Le soleil dans ses cheveux,

La nuit dans sa bouche.

Personne ne devait savoir.

Il est entré sous son talon, et ressorti par la fontanelle

et elle ne pourra jamais plus s’asseoir dans une salle de cinéma comme

avant.

Ca n’existe pas.

Approche toi de la danseuse aux cheveux bleus, aucun ange n’a déposé l’oubli au-dessus de ses lèvres.

Alors elle boit les nuages, le ciel l’étreint, on dirait qu’elle vole.

Ca n’existe pas le fard à joue

pour entendre le rire d’un enfant.

Elle l’inventera, elle avalera des plumes pour rencontrer la légèreté et quand le soleil fera fondre ses ailes,

Ses rires éclaireront son visage.

Rien ne disparaît vraiment. Pas même la gaieté.

"Transformer la boue de la souffrance en or"

"La résilience et la créativité"

"L'accès au bonheur après une expérience traumatique"

Dix ans que ces questions me taraudent.

Il y a eu la lecture d'ouvrages, des stages, des échanges, des conférences... J'ai découvert le Reiki, le Yi King et Jung, les mots et Lacan, la psychogénéalogie, la méditation...

Je n'ai aucune réponse, seulement quelques clés pour avancer dans la joie.

La joie d'être en vie m'a rarement quitté,

celle d'être dans les salles de spectacle non plus.

Et si je tentais de transmettre une partie infime de ce que j'ai appris?

Quelques minutes pour montrer que "Je est un autre", pour que la poésie puisse éclore à travers les gestes, sans un mot.

Pour que le Réel soit coloré.

Sur une scène. Le temps de 7 morceaux de musique. Le temps que le chagrin s'envole.

Je t'aimerais sans toi

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