Bonjour tout le monde,

Avant-dernier mail avant la fin de la campagne sur Kiss Kiss Bank Bank. A partir de mardi 24, il reste seulement 8 jours et il y a encore environ 1000€ à rassembler.

Pour celles et ceux d'entre vous qui ne sont pas très habitués aux financements participatifs, je rappelle le principe : si la somme n'est pas atteinte le 2 décembre à 13 heures, les sommes récoltées seront intégralement restituées aux personnes qui ont contribué.

Cela signifie qu'il faut 33 nouvelles personnes qui contribuent à hauteur de 30 €, ou moins si il y a des contributions plus élevées. C'est faisable avec votre aide pour continuer à diffuser l'information de la campagne et, surtout, en partageant votre envie que le livre soit édité pour donner à d'autres l'envie d'aller voir sur le site et de lire un ou deux chapitres pour se faire une idée.

Aujourd'hui, je mets en ligne une vidéo d'une interview réalisée par TV Erdre lors d'un salon sur les métiers solidaires à Sucé-sur-Erdre, petite ville juste à côté d'où j'habite. Voici le lien : Interview Nathalie Le voyage de Mona TV Erdre

J'ai aussi envie de vous partager un passage du livre où Mona dialogue avec l'arbre de la Création :

"Je ne comprenais pas pourquoi la vie sur Terre était difficile pour tant de gens qui n'avaient pas assez à manger, pas d'argent pour se soigner quand ils étaient malades ; pourquoi il y avait régulièrement des accidents, des catastrophes, des guerres ... . Tous ces gens voulaient sûrement une autre vie que celle qu'ils avaient.

- Tu as raison de te poser des questions, a remarqué l'arbre de la Création. C'est une bonne façon pour ne pas gober n'importe quoi. Je vais te répondre de façon détaillée. Mais sache qu'après avoir entendu ces explications, tu auras une conscience accrue de la responsabilité de ta vie. Il te sera moins facile de t'en prendre aux autres en cas de problèmes.

Je suis restée pensive. Et, à dire vrai, je me sentais un peu jeune pour toute cette responsabilité. Cela n'a pas empêché l'arbre de poursuivre :

- Je viens de te parler des trois niveaux qui interviennent pour créer, peux-tu me les redire ?

- Oui, bien sûr : le mental, l'émotionnel et le physique.

- Bien. Pour aller plus loin, prenons l'exemple d'une jeune femme qui rêve de partir faire un grand voyage. Elle n'a ni mari ni enfants. Son travail lui a déjà rapporté de quoi faire quelques économies. Cela fait longtemps qu'elle a l'idée de ce voyage, qu'elle ressent le plaisir qu'elle en aurait. Elle a même été chercher des brochures dans des agences de voyage, acheté une carte du monde. Et elle n'est toujours pas partie car il y a régulièrement des empêchements à ce voyage. Alors, où est le problème ?

- Je n'en ai aucune idée. Justement, je ne comprends pas !

- Eh bien, vois-tu Mona, l'Univers entier conspire à créer ce que tu veux. Et comment l'Univers sait-il ce que tu veux ? Il observe là où tu mets le plus d'énergie, le plus d'attention. Et il va dans ce sens.

- D'accord. Alors pourquoi la femme n'est-elle pas partie en voyage ?

- Parce que ce n'est pas sur le plaisir du voyage qu'elle a mis le plus d'attention. Depuis plusieurs années, à chaque fois qu'elle envisage d'organiser un tel voyage, elle pense aussitôt à tous les problèmes qui risquent d'en résulter. Et elle en a une grande liste : sa mère âgée et seule, qui vit dans la même ville qu'elle et dont elle s'occupe souvent ; ses collègues de travail qui auraient plus à faire si elle part deux ou trois mois comme elle aimerait ; son patron qui pourrait s'opposer à ce long congé, même si elle accepte de ne pas être payée et qui pourrait la licencier à la première occasion ; les risques à voyager seule, dans un pays dont elle ne parle pas la langue, risque de se faire avoir, se faire attaquer, se faire voler, etc. Je viens de t'énumérer la liste de toutes les peurs qu'elle connaît bien et qu'elle ressasse. Ce sont ses peurs conscientes. Mais, comme chez tous les humains, il y a souvent des peurs et des croyances inconscientes, encore plus profondes que les peurs conscientes.

L'arbre s'est interrompu et me regardait. Il me laissait le temps de réfléchir à ses paroles. Après un moment, il a repris :

- Chez cette femme, tout au fond d'elle même, il y a la crainte que ce voyage lui plaise tellement qu'elle ne supporterait plus sa vie routinière au retour. Alors tu vois, ce voyage dont elle rêve, c'est un premier changement qui pourrait ouvrir la porte à d'autres, encore plus grands. Et là, elle n'arrive même pas à imaginer son futur si elle quitte sa ville, son travail, sa mère, ses amis. Elle ne peut pas l'imaginer parce qu'elle ne s'en donne pas le droit. Elle croit qu'en agissant ainsi, elle serait infidèle au clan familial. Dans ses deux lignées, on a le sens du devoir, de la famille. Ses parents le lui ont transmis. Dans les mémoires cellulaires de cette jeune femme, il y a la croyance qu'on ne peut pas écouter ses besoins s'ils ne vont pas dans le sens du clan familial. Sinon, on risque de générer beaucoup de souffrances, de se faire rejeter et de se retrouver seul. C'est ce qui est arrivé à deux de ses ancêtres, il y a quelques générations ; et, même si elle n'en connaît pas le détail, leur souffrance est inscrite dans ses mémoires. Ainsi, toutes ses croyances inconscientes et ses peurs mangent beaucoup plus d'énergie que son désir conscient de grand voyage. Alors l'Univers voit qu'elle ne se donne pas le droit au meilleur dans sa vie et il répond à sa demande cachée qui est de ne pas voyager. En conséquence, elle a répété le même scénario chaque année, lorsqu'elle se remettait à envisager son départ : elle attirait inconsciemment des difficultés dans les mois qui suivaient. Une année, sa mère est tombée malade ; une autre fois, une de ses collègues est partie en congé de maternité et n'a pas été remplacée ; une autre fois encore, son patron a annoncé que l'entreprise était sur le fil du rasoir et qu'il fallait que tout le monde y mette du sien. Et je pourrais t'en citer quelques autres.

- Mais, ce n'est pas de sa faute si sa mère est tombée malade ou s'il y a eu des problèmes à son travail.

- Bien sûr, apparemment, elle n'est pas responsable de tout ce qui arrive aux autres. Mais elle n'a pas géré ses peurs et ses croyances. Si elle s'était véritablement donné le droit de faire ce voyage, elle aurait pris son billet d'avion à l'avance et aurait prévenu toutes les personnes concernées. Elle se serait organisée pour trouver quelqu'un qui s'occupe de sa mère ; son patron aurait cherché une remplaçante à la collègue qui partait en congé de maternité ; elle aurait peut-être couru le risque d'être licenciée par la suite mais se serait donné l'opportunité d'un travail à l'étranger, justement grâce à son voyage. Tu vois, il y a toujours d'innombrables solutions. Mais, en résistant au changement, on s'empêche de les entrevoir. Comme on ne les imagine pas, on ne risque pas de les faire arriver. Voilà très exactement pourquoi cette femme a la responsabilité de ses empêchements à voyager. Ceci n'est pas une accusation, seulement un constat.

Et l'arbre a continué à m'expliquer comment les humains sont remplis de croyances qui les limitent, croyances héritées des parents, des lignées familiales, croyances issues des bagages avec lesquels chaque âme arrive, des expériences de l'enfance en lien avec l'éducation parentale, l'école, la société dans son ensemble. Il m'a aussi montré comment, face à une difficulté, le premier réflexe de la plupart des humains est généralement d'en faire porter la responsabilité à d'autres personnes, ou alors de s'accuser et de se punir encore plus."

Arbre_cr_ation_r_duit-1448381405

L'arbre de la Création

Tout un programme pour réapprendre à créer consciemment ce qu'on veut. Belle semaine créative à chacune et chacun d'entre vous. Je vous embrasse.

Nathalie-Catherine

PS : le lien direct vers le site pour accéder aux trois premiers chapitres si vous faites suivre ce mail

Présentation du livre - Le Voyage de Mona

Le voyage de Mona, un conte illustré au service de la relation parents/enfants