Les Frères Castors

Distribution Une pièce de théâtre musicale de Livia Phelizon Avec Rafael Vanister Max Castors Laurent Narjot Lulu Castors Stéphane Martins Alfred Castors Marguerite Teulet Suzon Castors Mathieu Gaillegue Igor Nitorinque Cyrielle Lebreton Paupiette Texte et musique Livia Phelizon Mise en scène Livia Phelizon Assistante mise en scène Lara Azouri Vidéos Vicente Sahuc Lumières et son Jean-Roland M’Barga Dessin Manu Lelefante Accessoiristes Hélène Tou et Lucie Desmats Costumes Marie Clavel « Milles grenades! Lulu vite! Eteins la lumière! En voilà un... » Résumé Max, Lulu et Alfred, trois frères bandits, ont perdu toute confiance en eux depuis la mort de leur père, le célèbre et très respecté bandit “Billy Castor". Ils enchaînent les échecs et les vols minables, croulent sous les dettes et mettent en péril leur réputation. L’huissier Latruffe, leur annonce qu’ils ont 24h pour payer leurs dettes, sous peine de saisie de leur maison, l’unique héritage familial. La chance semble leur sourire de nouveau, le soir où Igor, l’émissaire du plus grand bandit de la cité, vient leur proposer une affaire insolite. Vont-ils relever le défi ? La pièce A la croisée des Daltons et de Moi- Moche et Méchant, Les Frères Castors plonge le public dans un univers d’anti-héros mal-élevés qui s’érigent en hauts défenseurs des valeurs familiales. Rythmée de musiques aux influences Tim Burtonniennes et Jazzy, la pièce plonge le spectateur dans un univers familier et réconfortant : celui de la bande dessinée et du cartoon. Les Frères Castors convoque les personnages stéréotypés de la bande dessinée : Max le râleur au coeur tendre, Lulu l’hystérique, Alfred le sentimental toujours affamé, Paupiette la mystérieuse, Suzon la scientifique loufoque et Igor Nitorinque le méchant sans pitié. Toute une galerie de personnages au goût acidulé de l’enfance. La famille envers et contre tout « Castors un jour, Castors toujours ! » telle est la devise de cette famille depuis plusieurs générations. Elle pose d’emblée la question de la loyauté familiale et, tapis dans l’ombre, des secrets de famille. Au cœur de la pièce, c’est la communication qui est en jeu. Les Castors doivent dénouer les quiproquos, libérer les non-dits afin de préserver les liens et l’amour qui les unissent. S’aimer comme on est et les autres avec Gros, maigre, bourgeois, pauvre, méchant, honnête, gentil, radin, généreux, chez Les Castors, on vous prend comme vous êtes. Les Frères Castors sont des bandits sans bonne conduite. Ils l’assument et le revendiquent. L’éducation sclérosée et coincée est bannie. Le jeu des apparences et du superficiel est démantelé. Place à l’authenticité et au naturel ! S’assumer, les Castors savent faire. Accepter l’autre et ses différences, c’est une autre affaire. Pour une famille qui fonctionne en clan, avec un code de valeurs défini, l’étranger est vu comme un danger potentiel. C’est le cas de Paupiette, dont Max et Lulu se méfient. Alfred, par sa fraicheur candide et sa curiosité, leur montre qu’ils peuvent malgré tout bien s'entendre. Une belle leçon pour se défaire du regard de l’autre et accepter la différence. « C’est vrai, j’suis mal élevé et c’est ainsi après tout. Moi j’aime cette vie où j’peux roter à table, où j’peux dire des gros mots, avoir les cheveux gras, lécher les plats pour faire croire qu’ils sont propres...Tonton Irma, Oncle Férule, Mémé Gilda, p’pa, m’man, j’vous décevrais pas. » L'aide aux plus démunis Les Frères Castors sont des voleurs de pommes qui enfreignent la loi par tradition familiale. Pourtant, quand ils entendent à la radio que l'orphelinat de la cité risque de fermer ses portes faute d'argent, ils sont les premiers à vouloir dépanner, oubliant leur propre précarité. Tout au bout de mes rêves, où la raison s’achève... Les Castors font de leurs faiblesses un atout pour l’entreprise familiale et unissent avec brio leurs talents. La fin d’un cycle. La clef de la réussite ? « Mes chers frangins, croyez en l’impossible, il vous le rendra bien ! » La créatrice Livia Phelizon Livia est chanteuse, pianiste, auteur-compositeur. Elle étudie le piano et le chant à l'American School Of Modern Music. Elle complète sa formation musicale à la Bill Evans Piano Academy. Diplômée des deux écoles, Livia poursuit son parcours artistique par plusieurs écoles de théâtre : Les Cours Clément, Les Cours Florent ainsi que la Compagnie Guild à Paris. Les Frères Castors est sa première pièce de théâtre musicale. Elle y est scénariste, auteur-compositeur et metteur en scène. Rafael Vanister Après avoir suivi des cours de théâtre dès son plus jeune âge, Rafael se forme à l’école Jean Périmony. Il intègre la pièce de Julien Bouchard -Madre intitulé « La Paille et la Poutre » mise en scène par Eléanore Laforge-Mesplomb qui obtient deux nominations aux p’tits Molières 2015. C’est en 2017 qu’il rejoint la troupe dirigée par Olivier Schmidt dans deux pièces, « L’ordre éternel des choses » et « Ludwig ». Cette dernière est jouée en France et en Belgique puis au Festival d’AVIGNON 2018 où elle reçoit un vif succès. Elle obtient également 5 nominations aux p’tits Molières 2018. Laurent Narjot Laurent intègre le Cours Florent en 2008 où il suit l'enseignement de Suzanne Marrot, Fabienne Lucchetti, Benoît Guibert et Cédric Prévost. Il rejoint le Cours Cochet en 2015 où il suit l'enseignement de Pierre Delavène. Il se forme à l’expression corporelle avec Elliot Jenicot et au jeu du masque avec Mark Jane. Il fait plusieurs figurations pour la télévision, le théâtre et le cinéma. Il joue la pièce "Par la fenêtre ou pas" de Pierre Notte à la Manufacture des Abbesses ainsi que dansplusieurs courts métrages. Stéphane Martins Stéphane intègre la Compagnie Guild en 2011. Il suit les cours de Flavie Fontaine, Elliot Jenicot de la Comédie Française (Expression corporelle) Véronique Vella (Travail de la diction) Alexis Blosh (Improvisation) Ira Seidenstein (Travail du clown) et Laurie Catrix. Il complète sa formation théâtrale avec Tristan Aurouet et Jean Bernard Feitussi devant la caméra. On le retrouve dans plusieurs pièces de théâtre à Paris : « VIP », « Vous Rêvez », « «Comptoir Fou », « Fragmants », « Hamlet Or Not ». En juillet 2017 et 2018, il participe au Festival d’AVIGNON, dans « Le Songe d'une Nuit d'Eté » de W. Shakespeare dans le rôle du mystérieux Puck. Marguerite Teulet Après avoir obtenu une licence d'études culturelles contemporaines spécialité Cinéma et suivie pendant 6 ans des cours de cirque à Metz, elle intègre les cours Florent en 2014 et suit les cours de Fabrice Michel, Hugues Boucher, Cyril Anrep et Cédric Prévost. Depuis sa sortie en 2017, elle a joué le rôle d'Alice dans « Fantaisies pour Alice » de Richard Demarcy mis en scène par Julien Valverde et Joy Belmont au Jardin Shakespeare dans le cadre du festival in du Pré Catelan en 2018. Mathieu Gaillegue Mathieu a démarré le théâtre en 2006. Après 3 années au cours Clément, Il suit les cours de Caroline Marchetti et Laurie Catrix au théâtre des Variétés puis intègre la compagnie Guild en 2016 sous la direction de Flavie Fontaine. Il complète sa formation théâtrale avec Elliot Janicot (expression corporelle) et Mark Jane (masques). Il joue dans des pièces contemporaines (Pierre Notte, Sergi Belbel notamment) ou classiques (Shakespeare). Cyrielle Lebreton C’est au travers du personnage d'Arlequin que Cyrielle se forme à la Comedia del arte et au jeu du masque. Elle se forme au théâtre contemporain en jouant «Pièces de Guerre» d'Édouard Bond et au théâtre classique en jouant «Phèdre» de Racine. En 2016, Cyrielle intègre la Compagnie Guild. Elle interprète cinq personnages différents à l'occasion d'une réadaptation de la «Visite de la Vieille Dame» de Friedrich Dürrenmatt mise en scène par Flavie Fontaine ainsi qu’une bourgeoise délurée dans une réadaptation de trois versions de la «Vie» de Yasmina Reza mise en scène par Christophe Chabaux. Cette année elle intègre la classe workshop de la compagnie Guild ou elle pourra écrire et composer un personnage sur mesure pour un "seul en scène" de cinq minutes au côté de la scénariste Laurie Catrix. « Nous sommes les Frères Castors la famille avant tout, Pas touche à nos souvenirs Ou on t’fait la peau! On veut bien te filer, Une boite d’haricots blancs, mais pas touche au portrait d’maman. »