Le fournil de Léo et Marie par MarieLéo

Il est beau, il est grand, il est parfait !!! MERCI !!! <img alt="Four___pain__002_-1487622076" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/395447/Four___pain__002_-1487622076.png" />

Les sept atouts d’En Banquet <ol> <li> Une région dynamique, un voisinage accueillant</li> </ol> Le Tarn et la région de Puylaurens sont des zones agricoles particulièrement dynamiques. Nous faisons partie, par exemple, de trois CUMAs (Coopératives d’Utilisation de Matériel Agricole) : nous rachetons des parts sur des machines agricoles que nous partageons avec d’autres agriculteurs à proximité. Nous sommes ainsi mieux équipés et nous partageons les frais d’entretien avec les voisins. En ce qui concerne notre environnement plus proche, nous avons la chance d’être entourés de voisins très accueillants qui soutiennent notre projet, ce qui est très important pour nous. <ol> <li value="2"> La mention Nature et Progrès : un réseau de producteurs et de consommateurs pour une nouvelle agriculture biologique</li> </ol> Nature et Progrès Tarn est une association qui délivre une mention.  C’est un système participatif de garantie : la certification est accordée par un groupe local de producteurs et de consommateurs, la visite de contrôle est l’occasion d’échanges entre agriculteurs et avec les consommateurs. Le cahier des charges évolue et s’adapte aux spécificités locales, le tarif de certification est adapté au chiffre d’affaire de l’agriculteur… C’est une occasion de rencontres et d’échanges réguliers. Et l’un des grands rendez-vous annuels, c’est la foire Biocybèle.   <img alt="Np_2-1485780959" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/388377/NP_2-1485780959.png" />   http://www.natureetprogres.org/   <ol> <li value="3"> Une ferme diversifiée, un équilibre</li> </ol> Les activités de la ferme sont complémentaires et forment un tout cohérent : le son, l’enveloppe du blé, est un déchet de meunerie mais aussi un apport en minéraux pour les vaches. Les luzernes sont un apport protéique fourragé pour le troupeau mais aussi un moyen d’enrichir des sols en azote. Les rotations de cultures sont complétées par les légumes secs qui apportent aussi de l’azote au sol, qui diversifient les cultures et qui complètent notre étalage… <ol> <li value="4"> La localisation : entre Toulouse et Castres, entre la montagne noire et les Pyrénées</li> </ol> Puylaurens est entre deux belles villes dynamiques, entre deux jolies montagnes très différentes. Cette petite ville, à 5mn de la ferme propose tous les services nécessaires et même une MJC ! La ferme est sur des coteaux : le relief est ondulé, avec des petits bois et des haies. Ce sont de bonnes terres argilo-calcaires en limite de la plaine céréalière du Lauragais. <ol> <li value="5"> L’autonomie en semences</li> </ol> Nous travaillons avec des variétés paysannes : des variétés anciennes qui ont été ré-adaptées et multipliées par des paysans. Cette dynamique est portée par une association locale, Pétanielle, qui accompagne les producteurs et les amateurs qui souhaitent valoriser ces variétés. Ces variétés sont adaptées au contexte local, présentent une diversité génétique qui les rend résilientes aux aléas climatiques et nous permettent d’être autonomes en semences. Nous apprenons d’ailleurs, dans le cadre de la transmission à préparer nos propres semences.   <img alt="Peta-1485781090" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/388378/peta-1485781090.png" />   <a data-saferedirecturl="https://www.google.com/url?hl=fr&q=http://petanielle.org/&source=gmail&ust=1485867058054000&usg=AFQjCNGvDOzog3ocy8SiMVIz663rajLLBQ" href="http://petanielle.org/" target="_blank">http://petanielle.org/</a> <ol> <li value="6"> Une transmission : des savoirs et savoir-faire, un système fonctionnel</li> </ol> Nous travaillons avec Annie et Michel, qui ont construit ce système, depuis le mois de février 2016. Marie a fait une formation en alternance chez eux et en octobre, nous avons commencé un contrat de transmission : nous travaillons au quotidien avec les cédants. Nous découvrons le système au quotidien, nous apprenons à le faire fonctionner et à l’entretenir, nous héritons des savoirs et des savoir-faire qui lui sont associés. Nous prenons aussi contact avec une clientèle fidèle de longue date. Nous nous assurons ainsi des revenus réguliers sur du court et moyen terme et nous nous approprions un tremplin pour de nombreux nouveaux projets. <ol> <li value="7"> Transformation et vente directe : autonomie, valeur ajoutée et épanouissement personnel</li> </ol> Le fait de transformer et de vendre directement aux consommateurs nos productions diversifiées nous assure une forme d’autonomie et des revenus réguliers, si nous faisons bien notre travail. Nous écoulons nos productions dans différents circuits de commercialisation et ne dépendons ni des cours mondiaux, ni de la grande distribution. Transformer et commercialiser nous-mêmes nous amène à avoir des activités très diversifiées. Nous trouvons un réel épanouissement dans la réalisation de ces différentes étapes, du champ à l’assiette.   <img alt="Meule-1485781467" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/388382/meule-1485781467.png" />   Meule de granit du Sidobre du moulin   Et maintenant, plus d’excuses, venez vite nous voir !

A En Banquet, nous cultivons du blé ou plutôt des blés. Chaque année, on compte entre 10 et 15ha de blés d’au moins quatre variétés différentes. La plupart des blés sont semés à l’automne, avec notre propre semence, sur des sols que nous travaillons peu : les parcelles sont labourées une fois tous les cinq ans environ. Le reste du temps nous utilisons des outils à dents ou des outils de travail superficiel. Nous adaptons le travail aux adventices (« mauvaises herbes ») observées et à la météo. <img alt="1-1483648531" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/381762/1-1483648531.png" /> Semis de blé - décembre 2016 En effet, nous devons être très attentifs au climat car nos sols sont de type argilo-calcaire. Ils ont une forte capacité pour retenir l’eau : c’est un avantage quand il fait sec mais c’est plus problématique quand les précipitations s’enchainent et que nous devons intervenir dans les champs. Quand les sols sont gorgés d’eau, ils « ne portent pas » : si on passe en tracteur ou si on envoie le troupeau, le sol se tasse, se déstructure et devient moins propice au développement des cultures pendant plusieurs années. En hiver, il est quasiment impossible d’intervenir sur les parcelles, sauf si les sols sont gelés. Les blés se développent seuls, sans interventions, jusqu’à la moisson. Et un jour, la moissonneuse arrive !!! La moisson est une grande et longue journée... <img alt="2-1483648936" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/381765/2-1483648936.png" /> Moisson 2016 En effet, toutes les récoltes sont stockées à la ferme. Et pour être stockées, elles doivent être nettoyées. Quand la moisson s’annonce, nous installons donc un « séparateur » : cette machine sépare un certain nombre d’impuretés (semences d’adventices…) du blé et nettoie le grain. Nous utilisons un trieur Denis. Au fur et à mesure que le grain arrive, il est trié et stocké, directement dans les silos. Pendant les jours qui suivent, nous « ventilons » les cellules : nous envoyons de l’air afin de refroidir le blé encore plein de la chaleur des rayons du soleil (même si la récolte se fait de nuit). Puis, tout au long de l’année, le blé passe dans un autre trieur qui prolonge le nettoyage. Il est ensuite directement écrasé dans un petit moulin à meule de pierre, un moulin de type Astrier, que Michel a construit lui-même. Nous produisons environs 50kg de farine chaque jour. <img alt="3-1483648964" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/381766/3-1483648964.png" /> Nettoyage quotidien du moulin Cette farine est vendue aux particuliers mais surtout à des boulangers. Certains viennent de loin, d’autres sont voisins. Par exemple, le boulanger du village, Puylaurens, propose un pain spécial avec notre farine. Il est très intéressant d’échanger avec les boulangers sur les caractéristiques des farines et leur évolution dans l’année. Nous faisons nous-mêmes nos observations en pâtisserie, et bientôt aussi, au fournil avec notre super four ! Une autre spécificité de notre farine : elle est issue de blé de variétés paysannes (grâce à l’association Pétanielle). Mais cette histoire sera pour une autre fois ! En attendant le prochain épisode, très bonne année à tous ! Que 2017 soit une année riche en petits bonheurs et en grandes joies ! A bientôt ! Les graines dans le vent <img alt="4-1483648983" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/381767/4-1483648983.png" /> Votre pain en devenir !

Les 4000 euros sont très largement réunis, MERCI à tous !!! C'est formidable ! Pour ceux qui n'ont pas participé mais qui souhaitent le faire : ce n'est pas trop tard ! Nous pourrons améliorer notre matériel de boulangerie et peut-être même acheter un pétrin mécanique. A très bientôt Les graines dans le vent

50% de la somme souhaitée en moins de 48h... C'est juste formidable ! Merci à tous, on est vraiment très très touchés de vos gestes. Et au delà du geste matériel, on reçoit votre soutien avec beaucoup de bonheur : vous faites bien plus que "mettre la main à la pâte" :) !

Un petit article sur un atelier de la ferme, l’élevage.   Nous essaierons de vous proposer un petit article de ce type chaque semaine. <img alt="_o2p6889_pano-1481657160" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/376952/_O2P6889_Pano-1481657160.jpg" />   Une des principales activités de la ferme est l’élevage. Le troupeau est constitué de douze vaches Aubrac (avec un peu de sang limousin) et un taureau. Il n’y a pas d’insémination artificielle et nous n’avons pas besoin de surveiller les chaleurs des vaches : le taureau s’en charge ! Les mises bas (naissances) ont lieu tout au long de l’année et, dans la plupart des cas, les vaches se débrouillent seules. En effet, les Aubrac sont très rustiques : elles demandent peu de soins et d’interventions vétérinaires. <img alt="_o2p6915-1481657190" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/376953/_O2P6915-1481657190.jpg" /> Le troupeau est en plein air intégral : il est dehors toute l’année et vient manger au cornadis (à l’attache) une fois par jour en été et deux fois en hiver. Chaque vache a sa place au cornadis et l’ordre d’arrivée pour le repas est très organisé : le troupeau est une petite société avec une hiérarchie, des conflits, des amitiés… Chaque animal a son caractère, son tempérament. Cette spécificité est d’ailleurs, pour nous, un critère de sélection : une vache « gentille » aura sûrement des filles « gentilles » qui pourront être gardées pour renouveler les mères du troupeau. Le troupeau mange du foin issu de nos parcelles : de la luzerne (une légumineuse, riche en protéines), du sainfoin (une autre légumineuse) ou de la prairie permanente (un mélange de plantes qui poussent seules). Il mange aussi le son : l’enveloppe du blé que l’on récupère à la sortie du moulin et qui est très riche en minéraux. Enfin, elles pâturent sur les prairies cultivées ou naturelles. On n’achète que des blocs de sel que les vaches lèchent. <img alt="_o2p6945-1481657274" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/376954/_O2P6945-1481657274.jpg" /> Les veaux sont élevés avec leurs mères et abattus à 18mois environ. L’abattoir est à Puylaurens, à 5km de la ferme. La viande est aussi découpée à Puylaurens dans un petit atelier. Nous récupérons les pièces sous vide et nous préparons des colis de 5 à 10kg que nous vendons directement aux consommateurs. Annie et Michel ont un répertoire de contacts de longue date qui apprécient beaucoup la viande d’En Banquet. Ils se sont aussi investis dans des groupements de consommateurs et un magasin de producteurs à Castres : la demande est bien supérieure à ce que l’on peut fournir. <img alt="_o2p6952-1481657303" src="https://d3v4jsc54141g1.cloudfront.net/uploads/project_image/image/376955/_O2P6952-1481657303.jpg" /> La vente de viande devrait représenter entre 10 et 15% du chiffre d’affaire et constitue une activité centrale dans le bon fonctionnement de notre système : les luzernes que l’on fauche (pour faire du foin) sont indispensables dans les rotations (pour la diversification des espèces cultivées), les vaches apportent du fumier et valorisent le son et les terres qu’on ne peut cultiver… Photos de P.Assemat

Le fournil de Léo et Marie

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