KADAVERDE

Les hommes sont le butin de la chasse des esprits, comme les rennes sont le butin de la chasse des hommes…

Visuel du projet KADAVERDE
Échoué
19
Contributions
10/12/2014
Date de fin
1 020 €
Sur 3 800 €
27 %

KADAVERDE

<p> KADAVERDE de Pascal Tédes est un spectacle du Carambole Théâtre, créé en juin 2014 au thêatre des Forges Royales à Guérigny et repris du 25 novembre au 20 décembre 2014, à Paris au Théâtre des Déchargeurs.</p> <p>  </p> <p> Le Carambole Théâtre, compagnie théâtrale depuis 1995, a le statut d'association d'intérêt général ayant un caractère culturel concourant à la diffusion de la Culture, ouvrant droit pour les dons à une réduction d'impôt sur le revenu de 66% (avec reçu fiscal).</p> <p>  </p> <p> RÉSUMÉ PAR L’AUTEUR</p> <p>  </p> <p> Il s'était décidé, depuis le temps qu'on l'encourageait, lui l'auteur de théâtre. Fichtre buse ! Se lancer dans un roman cela lui paraissait une bien périlleuse aventure... Mais c'était dit, il avait pris soin de prendre la nuit à son aise, à l'étendre comme un linge page après page... L'âme jusqu'à l'écume. Et après quelques chapitres, il trouvait qu'il s'en sortait plus que correctement.</p> <p> Mais un de ces matins maigres, où le ciel est au pince-maille, il rangea le manuscrit de moitié rédigé dans le tiroir du bas, en jurant que l'on ne l'y reprendrait pas. Quand il s'agissait de dialogues de toute la garbure d'une pièce de théâtre, là il connaissait son affaire. Mais avec son imaginaire au feu de Bengale, toute cette discipline lui paraissait s'enfoncer dans le marigot jusqu'au cou... Plus tard, peut être... Mais avait-il mesuré les conséquences de cette sybarite allégeance? Abandonner des personnages dans le néant comme il l'avait fait, leur avenir jeté par-dessus bord, avec les restants de boustifaille... Quelle imprudence.... Alors ce fut la rébellion... Les protagonistes du livre décidèrent de lui livrer une guerre sans merci... D'abord le retrouver par le biais de ses nouveaux écrits, s'immiscer subtilement dans l'histoire, le récit et finir par lui faire payer, charcle folie, de les avoir rendus comme des mendiants de mots, des vaguenaudiers , des êtres désincarnés... Oui ils lui mettront l'âme au brandon... Cela prendra le temps qu'il faudra, mais ils le retrouveront...</p> <p>  </p> <p> Pascal Tedes</p> <p>  </p> <p> <img alt="Dsc_8204_copie-1411463707" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/121987/DSC_8204_copie-1411463707.JPG"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> À PROPOS DE L’AUTEUR</p> <p> Pascal Tédes, né le 4 octobre 1963, débute sa carrière au théâtre dès l’âge de 15 ans, lorsqu’il rejoint la troupe d’Anne Delbée. Entre 1983 et 1987, Anne Delbée lui confie les rôles-titres de Tête d’or et de Wallenstein, Alain Rais le met en scène en Macbeth, et Charles Joris le distribue dans le rôle de Néron dans Britannicus.</p> <p> Dès 1985, Pascal Tédes monte ses propres créations. En 1988 il crée au CDN de Nancy L’Oiseau Brigadier. En 1992, Les Rôdeurs et les villes est lue à Avignon avant d’être jouée en 1994 au Théâtre de la Bastille. Il écrira à la même époque deux contes pour France Culture : La Forêt rouge et Valentin le roulottier.</p> <p> De 1996 à 1997, sa compagnie Le Carambole Théâtre est nommée par le Ministère de la Culture et la ville de Mulhouse pour initier des populations en difficultés aux techniques du théâtre. Pascal Tédes écrit et met en scène Les Légendes de l’obscurité, une pièce en 4 épisodes mêlant professionnels et amateurs aux quatre coins de la ville. Suit la pièce Del Fuegos sur la scène nationale de La Filature.</p> <p> En 1998 à Grenoble, il met en scène avec Moïse Touré L’adieu au Siècle et Le Cargo hors les murs (40 auteurs, 40 acteurs, 40 lieux) puis participe en 1999 aux Contemporaines de La Chartreuse à Villeneuve-lez-Avignon où sont lus des extraits de Del Fuegos. Dès 1999 la ville de Strasbourg lui confie, dans le cadre de sa Politique Culturelle des Quartiers, l’écriture et la réalisation du film Dans les réserves. Reconnu par la ville, le Carambole joue plusieurs pièces au Théâtre des Lisières dont Crève la gueularde.</p> <p> En résidence depuis huit ans aux Forges Royales de Guérigny, il y met en scène ses créations comme Le Peuple des ronces en 2005, Les Hommes en moins en 2006, Les Mères en 2007, La Ville basse en 2008, Les Souterraines en 2009 ou les Porteurs de mots en 2012.</p> <p>  </p> <p> À propos de l’écriture de Pascal Tédes par François Regnault, dramaturge :</p> <p> « On croit tout d’abord que c’est une langue qui existe ailleurs, dans les romans noirs ou chez d’autres poètes, ou dans le style adolescent des pièces dites de jeunesse. Mais les pièces de jeunesse n’ont pas un style car les jeunes ne le sont pas en même temps. On écrit donc pas, ou plus ou pas encore comme ça, et comme son écriture (comme on dit ...) est étonnante, et c’est étonnant sur le théâtre, on se dit : si ! On écrit comme ça aujourd’hui. On ose ces métaphores extrêmes, ces tours antiques, ces visions carnavalesques, ce dépeçage des corps, ou ce que les Grecs appelaient des « impossibles» : une route rance, une grêle écarlate, des jours pétris, un plaisir édenté... D’où ces images extravagantes, insensées, authentiques, qui surgissent à chaque phrase comme un film au ralenti, qui vont jusqu’à l’arrêt sur image, qui s’ajustent à la précision efficace de la voyance, et qui disparaissent en un instant.</p> <p> Le cinéma est dans le style, mais le théâtre est dans l’épopée retracée, aussi bien raconté que les vraies épopées, et tout aussi composée. Par son refus de la neutralité, les pièces de Pascal Tédes ne sont pas de celles qu’on croit devoir écrire aujourd’hui. Peut-être a-t-on raison de croire que ça existe ailleurs car c’est de l’Indien traduit, encore chaud après cinq cents ans d’extermination. Fumez et mâchez.»</p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Dsc_8493_copie-1411463763" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/121989/DSC_8493_copie-1411463763.JPG"></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> PRÉSENTATION DES PERSONNAGES</p> <p>  </p> <p> MÉLENDEZ  est une femme à la poursuite d'un "ogre", prête à sacrifier un appât pour son enquête : « Et puis les ogres... Eh ben oui, y a toujours un ogre... Un croque-mitaine en maraude à choisir ses proies au beau milieu de la maraille... La basse-fosse, les entrailles, les immondices, tout le grouillis.... Et la bête emmena la jeune fille dans sa tanière pour la dévorer... »</p> <p>  </p> <p> MELVILLE est vétéran de guerre, il seconde Mélendez. « Donnez-nous un indice, une piste, c'est bien peu vous demander... Regardez-moi votre éminence... J'ai vécu à l'intérieur des morts... Je me suis essayé à la nuit... A l'insomnie... J’ai laissé la ronce envahir mon âme pour que le diable ne puisse y enfoncer son bras sans risquer de se déchirer les chairs... Mais le diable ça fait déjà longtemps qu'il a posé les scellés... »</p> <p>  </p> <p> MOUKINE est une fille des bas-fonds et l’appât que Melville et Melendez cherchaient. « Tu vas te moquer, mais j’ai ma jeunesse à bras ballants, tu mords dans mon âme, t’as de la limace plein les dents... Comme de nettoyer une fenêtre jusqu'à l’os et de voir qu’à travers c’est rien que ton reflet au robinet... Pourtant je sais bien qu’il y aurait de quoi faire... Sûr, que je suis pas tombée d'un nuage, comme une matassine qui se serait amusée à chevaucher un gros nimbus, au moins un demi sang, un furibard, sans les étriers, le licou et tout le saint frusquin... Si j'avais su... Ma jeunesse...Je l'aurais dépensée à plein chardons, des pieuvres à me sortir du ventre... A la place maintenant y’a qu’un rat mort à me gâter les veines jusqu’au palpitant... »</p> <p>  </p> <p> STENKA est « l'ogre des marais» , tel qu’il se nomme lui-même. « Il ne fallait pas, votre éminence, remettre sur ma route une de ces mirliflettes, car il me reprendra toujours cet appétit dépravé qui fait de moi un ogre au milieu des hommes... Détournez les yeux votre majesté, cela ne va pas être bien joli à voir... Vous risqueriez l'éclaboussure... Chut, chut... Ca va aller... C'est pour vous que je fais cela... Et toi bougresse... Tu ne pouvais pas continuer à vivre ainsi... La girandole, les feux de Bengale... La crasse, la raclasse et les hommes par profond jusqu'au rassasier... Fallait me laver la bouche messieurs dames... La brosse à chiendent, l'acétone... Les herbes saturniennes... Puis les doigts au fond de la gorge pour que je rende toute la bessière, les morceaux de chair collés au palais... Je suis remonté de la cave... Et tout laisse à penser que je n'étais pas rassasié ! »</p> <p>  </p> <p> MANDEL  : « .... Pourquoi m'avoir fait écrivain... asocial... Dépendant à l'alcool, aux médicaments... Incapable d'avoir une vie normale, une épouse, toute une tribu à ma table... Lâche et redondant... Noctosore et infidèle.... Vaniteux, tellement vaniteux qu'à feindre de l'être... Et pourquoi m'avoir laissé autant de temps à m'en satisfaire... C'est quoi l'idée alors? Je vous écoute... Pourquoi m'avoir fait croire que tout cela devait bien avoir un sens.... Sinon vous m'auriez fait autrement... Vous m'avez donné des êtres à aimer, tout du moins à essayer, les rêves à se prendre dans les tours et vous me les avez repris, vous m'avez donné des nuits entières à me pendre, à glacer mes yeux sous la lame... »</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Dsc_9285_copie-1411463793" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/121990/DSC_9285_copie-1411463793.JPG"></p> <p>  </p> <p> LES COMÉDIENS</p> <p>  </p> <p> NATHALIE JADOT est MÉLENDEZ</p> <p> Après trois ans à la Comédie Française, elle est « Douce » de Dostoïevski au théâtre du Lucernaire. Quand elle rencontre l’écriture de Pascal Tédes, Nathalie consacre sa vie à sa compagnie Le Carambole Théâtre, vadrouillant les routes jusqu’à arriver à Guérigny. Dans Kadaverde, elle parcourt l’esprit de son auteur à la recherche de l’ogre et est prête à tous les sacrifices.</p> <p>  </p> <p> FAUSTINE TEDESCHI est MOUKINE</p> <p> La carrière de Faustine commence à Guérigny avec la troupe. Arrive un moment ou l’envie vous surpasse. Elle enchaîne courts métrages et formations jusqu’à son premier rôle au théâtre, dans La Ville basse où elle tente de sortir son amie des griffes d’un ogre. Dans cette nouvelle création, elle est Moukine, jeune fille qui sort de sa tanière pour affronter la monstruosité d’un homme...</p> <p>  </p> <p> PASCAL TEDES est STENKA</p> <p> Pascal commence sa carrière comme comédien avec Anne Delbée. Très vite, il écrit et met scène sa première pièce, Les Années sales, en 1985 qu’il monte à Avignon. S’il ne cesse d’écrire, Pascal aime partager la scène avec sa troupe en tant que comédien. Dans Kadaverdé, il incarne Stenka, l’ogre solitaire traqué par tous.</p> <p>  </p> <p> ROMAN TEDESCHI est MANDEL</p> <p> Roman a d’abord foulé les planches des théâtres à quelques mètres du sol, arrangeant les projecteurs et mettant en place sa création lumière. Un beau jour, il a su montrer ses capacités de comédien en remplaçant un acteur au pied levé. Devenu incontournable dans les créations du Carambole, il se frotte aujourd’hui aux tourments des auteurs alors qu’il commence parallèlement une carrière de parolier.</p> <p>  </p> <p> FLORIAN WORMSER est MELVILLE</p> <p> Florian a commencé sa carrière de comédien avec Le Carambole Théâtre à Strasbourg. Après avoir volé de ses propres ailes pendant plusieurs années, il a rejoint le Carambole en 2013 pour Les Porteurs de mots, où il jouait un acteur persécuté par une junte militaire.</p> <p> Dans Kadaverdé, il joue un soldat vétéran pour qui la mort est une compagne de route.</p> <p>  </p> <p> L'équipe complète :</p> <p>  </p> <p> Auteur et metteur en scène : Pascal TEDES</p> <p> Scénographe : Thibault BOUDAY</p> <p> Création lumière : Viviane DESCREUX</p> <p> Création son : Pierre OTZENBERGER</p> <p> Comédiennes : Nathalie JADOT, Faustine TEDESCHI</p> <p> Comédiens : Pascal TEDES; Roman TEDESCHI, Florian WORMSER</p> <p> Responsable tournée : Pierre OTZENBERGER</p> <p> Administration : Claude JADOT</p> <p> Assistante : Fabienne Duverne</p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <img alt="Dsc_9140_copie-1411463816" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/121991/DSC_9140_copie-1411463816.JPG"></p> <p>  </p> <p> Kadaverde est soutenu par l'aide à la création du Centre National du Théâtre</p> <p>  </p> <p> <img alt="Cnt_quad_web-1411463462" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/121986/CNT_Quad_web-1411463462.jpg"></p> <p>  </p>

À quoi servira la collecte

<p> Jouer à Paris est un privilège, mais un privilège qui coûte cher, surtout pour une troupe de province !</p> <p> Aussi, il est toujours extrêmement difficile d'assurer la promotion d'un spectacle dans cette gigantesque ville.</p> <p>  </p> <p> Pour la compagnie c'est un enjeu financier important, et pour une réussite sans encombre il faut que la salle soit pleine. En faisant un don sur Kisskissbankbank c'est nous accompagner et nous soutenir dans cette aventure artistique.</p> <p>  </p> <p> Nous vous disons à bientôt et nous comptons sur vous pour que KADAVERDE soit un succès pour nous tous.  </p> <p>  </p> <p> Merci !</p> <p>  </p>

Contreparties

10 €

Un carte de remerciement signée par l'équipe

20 €

Un carte de remerciement et une affiche signées par l'équipe + contrepartie précédente.

30 €

Une affiche du spectale + contreparties précédentes !

35 €

    POUR LES DIX PREMIERS : 10€ de réduction. Une invitation pour le spectacle dans la ville de votre choix + contreparties précédentes.

    45 €

    Une invitation pour le spectacle dans la ville de votre choix + contreparties précédentes.

    50 €

      POUR LES DIX PREMIERS : 15€ de réduction. Deux invitations + contribution précédentes (hors contribution à 45€)

      65 €

      Deux invitations + contribution précédentes (hors contribution à 45€)

      90 €

      Votre texte de la pièce dédicacé par l'auteur + contreparties précédentes !

      180 €

      Votre repas d'après spectacle avec la troupe + contreparties précédentes !

      Faire un don

      Je donne ce que je veux