Invisible est un projet d’exposition photographique visant à dévoiler notre regard et notre sensibilité sur ce qui nous entoure. A travers deux univers distincts et complices, nous vous invitons à participer à l’élaboration de ce projet.

Votre participation est précieuse.

Aidez-nous à produire les tirages et à financer la location du lieu d’exposition.

Du 20 au 23 juin 2014, nous vous convions à La Galerie, située au coeur de Bruxelles, dans le quartier des Marolles.

Pourquoi une exposition ?

La photographie est, pour nous, un moyen d’expression gardant une place prépondérante à chaque instant. Elle en devient souvent une nécessité à chacune de nos déambulations, comme une esquisse de notre perception du monde.

Né d’une envie commune de partager nos images avec le public, le projet d’exposition est apparu comme une évidence. Il permet au spectateur de se plonger plus directement dans notre univers et de pouvoir déambuler au sein d’une mise en scène particulière. C’est aussi l’occasion de se rencontrer, de partager et d’échanger autour de nos thèmes de prédilection.

En détail

Invisible est donc la rencontre de deux personnalités travaillant essentiellement sur le ressenti, sur l’appréhension de notre environnement et sur ce qui ne peut être clairement exprimé. La sélection de photographies que nous souhaitons exposer fait appel à l’imaginaire du spectateur.

Le regard d’Alexandra Baron

“Un tas de gravats déversés au hasard : le plus bel ordre du monde.” Héraclite

Ressentir la ville, dévoiler sa dimension sensible, faire appel à l’imaginaire... mes photographies contrarient certains savoirs qui prétendent que la ville doit être fonctionnelle, contrôlable et rationnelle. Catalyseurs sensoriels, elles font état de ma perception lorsque je me hasarde dans l’espace urbain. Saisissant des objets familiers, je cherche à reconstituer une image mentale et invisible de l’univers quotidien citadin. La marge, le délaissé, le désordre, l’éphémère, attirent mon attention. Au gré de mes explorations, je capture des indices, des détails, invitant le spectateur à se plonger inconsciemment dans ses propres souvenirs, sa propre expérience. En d’autres termes, ces images mettent en lumière des instants ordinaires et des objets insignifiants. Arrachés à leur contexte puis rassemblés dans un nouvel ordre, ils deviennent les protagonistes d’une histoire à réinventer, d’un voyage immobile.

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Le regard de Laura Gaillard

L’illusion face au visible, le reflet d’un leurre. L’intrusion dans l’intimité d’un inconnu. Figer un regard insaisissable, révéler l’indicible. Contempler la nature qui donne vie à ce qui n’est plus. Ces moments en suspens, suscitent le désir de se recueillir. Notre imaginaire se dessine face au mystère comme dans un rêve éveillé.

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Invisible

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