Les invités

<p> <a href="http://img4.hostingpics.net/pics/4203235209.jpg"><img alt="" src="http://img4.hostingpics.net/pics/4203235209.jpg"></a></p> <p>  </p> <p> <strong>Thierry Illouz</strong>, l’auteur, à propos de l’origine du texte :</p> <p>  </p> <p> <em>Yves Heck est comédien, nous nous connaissons depuis des années. Un jour, Yves m’a demandé d’écrire en pensant à lui si j’en étais d’accord. Il m’a autorisé à puiser parfois dans certains éléments de sa biographie quitte à les déformer et les trahir. Cela relevait de l’idée de l’écriture et de l’idée de l’amitié à la fois, de ce croisement même.</em></p> <p>  </p> <p> <em>L’origine des « invités » réside dans l’envie de travailler la question du comédien, les questions du comédien devrait-on dire, mais plus encore de les travailler à partir d’un matériau brut, premier, celui de l’expérience même.</em></p> <p>  </p> <p> <em>À partir de ce matériau, le souhait était de mêler l’anecdote à un dispositif dramatique, de fouiller les rapports entre l’intime et le public, le secret et le dévoilement. Terrains sur lesquels se retrouvent à égalité finalement l’auteur et l’acteur. À égalité certes mais à ce détail près que l’acteur y met sa peau, son visage et son corps.</em></p> <p>  </p> <p> <em>Le théâtre est toujours le mélange des voix, des points de vue, des expériences, il réunit et confond les territoires, l’écrit et le verbe, la présence réelle et l’imaginaire. Cette fois le public est convié à jouer son rôle et c’est peut-être de lui que nous finirons par parler. </em></p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <a href="http://img4.hostingpics.net/pics/3262671826474995034029855804929856366545858651n.jpg"><img alt="" src="http://img4.hostingpics.net/pics/3262671826474995034029855804929856366545858651n.jpg"></a></p> <p>  </p> <p> <strong>Johann Maheut</strong>, artiste pluridisciplinaire, à propos de la mise en scène :</p> <p>  </p> <p> <em>« Les invités » est une fiction où un personnage parle, il vit une expérience du silence dans lequel s’élève une voix : la sienne. La « pièce » est également le lieu physique où le comédien, un homme, (se) raconte une histoire et incarne un corps : le corps du texte.</em></p> <p>  </p> <p> <em>Le rôle de la lumière dans cette mise en scène constitue en soi une partition, un double du personnage, une présence, un regard, un œil. Elle sculpte l’espace et le temps et propose les zones de l’effacement, de la parole, du hors-champs, de la confidence, du mensonge et de la «vérité». Elle renforce dans une mise en abîme la perception trouble du public, la frontière entre fiction et réalité. Elle nous met en présence d’un être de lumière et d’obscurité, manipulé et manipulateur, nous laissant seuls avec cette question universelle : « Qui parle en moi quand je parle ? »</em></p> <p>  </p> <p> <em>Ce qui m’intéresse ce sont les attentes du public par rapport aux codes d’un spectacle, et comment dans le temps de la représentation il va investir cet espace mental et ce corps, s’y projeter, projeter sa propre histoire et ses émotions. En effet, que venons-nous voir quand nous allons au théâtre? Ou plutôt par quoi ou par qui souhaitons-nous être regardés ? Par ce(s) personnage(s) que nous cherchons à nous approprier du regard et qui inéluctablement nous échappe(nt) ?...</em></p> <p>  </p> <p>  </p> <p>  </p> <p> <a href="http://img15.hostingpics.net/pics/566300logoagnesb.jpg" target="_blank"><img alt="" src="http://img15.hostingpics.net/pics/566300logoagnesb.jpg"></a>    </p> <p> agnès b. a décidé de soutenir "Les invités". Elle habillera notre personnage.</p> <p>  </p> <p>  </p>