La (très) grande évasion
Le prochain documentaire de Yannick Kergoat Écrit par Yannick Kergoat & Denis Robert sur l'évasion de capitaux et la justice fiscale.
Réussi
La (très) grande évasion
La (très) grande évasion
4 645
Contributions
14/02/2019
Date de fin
158 379 €
Sur 100 000 €
158 %
Ce n’est pas « un film de plus », mais LE film somme sur le sujet. Ces dernières années on a vu se succéder les scandales : UBS, HSBC, Luxleaks, Panama Papers, Paradise Papers, CumEx… Ces « affaires » déjà traitées par la presse et quelques documentaires sont généralement présentées comme des aberrations ou des cas particuliers isolés. Ce que cela masque c’est qu’elles sont le produit d’une certaine organisation de l’économie, de la société et de la vie politique. Il importe de les traiter enfin dans leur ensemble pour montrer de quel système elles sont nées.
Oui, le film sera distribué par Wild Bunch en France et à l'international. Wild Side s’occupera de l’édition DVD.
Bertrand Faivre, le producteur, a déjà investi de l’argent pour l’écriture et la conception de ce projet, mais il n’a simplement pas tous les fonds nécessaires pour mener le film jusqu’à son terme. Son travail c’est justement d'aller en chercher. Et ce n'est pas toujours simple, particulièrement pour des documentaires, et surtout quand cela porte sur l’évasion de capitaux. Nous faisons le choix de demander au maximum de personnes possible de soutenir le film, non seulement pour conserver une véritable indépendance dans le traitement d’un sujet aussi sensible, mais aussi pour faire du bruit et attirer d'autres partenaires sensibles à l’intégrité de notre démarche. Plus nous serons à nous engager pour que ce film existe, plus il sera facile de convaincre d’autres de le faire !
Oui, toute les équipes qui travaillent sur le film sont payées au tarif de la convention collective du cinéma français. Cela représente une équipe de tournage (4 personnes), une équipe de recherche d’archives (2 personnes), une petite équipe d’animation (2 personnes) et une équipe de montage (2 personnes). Quant à Denis, Yannick et Bertrand l’aboutissement de ce projet va au-delà de l’engagement personnel, c’est le résultat d’années de travail et d’enquête. Ils ont donc décidé de mettre la moitié de leur rémunération en participation.
Moins que la plupart des films documentaires de cinéma, mais cela représente une somme importante oui. Pour autant, il coûte ce qui est nécessaire pour lui permettre d'avoir les qualités d'un film capable de toucher un nombre important de spectateurs. Pour le fabriquer, il demande le travail d'une douzaine de personnes pendant près d’un an, puis le travail de toute l'équipe de distribution. C'est un projet ambitieux qu’il est profondément nécessaire de mener à cette échelle.
Nous ferons le film coûte que coûte. Même si nous devons revoir un peu à la baisse nos ambitions, nous donnerons la priorité au message porté par le film. Nous continuerons de chercher des fonds et des partenaires, pour faire le meilleur film possible quoi qu’il en soit.