Lady Macbeth

Aidez l'association Fideste à financer sa prochaine création Lady Macbeth, une pièce contemporaine, inspirée de Macbeth de Shakespeare.

Visuel du projet Lady Macbeth
Réussi
70
Contributions
13/03/2018
Date de fin
3 330 €
Sur 2 800 €
118 %

Les publications

<p><strong>http://editions-unicite.fr/auteurs/EDOUARD-Pamella-et-DORI-Gaspare/lady-macbeth/index.php</strong></p><p> </p><p><img alt="Couverture_200px-1520695582" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/495132/couverture_200px-1520695582.jpg"></p>
<p>Traduction française de l'article de Claudia Chiari parue dans H Magazine</p><p>!<img alt="Unnamed-1519988215" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/492126/unnamed-1519988215.jpg"></p><p> </p><p>Soif de pouvoir, destruction et folie. Macbeth, qui porte la signature du plus grand dramaturge de tous les temps, incarne tous les éléments de cette tragédie. Dans cette œuvre, un personnage convoite le trône d’Écosse encore plus avidement que le héros, et symbolise dans l’imaginaire collectif la personnification du mal : Lady Macbeth.</p><p>On sait que pour étudier la nature humaine, rien de mieux que de s’intéresser aux êtres malveillants. C’est ainsi que Pamella Edouard et Gaspare Dori nous proposent une version originale des faits dans leur « Lady Macbeth », mise en scène par Serge Sandor, où la reine est appelée à répondre des assassinats commis par le couple devant un parterre d’âmes pures, le public. La première au théâtre La Croisée des Chemins à Paris le 9 mars prochain affiche déjà complet.</p><p>Tout a été dit au sujet de Macbeth, certains ont même dépeint un mariage parfait, fait d’amour, d’ambition et de complicité. Mais il se termine par le suicide de la femme, la folie et la décapitation du mari, ce qui laisse à penser qu’après tout ce mariage n’était peut-être pas si idyllique.</p><p>Le drame intérieur de Lady Macbeth réside dans l’illusion de tromper son monde en portant son propre masque, au point de convaincre son mari de faire de même et d’ourdir avec un cynisme glacial un complot régicide. Mais en dupant les autres, c’est elle qui finit trompée, et le chant moqueur des sorcières “le beau est affreux et l’affreux est beau” illustre le revirement des valeurs engendré par leurs actes que Shakespeare, grand connaisseur de l’âme humaine, a su décrire comme personne.</p><p>Devenue reine, elle est encore plus seule qu’auparavant et Macbeth, dévoré par les prédictions des sorcières, devient un tyran terrorisé et sanguinaire qu’elle ne peut plus contrôler. D’un point de vue patriarcal, Lady Macbeth porte la faute d’avoir rejeté le rôle féminin de gardienne du foyer au profit de l’action et de la réussite, que la société attribue aux hommes. Comme si le désir de pouvoir était la prérogative d’un seul genre.</p><p>Dans <em>Lady Macbeth</em>, l’héroïne s’affranchit d’une féminité faite de solitude et de souffrance due à la mort de son fils, elle assume la responsabilité d’avoir poussé son mari à assassiner le Roi Duncan, mue par l’élan de son vide intérieur. Macbeth, écrasé par le poids du meurtre qu’il a accepté de commettre, est obsédé par sa culpabilité mais incapable de se repentir et d’endosser la responsabilité de la mort de Banquo, de Lady Macduff et de ses enfants, et accuse sa femme d’être à l’origine de tous ses maux.</p><p>Gaspare et Pamella, qui joue Lady Macbeth aux côtés de Denis Mathieu dans le rôle de Macbeth, nous montrent comment, sur fond de compassion et de libération, la rédemption de l’âme survient quand on accepte de la montrer telle qu’elle est, en faisant tomber le masque.</p><p>Claudia Chiari</p><p> </p>
<p>Quelques photos de la Compagnie Fideste.</p><p><img alt="Dsc_8065-1519294109" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/489388/DSC_8065-1519294109.JPG"></p><p> </p><p><img alt="Dsc_8058-1519294153" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/489389/DSC_8058-1519294153.JPG"></p><p><img alt="Dsc_8013-1519294303" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/489390/DSC_8013-1519294303.JPG"></p>
<p>Brama di potere, distruzione e follia. La tragedia che per antonomasia che le sintetizza porta il nome di Macbeth, nonché la firma del più celebre drammaturgo di tutti i tempi. C’è un personaggio in quest’opera che agogna la corona di Scozia più del protagonista e che nell’immaginario collettivo è diventato la personificazione del male <em>tout court</em>, Lady Macbeth. </p><p><img alt="Macbeth-e-lady-macbeth-1518612165" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/486970/Macbeth-e-Lady-Macbeth-1518612165.jpg"></p><p>Si sa che per ascoltare la natura umana, non c’è miglior porta a cui bussare che quella dei cattivi. E’ così che <strong>Pamella Edouard</strong> e <strong>Gaspare Dori</strong> propongono una versione originale dei fatti nella loro <strong>“Lady Macbeth”</strong>, con la regia di <strong>Serge Sandor</strong>, dove la regina nera viene chiamata a rispondere della sequenza omicida della coppia davanti ad un parterre di anime pure, il pubblico per l’appunto. La prima al teatro <strong><em>La Croisée de Chemins</em></strong> di Parigi del prossimo 9 marzo ha già registrato il tutto esaurito.</p><p>Sui Macbeth si è detto di tutto, c’è persino chi ha definito il loro un matrimonio funzionante fatto di amore, ambizione e complicità. Peccato finisca con il suicidio di lei, la follia e la decapitazione di lui, forse a pensarci meglio così bene non funzionava. </p><p>Il <strong>dramma interiore di Lady Macbeth</strong> sta nell’illudersi di ingannare il mondo indossando la sua stessa maschera, tanto da convincere il marito a fare lo stesso e architettare con glaciale cinismo il regicidio. Ma nell’ingannare il mondo, ne resta tragicamente ingannata e il canto beffardo delle streghe <em>“il bello è brutto e il brutto è bello” </em>testimonia il rovesciamento dei valori a cui le loro azioni conducono e che Shakespeare, fine conoscitore dell’animo umano, coglie appieno. </p><p>Come regina, finisce più sola di prima e <strong>Macbeth</strong>, divorato dalle predizioni delle streghe, diventa un <strong>tiranno terrorizzato e sanguinario </strong>che lei non riesce più a controllare. In ottica patriarcale, su Lady Macbeth incombe l’aggravante di non aver rispettato il ruolo femminile di angelo del focolare e aver invece interiorizzato quello maschile di azione e successo proposto dalla società. Come se il desiderio di potere fosse prerogativa di un solo sesso. </p><p>In “Lady Macbeth”, la protagonista riscatta una <strong>dimensione di femminilità fatta di solitudine e sofferenza</strong> per la morte del figlio, accetta la colpa di aver indotto il marito all’assassinio del Re Duncan spinta al potere da un vuoto interiore. Macbeth, crollato psicologicamente sotto il peso dell’omicidio a cui non ha saputo dire no, è ossessionato dalla colpa ma resta comunque incapace di pentirsi, continuando a non accettare la responsabilità delle morti di Banquo, Lady Macduff e i suoi figli, e addossando alla moglie la causa di tutte le sue disgrazie. </p><p>Gaspare e Pamella, che fra l’altro veste in scena i panni di Lady Macbeth affiancata da <strong>Denis Mathieu </strong>in quelli di Macbeth, ci offrono un retroscena di compassione e liberazione in cui la redenzione di quest’anima sta nel mostrare la propria autenticità, una volta trovato il coraggio di far cadere la maschera.</p><p>Claudia Chiari</p>
<p> En avant-première, voici un bel article (en anglais) à propos de Lady Macbeth, drame de Pamella Edouard et Gaspare Dori, qui sera à l'affiche de La Croisée des Chemins à partir du 9 mars. Un article signé Claudia Chiari et publié dans H Magazine. - <a target="_blank" href="http://hfusionmediagroup.com/lady-macbeth-story-behind-humanity-rediscovered/">http://hfusionmediagroup.com/lady-macbeth-story-behind-hum…/</a></p><p><img alt="Macbeth-e-lady-macbeth-1518612165" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/486970/Macbeth-e-Lady-Macbeth-1518612165.jpg"></p><p>Underpinned by a thirst for power, destruction and insanity, the quintessential tragedy that encapsulates all of these, takes the name of Macbeth, from the quill of one of the most famous playwrights of all time.</p>