> <strong>LAMITIE MAC ARTHUR </strong>est né à Jacmel le 16 mai 1973. Il a commencé à peindre en 1987. Il sort diplômé de FOSAJ en 2007. Il se forme au contact d’artistes internationaux de passage à Jacmel. Il a un style figuratif et s’intéresse aux sujets abstraits. Il a vendu de nombreuses toiles à l’étranger. Dans son tableau « Délivrans pou fan’m », il dénonce la toture d’une femme par son mari. Il a exposé en Haïti (Hôtel Montana et Ghetto Biennale de Port-au-Prince) et à l’étranger (Mexique, République Dominicaine, Etats-Unis, Espagne). Il dessine le design de maillots de la compagnie Timberland. <strong>Son témoignage sur le séisme: </strong>“<em>Les gens ne devaient pas attendre la catastrophe pour s’unir. Nous avons été divisés. Nous n’étions pas solidaires. On a besoin d’être unis pour construire notre pays. On a tant de problèmes. Nous n’avons pas d’eau. Les Haïtiens auraient du être plus professionnels avant la catastrophe, pour réaliser des choses utiles, par exemple pour replanter des arbres</em>”. </em> </em> <p> </p> </em> </em></p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p><em><strong>JEAN GARIBALDI</strong></em><br></p> <a title="Jean Garibaldi de Arsaid, sur Flickr" href="http://www.flickr.com/photos/9519398@N07/5210433848/"><img src="http://farm6.static.flickr.com/5047/5210433848_9467d45109.jpg" alt="Jean Garibaldi" width="640" height="427"></a> <p><strong>JEAN GARIBALDI</strong> est né à Jacmel le 19 mai 1975. Il s’initie à la peinture en 1999. Talentueux mais manquant de techniques, il apprend à l’aide d’amis artistes les techniques de peinture. Il approfondit ses recherches sur l’art en autodidacte. Il fonde un groupe culturel et artistique, le N’no Art Cultura dont l’objet est d’encourager les individus à s’engager dans une quête de spiritualité. Son groupe organise plusieurs expositions  à Jacmel et Port-au-Prince. Il apprend le violoncelle dès 2002. Sa pratique de la musique influence son art pictural. Il entre à Fosaj en 2003. Il se passionne autant pour la peinture que la sculpture. Il participe régulièrement à des expositions en Haïti et parfois à l'étranger (Cuba). Il dispense des ateliers d'arts plastiques au profit des enfants défavorisés de Jacmel. <strong>Son témoignage sur le séisme: </strong>”<em>En effet, j’ose dire : Incroyable mais vrai ! Quelques secondes seulement, on assistait déjà à un spleen morbide, les cœurs s’écœurent, la tristesse bat son plein. On entendait des cris des frères sous les décombres de part et d’autre. Ainsi daignai-je vite me dire que la nature parle maintenant, elle réagit. On lui a fait trop de mal. En tant que peintre, le séisme est un moment durant lequel je me suis jetté à fonds pour réfléchir sur les torts causés à la dame nature”.</em></p> <p><em><br></em></p> <p><em> <strong>VADY CONFIDENT</strong></em></p> <a title="Vady Confident de Arsaid, sur Flickr" href="http://www.flickr.com/photos/9519398@N07/5209833999/"><img src="http://farm5.static.flickr.com/4113/5209833999_b2fc8c76f1_z.jpg" alt="Vady Confident" width="640" height="427"></a> <p></p> <p><strong>VADY CONFIDENT</strong> est né à Jacmel le 7 novembre 1968. A 17 ans il fait ses débuts dans l’artisanat dans la spécialité du papier mâché. Il fréquente plus tard l’atelier d’un ami peintre Jacques Philippes Jean Pierre. Depuis, la peinture devient une obsession. Il exerce parallèlement la profession d’électricien et travaille comme sapeur-pompier bénévole. En 2003, il poursuit ses études sur la peinture au centre d’Art de Jacmel (FOSAJ). Influencé par le réalisme, il développe un style mélangeant cubisme et impressionnisme. Il enseigne l’artisanat et la peintures aux jeunes et moins jeunes de sa collectivité. Il confectionne régulièrement des masques en papier mâché pour le carnaval de Jacmel. Il est actuellement professeur de dessin et de peinture à FOSAJ. Il participe à de nombreuses expositions à Jacmel (Alliance française, FOSAJ) et dans d’autres villes d’Haïti (Pétion-ville, Cap-Haïtien) et à la Barbade. <strong>Son témoignage sur le séisme</strong>:” <em> Le secteur des arts est très négligé. A Jacmel, la peinture se porte au plus bas.  De l’aide et des gens motivés pour nous aider on en a bien besoin. Nous seuls pourrons aider au rétablissement du pays. La peinture est collective et pose une question d’unité”.</em></p> <p> </p>
<p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> PIERROT CLERISSONT</em></p> <p> </p> <p><img src="http://farm5.static.flickr.com/4090/5208086490_20247a172a.jpg" alt="L'artiste Pierrot Clerissont" width="640" height="427"></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em><strong>PIERROT CLERISSONT</strong> est né á Jacmel le 12 juin 1981.</em></p> <p>Il débute l’artisanat en 1994 et la peinture en 1995 sous les auspices de l’artiste Vady Confident. Il pratique le réalisme et aime les déformations. Il a exposé au Lycée de Pétion-Ville à Port-au-Prince.</p> <p><strong>Son témoignage sur le séisme: </strong></p> <p>“Si je suis toujours en vie c’est grâce aux terres que mes parents m’ont laissées et que j’ai vendues pour acheter le matériel nécessaire à mon travail. Ne laissez pas notre culture s’en aller. Nous sommes dans une impasse. Avant, des gens nous achetaient des peintures, mais ces gens ne peuvent plus. Si une de ces personnes possédait une maison, aujourd’hui sa maison est détruite. Si une de ces personnes possédait un hôtel, aujourd’hui son hôtel est en ruine. C’est quand quelqu'un avait le ventre plein qu’il venait nous acheter un tableau. Le stress nous consume. Nous passons des produits dans nos cheveux pour les noircir. La nourriture que nous prenons fait gonfler notre ventre. Nous ne pouvons plus travailler avec la peinture à l’huile parce que quand nous commençons à sentir l’odeur, notre estomac nous fait mal”.</p> <p> </p> <p> </p> <p><em><em><em><em> </em></em></em></em><em><em> </em></em><em><em> </em></em></p> <p><em><em> </em></em></p> <p><em><em> </em></em></p> <p><em><em> </em></em></p> <p><em><em> </em></em></p> <p><em><em> </em></em></p> <p><em><em> <p> </p> <p>DESTIN DOMOND                                                          </p> </em></em></p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p><em><em> </em></em></p> <p><em><em> </em></em></p> <p><em><em> </em></em></p> <p><em><em> </em></em></p> <p><em><em> </em></em></p> <p><em><em> </em></em></p> <p><em><em> <p><em><em><em><em><em> </em></em></em></em></em></p> <em><em><em><em><em> </em></em></em></em></em></em></em></p> <p><em><em><em><em><em><em><em><a title="L'artiste Destin Domond de Arsaid, sur Flickr"></a><a title="L'artiste Destin Domond de Arsaid, sur Flickr" href="http://www.flickr.com/photos/9519398@N07/5215572665/"><img src="http://farm6.static.flickr.com/5205/5215572665_66b7b4bdf9_z.jpg" alt="L'artiste Destin Domond" width="640" height="427"></a> </em></em></em></em></em></em><em><em><em><em><em><em> </em></em></em></em></em></em></em> </p> <p> </p> <p> <p><strong>DESTIN DOMOND</strong> est né á Jacmel le 26 mars 1962.</p> <p>A quinze ans, il fait sa première toile. Il sort diplômé de FOSAJ en 2006. Il expose régulièrement en Haïti (Institut Français, Hôtel Montana et Ghetto Biennale de Port-au-Prince) et à l’étranger (Etats-Unis, Cuba, République Dominicaine, Espagne). Sa peinture s’inspire de l’art naïf. </p> <p>Son témoignage sur le séisme :</p> <p>“Notre vision en tant qu’artiste c’est de travailler afin qu’Haïti puisse changer. Pour qu’il y ait un autre comportement. Un de mes enfants est mort. Je n’ai rien. Il ne me reste plus que la peinture comme réconfort. Depuis le 12 janvier, je ne sais même pas comment je vis. Le gouvernement n’a jamais cherché à savoir si nous existons”.</p>  </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p>SYLVAINCE JEAN-PAUL</p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> <p><a title="Sylvaince Jean-Paul de Arsaid, sur Flickr" href="http://www.flickr.com/photos/9519398@N07/5209835705/"><img src="http://farm6.static.flickr.com/5207/5209835705_3140694dfe.jpg" alt="Sylvaince Jean-Paul" width="640" height="427"></a></p> </em></p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p><strong>SYLVAINCE JEAN-PAUL</strong> est né le 30 avril 1971 dans la région de Jacmel.</p> <p>Peintre confirmé à Fosaj, il a participé à l’exposition Guetto Biennale de Port-au-Prince en 2009 et a réalisé une œuvre collective murale explorant les formes possibles de la discrimination. Ses peintures sont figuratives et peuvent s’apparenter au fauvisme par la vivacité et la violence de leurs couleurs. Après le séisme du 12 janvier 2010, il a commencé à pratiquer le “rubble art” et compose avec talent des fresques miniatures de la catastrophe peintes sur des morceaux de décombres de Fosaj.</p> <p> </p> <p><strong>Son témoignage sur le séisme:</strong></p> <p>”Après la catastrophe du 12 janvier, même nous les artistes, nous avions perdu espoir. Après tout ce qui s’était passé, les maisons écrasées, la disparition des matériels de peintures, la destruction de nos toiles, on pensait en notre fort intérieur que nous devenions fou. Sur le coup de l’émotion on ne comprenait pas qu’on pouvait réussir à surpasser tout ca”.</p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p><strong> </strong></p> <strong> <strong><strong> <p><em>SINO AUGUSTIN</em></p> </strong></strong> </strong> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> <p><a title="Sino Augustin de Arsaid, sur Flickr" href="http://www.flickr.com/photos/9519398@N07/5210432894/"><img src="http://farm5.static.flickr.com/4151/5210432894_d152251413.jpg" alt="Sino Augustin" width="640" height="427"></a> </p> </em></p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p><strong>SINO AUGUSTIN</strong> est né à Jacmel en 1988. </p> <p> </p> <p> </p> <p>KROMA, une association de soutien aux enfants défavorisés de Jacmel lui offre une formation artistique à l’âge de 16 ans. Dans ce cadre, il a eu l’opportunité de jouer dans le film   “</p> <p> </p> <p>Eat, This is My Body” de Michelange Quay tourné en Haïti et en France. Il entre à FOSAJ à ses 20 ans pour y recevoir un enseignement académique. La sculpture et l’art de la récupération sont sa forme privilégiée d’expression. Il dessine le design de maillots de la compagnie Timberland.    </p> <p> </p> <p><strong>Son témoignage sur le séisme:</strong> </p> <p> </p> <p> </p> <p>” Chacun des artistes ici présents a un rêve. Si nous n’avions pas de rêve, nous ne serions pas ici”.</p> <p> </p> <p> </p> <p>ROSE MARIE LAMOUR</p> <p><a title="Rose-Marie Lamour de Arsaid, sur Flickr" href="http://www.flickr.com/photos/9519398@N07/5210434400/"><img src="http://farm5.static.flickr.com/4087/5210434400_8f79def5ed.jpg" alt="Rose-Marie Lamour" width="640" height="427"></a><strong>ROSE MARIE LAMOUR</strong> est née le 5 mars 1979 à Jacmel. </p> <p>En 2004, Parizo Domond l’initie à la peinture primitive. A partir de 2008, elle reçoit un enseignement académique à Fosaj. Son style naïf évolue vers la peinture abstraite. Elle explore l’art mystique. Elle a participé à des expositions collectives à FOSAJ et au Royaume-Uni (2010). Elle mobilise son art au profit des droits des enfants et des femmes. Egalement mannequin et actrice occasionnelle, elle gagne sa vie comme assistante dans un magasin de literies.  </p> <p> </p> <p><strong>Son témoignage sur le séisme:  </strong></p> <p>“Des aides affluent du monde entier mais on ne voit jamais ces aides arriver jusqu’à nous. On garde l’espoir. Nous devons être unis en tant qu’Haïtiens. Notre vie est presque terminée. Je conseille aux jeunes de trouver un métier, de ne pas rester assis et juste se demander ce que le pays va faire. Ce sont à eux de relever le pays”.</p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p>LUCKNER CANDIO (photo: la Galerie avant le séisme)</p> <p><em><br></em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> </em></p> <p><em> <p><a title="Prince Luc (Luckner Candio) de Arsaid, sur Flickr" href="http://www.flickr.com/photos/9519398@N07/5210553984/"><img src="http://farm6.static.flickr.com/5010/5210553984_7f3b849e59.jpg" alt="Prince Luc (Luckner Candio)" width="640" height="427"></a><em> </em></p> <em> </em> </em></p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p> </p> <p><strong>LUCKNER CANDIO</strong>, alias <strong>PRINCE LUC</strong>, est né à Cayes-Jacmel en 1977. </p> <p>En 1990, son père adoptif, le peintre Jean José Lafontant, alias Prince Jean Jo, l’initie à la peinture. Il apprend aussi aux cotés de l’artiste Préfète Duffaut. Il entre à FOSAJ en 2003 et en sort diplômé en 2006. Assistant galeriste, puis assistant du directeur artistique Flo Mac Garell, il devient directeur au décès de ce dernier durant le séisme. Il travaille depuis des années avec des enfants défavorisés de Jacmel. Il participe régulièrement à des expositions en Haiti (Hôtel Montana et Ghetto Biennalle de Port-au-Prince) et à l’etranger (République Dominicaine, Etats-Unis, France et Royaume-Uni). Il traduit dans ses tableaux la crise continue dans son pays. </p> <p><strong>Son témoignage sur le séisme:</strong></p> <p>”FOSAJ est une famille que je voudrais faire bourgeonner. La plupart des artistes nouveaux sont des femmes. C’est très important que les femmes fassent de l’art. Avant, ce domaine était réservé aux hommes. Ce qui nous manque aujourd’hui, c’est l’encadrement. Avec la discipline et le respect de l’autre, nous pourrons aller de l’avant».</p> <em> <em> <em> <em> </em> </em> </em> </em>
<p><a title="L'ARTISTE PAYERN HERNST de Arsaid, sur Flickr" href="http://www.flickr.com/photos/9519398@N07/5210321036/"><img src="http://farm5.static.flickr.com/4111/5210321036_2f6a793154_z.jpg" alt="L'ARTISTE PAYERN HERNST " width="640" height="427"></a></p> <p> <p><strong>A la suite du séisme qui a frappé Haïti le 12 janvier 2010,</strong> l’art haïtien a essuyé de nombreuses pertes. Jacmel, ville au sud de Port-au-Prince réputée pour sa vie culturelle et son carnaval, a subi des dégats considérables. <strong>Des artistes de Jacmel travaillaient dans la galerie associative Fosaj</strong>. Son directeur artistique, Flo McGarrell, est décédé. La moitié des artistes ont vu leur maison détruite. La galerie, abritée dans un édifice classé du 18ème siècle, est partiellement effondrée. <strong>Dix mois après le séisme, une partie de Jacmel est toujours sous terre</strong>. Les artistes vivent encore sous des tentes, ont été recueillis chez des proches ou bien ont préféré demeurer dans leur maison fissurée. <strong>La destruction des hôtels et la paupérisation de franges importantes de la population ont privé les artistes de Jacmel de revenus et de lieux de promotion</strong>. La reconstruction culturelle joue un rôle fondamental dans la relève d’Haïti, aussi bien sur les plans économique qu’identitaire. En relation avec la diaspora haïtienne de Paris et des partenaires sur place,      </p> <p><strong>Arsaid, une association de soutien aux artistes sinistrés de Jacmel se mobilise.</strong></p> <p><strong>Nous exposons à Paris en décembre 2010 vingt œuvres de ces artistes</strong></p> <p><strong>sur le thème du séisme.</strong></p> <p><strong>www.arsaid.fr</strong></p> </p> <p> </p>
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