LA LIGNE
<p><strong>LA LIGNE</strong></p>
<p><strong>Franck Grimberg</strong>, un cinéaste d’une cinquantaine d’année, en mal d’inspiration, veut faire un film autour de ce qui fut la ligne de démarcation en France entre 1941 et 1943. En crise de créativité, en perte d’émotions, il décide de quitter son environnement social et familial en prenant la route au volant de sa voiture, en quête de nouvelles inspirations. Franck est un homme séduisant, à la fois exalté et mélancolique, mais il n’est au fond qu’un gamin malheureux, qui se fuit lui-même sur les routes et ne se sent exister que dans le regard des autres. Une sorte d’anti-figure paternelle dont pourtant le franc-parler, et une certaine finesse psychologique le conduisent à rencontrer toutes sortes de personnages singuliers sur sa route.</p>
<p><strong>L’errance de Franck</strong> sera filmée et montée avec un sens du rythme lent, mais jamais ennuyeux. Chaque scène a son importance, chaque mot prononcé sera chargé de sens (de plusieurs sens, même, dans certains cas), la longueur des plans sera méticuleusement calculée.</p>
<p><strong>C’est un Road-Movie</strong>, qui se déroule sur les petites routes de la campagne française loin des villes. Un pays coupé en deux, séparé de lui-même. Le long d’une frontière qui n’existe plus. Le voyage se fait asymptotique, comme attiré par cet autre côté, cet autre face de soi-même, sans jamais pouvoir l’atteindre.</p>
<p><strong>Autre fait important </strong>: l’indécrottable solitude du personnage. Même si Franck affirme qu’il l’a voulue, elle est quand même subie, et elle s’inscrit dans le paysage. Il traverse des villages fantômes et des lieux désolés. Nous sommes dans un monde de solitaires et de solitudes. Il y a un aspect désabusé, désenchanté dans tout cela<strong>.</strong><strong> </strong>Les personnages semblent tous être en manque de quelque chose. </p>
<p><strong>L’action</strong> se situe dans un de ces coins de France que l'on n'imagine que paisible, bercé d'une quiétude intemporelle. Un détail, pourtant, pourrait être intriguant, la présence d'étranges poteaux striés de rayures tricolores, qui semblent comme plantés par hasard, à un embranchement, au bord d'une route ou aux abords d'une ferme. Ces points de repère ont été placés pour rappeler que cet endroit fut un temps, de 1941 à 1943, traversé par la ligne de démarcation, et que la présence de cette frontière physique fut une blessure profonde dans une campagne structurée par des siècles et des siècles d'histoire commune. Eclipsée par la mémoire des combats, des crimes de Vichy ou de la geste héroïque de la Résistance, la réalité concrète que fut, pour plusieurs millions de Français, l'installation dans leur voisinage d'une frontière intérieure a longtemps été ignorée. </p>
<p><strong>Le film est avant tout une aventure humaine</strong> dont le produit final serait presque le fruit du hasard. Comme un appel à (re)voir le monde ! Un homme cherche à comprendre d’où il vient, qui il est. Des rencontres chargées d’émotion, de nostalgie, d’humour, de questions, le long d’une frontière qui n’est plus, loin des grands centres urbains, aux confins de son double fantomatique.</p>
<p><strong>Mon CV en pièce jointe ainsi que quelques liens web sur mon travail :</strong></p>
<p>Repérages pour 'La Ligne' : <a href="https://mailtomargo.wixsite.com/la-ligne">https://mailtomargo.wixsite.com/la-ligne</a></p>
<p>Court métrage : <a href="https://vimeo.com/65492546">https://vimeo.com/65492546</a></p>
<p>Photographie et Vidéo : <a href="https://www.margoliseric.com/">https://www.margoliseric.com/</a></p>
<p><img alt="" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/668835/cv_em-1591609538.jpg" width="100%" /></p>