Les Restes du Vent par WeGo Productions

<img alt="Bateau" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/50033/bateau.jpg" />     Une fois en mer, pour les pêcheurs les liaisons avec la terre ferme sont restreintes. Difficile pour les hauturiers d’envoyer des mails lorsque les réseaux de communication ne passent plus (faute de couverture suffisante ou d’intempéries ) ou des lettres aux femmes restées à terre. Le courrier ne sera pas livré... ou peut être par une bouteille à la mer.   Et pourtant le contact est vital dans la grande bleue. Le principal outil reste alors l’AIS, système d’identification automatique, indispensable, qui équipe la majorité des bateaux de pêche et permet de contrôler leur bonne route et de les localiser si une intervention de secourisme s’avère nécessaire. Il s’agit d’un système d’échange de message entre navire pas radio VHF qui permet aux bateaux et aux systèmes de surveillance de trafic de connaître l’identité, le statut, la position et la route des navires situés dans la zone de navigation.   Une fois retransmis, les signaux donnent une carte bien précise visible ici : <a href="http://www.marinetraffic.com/fr/ais/home " target="_blank">Carte Maritime en temps réel</a>   Serez vous alors repérer le Louarn Couz ou le Narval sur les côtes du Finistère?     Il reste 7 petits jours pour devenir coproducteur et soutenir le projet. Il est temps de monter à bord ! On compte sur vous!   A bientôt!!!

<img alt="_dsc0107" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/48568/_DSC0107.jpg" />     Le principe du rejet zéro en mer a été voté en 2013 par la Politique Commune des Pêches. La mesure symbolique est noble puisqu'il s’agit d’interdire le rejet de poisson capturé en mer (et donc de rapporter tout le poisson capturé sur terre) en vue d’éviter le gaspillage. Des rejets qui jusqu’ à présent sont estimés à 20% des captures. Mais sur le terrain (plus exactement dans les océans) l’idée reste très controversée, vue comme idéaliste et complètement irréalisable par les réfractaires. Il y a plusieurs points qui provoquent une telle levée de boucliers et le débat ne date pas d’hier: D’un point de vue scientifique : A l’ Ifremer, on souligne dans les faits q’un poisson mort reste mort, en mer comme à terre. Le principe ne changera en aucun cas là donne pour l’environnement. D’un point de vue économique : Il existe des solutions visant à améliorer la sélectivité des espèces en mer comme la taille de la maille des filets. Mais ces filets performants pèsent sur la rentabilité du navire. Un filet et des mailles qui sont loin d’être la solution miracle. Reste à trouver un compromis entre efficacité du filet et rendement pour les pêcheurs déjà étranglés par les charges dont le prix du carburant. D’un point de vue pratique : conserver la totalité des captures à bord demanderait un espace de stockage important. Les captures trop petites ou trop abimées, jugées non commercialisables, seraient ainsi ramenées pour la débarque au détriment du poisson vendable. De quoi obliger ensuite le patron à augmenter ses allers retours pour garder sa productivité constante. Et par conséquents ses frais inhérents... Et ces captures non commercialisables, seraient, quant à elles, utilisées à des fins de transformation en farines animales. De quoi tourner en rond .... Le zéro rejet reste donc pour l’instant utopique et sujet à débat entre politiciens et patrons pêcheurs. Ces derniers, conscients du problème des déchets et partisans de leur réduction, restent opposés aux mesures arbitraires comme ils le manifestent dans leur <a href="http://www.petitions24.net/non_au_0_rejet" target="_blank">pétition</a> : OUI   à la réduction des rejets NON  au zéro rejet OUI   à une gestion collective NON  à la privatisation des ressources OUI   à la sélectivité des engins NON  à l’élimination des pêcheurs     Plus que 15 jours pour soutenir les Restes du vent en devenant coproducteur! De consommateurs de poissons, devenez acteurs! On compte sur vous !

Sur les paroles de Cabestan, la chanson "Tempête pour sortir" résume assez bien le quotidien des patrons pêcheurs...   Des mots crus qui témoignent ainsi de la dureté du travail et de la spirale économique à laquelle sont confrontés les pêcheurs. Toujours autant d'actualité, notamment avec les vents violents qui s'annoncent ce jour sur les côtes nord ouest du pays...   <img alt="_dsc0143web" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/46661/_DSC0143Web.jpg" />   Débarque-pas ton sac, on va pas lézarder C'est pas encore demain qu'on va se reposer Tempête pour sortir et t'en chie pour rentrer La mer, c'est ton métier   Repartir encore pour une autre marée On prendra des risques, on est bien obligés Y'a les gosses à nourrir, le bateau à payer Le crédit, les intérêts Le prix du poisson multiplié 5 fois C'est pas le pêcheur qu'en profite, ma foi Quand t'auras payé l'rôle à ces culs de banquiers T'as tout juste de quoi bouffer Y'en a qui s'engraissent sur le dos du pêcheur Qu'ils soient banquiers, grossistes, poissonniers, mareyeurs Ceux-là vont pas en mer, y sont pas fatigués De compter les billets Ce foutu plan Mellick a pris ton vieux bateau Afin que le banquier t'en fasse faire un plus gros T'as plus l'droit à l'erreur, maintenant faut payer Tu n'peux plus t' arrêter   Un vent souffle de Bretagne qui revient de la mer Un grand coup de tabac, force 9 de colère Costumés de Bruxelles, culs-de-plomb, fonctionnaires On n'se laissera pas faire     En écoute sur <a href="http://www.deezer.com/fr/album/6629833" target="_blank">Deezer</a>   Plus que 25 jours pour devenir coproducteur, on compte sur vous !

<img alt="_dsc0006" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/46155/_DSC0006.JPG" style="width: 500px; height: 332px;" />   <div style="margin:0px;text-align:justify;font-size:12px"> TAC ou encore Totaux admissibles de captures, un sigle dans l’air du temps qui désigne plus communément le nom de quotas de pêche. Fixés une fois par an pour le stock, ils permettent en fonction de l’évolution des poissons de préserver le renouvellement de l’espèce.</div> <div style="margin:0px;text-align:justify;font-size:12px;min-height:14px">  </div> <div style="margin:0px;text-align:justify;font-size:12px"> Historiquement, ces mesures restrictives sont aussi à l’origine de nombreuses frictions entre pêcheurs et pouvoir public, menant à une vraie restructuration du métier.</div> <div style="margin:0px;text-align:justify;font-size:12px;min-height:14px">  </div> <div style="margin:0px;text-align:justify;font-size:12px"> D’un point de vue écologique, l’intention de la protection des espèces est ici louable, mais force est de constater que dans les faits, les effets pervers se sont vite dévoilés.</div> <div style="margin:0px;text-align:justify;font-size:12px;min-height:14px">  </div> <div style="margin:0px;text-align:justify;font-size:12px"> La pêche est ainsi réglementée via la politique commune de pêche dès 1983. Les pêches européennes, tenues responsables de la surexploitation des ressource, subissent une séries de plans d’orientation pluriannuels dans le but de lutter contre la surexploitation de la ressources et soutenir la modernisation de la flotte.</div> <div style="margin:0px;text-align:justify;font-size:12px">  </div> <div style="margin:0px;text-align:justify;font-size:12px">  </div> <div style="margin:0px;text-align:justify;font-size:12px"> <div style="margin:0px;text-align:justify;font-size:12px"> <img alt="_dsc0006" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/46156/_DSC0006.JPG" style="width: 500px; height: 332px;" /></div> </div> <div style="margin:0px;text-align:justify;font-size:12px;min-height:14px">  </div> <div style="margin:0px;text-align:justify;font-size:12px"> La surexploitation persistant toutefois, les mesures se durcissent. C’est un engrenage qui débute affectant tout le secteur : la construction de bateau de pêche n’est plus soutenue par l’Etat, la flotte est segmentée en fonction de la taille des navires, des primes sont versées pour inciter les patrons à détruire leur bateau jugé trop ancien et dans le but sous-jacent de réduire la flotte. </div> <div style="margin:0px;text-align:justify;font-size:12px"> Résultat : des chantiers réduisent leur activité, voire ferment, des bateaux sont détruits ou abandonnés dans des cimetières. </div> <div style="margin:0px;text-align:justify;font-size:12px"> Et qui plus est, la surexploitation continue. Les mesures en effet n’affectent en rien l’activité des multinationales en charge de la pêche minotière qui continuent de racler le fond des océans. </div> <div style="margin:0px;text-align:justify;font-size:12px;min-height:14px">  </div> <div style="margin:0px;text-align:justify;font-size:12px"> Sur le plan économique, les poissons bon marché provenant d’Amérique latine, de Russie... font chuter les cours et contribuent à la grogne des petits patrons pêcheurs. Les grèves et les révoltent s’enchainent dans le milieu de la pêche, témoignant des dysfonctionnements des mesures lourdement imposées.</div> <div style="margin:0px;text-align:justify;font-size:12px;min-height:14px">  </div> <div style="margin:0px;text-align:justify;font-size:12px"> Conscients de l’épuisement de la ressource, mais aussi tiraillés par le contexte économique, les petits patrons restent les premières victimes du système. </div> <div style="margin:0px;text-align:justify;font-size:12px"> Alors au travers de cet ouvrage, les Restes du vent, nous souhaitions faire parler pêcheurs, charpentiers, scientifiques pour expliquer leur approche du métier, leurs conditions de vie et de travail et puis, pour nous rendre nous, simples consommateurs de poissons, acteurs dans ces nouveaux enjeux sur le milieu maritime. </div> <div style="margin:0px;text-align:justify;font-size:12px">  </div> <div style="margin:0px;text-align:justify;font-size:12px"> <div style="margin:0px;text-align:justify;font-size:12px"> Embarquez avec nous dans ce témoignage audiovisuel authentique des gens de mer .</div> <div style="margin:0px;text-align:justify;font-size:12px">  </div> Soutenez le projet ! Il reste encore quelques jours pour devenir coproducteur!</div> <div style="margin:0px;text-align:justify;font-size:12px">  </div> <div style="margin:0px;text-align:justify;font-size:12px">  </div> <div style="margin:0px;text-align:justify;font-size:12px"> <img alt="_dsc0007" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/46157/_DSC0007.JPG" style="width: 500px; height: 332px;" /></div> <div style="margin:0px;text-align:justify;font-size:12px">  </div> <div style="margin:0px;text-align:justify;font-size:12px">  </div> <div style="margin:0px;text-align:justify;font-size:12px">  </div>

Auparavant les générations se succédaient sur les bateaux...A ce jour, compte tenu de la pénibilité du travail, de la conjoncture, la relève est plus difficile à trouver. Or il restent des passionnés comme Thomas qui suit les traces de son père et en ce sens montre la pêche comme une vocation. La rencontre  avec le jeune apprenti s’est effectuée à son retour de deux semaines en mer. Alors qu’il aidait à la débarque, il nous explique qu’il vient juste à l’entrée du port de croiser son père en partance deux semaines lui aussi sur son bateau. Un chassé croisé entre père et fils...Ainsi va la vie sur mer. Pour le jeune Thomas, la voie est déjà toute tracée, il s’imagine déjà sur son propre bateau. un côtier. Et en bois « c’est plus résistant». Il aimerait bien bénéficier d’une subvention pour acquérir son destrier. Mais il lui faut encore travailler pour cela, passer ses diplômes sur les bancs de sa classe, sur la terre ferme.   <img alt="_dsc0102" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/43819/_DSC0102.JPG" style="margin-left: 100px; margin-right: 100px;" /> A ce sujet, sur les conseils de Thomas, nous allons faire un tour le lendemain au lycée de la pêche du Guilvinec. Juste à temps pour la séance de simulation de pêche. Un simulateur High Tech au coeur du lycée, une séance de travail qui motive particulièrement les élèves ! Les sensations sont là, le professeur nous confie que lors des journées portes ouvertes, certains parents ont le mal de mer... Des étudiants studieux effectuent sur les tableaux de bord du simulateur des manoeuvres pour pêcher les bancs de poissons. On peut même changer la météo d’un clic, nous explique l’un d’eux. C’est l’heure, fin de journée... Mais un groupe de dissidents reste à discuter encore un  peu... Dans ce petit lycée presque essentiellement composé d’un public masculin (un professeur nous confie qu’une fille, la seule et l’unique, finit son année  au Guilvinec) l’heure est à la réflexion : les périodes de stages approchent et certains n’ont toujours pas trouvé l’équipe qui les accueillera. Certains, ceux qui arrivent à se lever à l’aurore, privilégieront la pêche côtière. Pour les autres se sera la pêche au large, un, voire deux mois de stage en mer. «On se lève moins tôt, on est déjà sur le bateau... il faut juste réussir à dompter le mal de mer les premier temps». Côtière ou hauturière, chaque type de pêche à ses amateurs. La pêche  reste en mal de candidat, mais c'est pourtant un secteur qui recrute en dépit de la rude concurrence en mer. Thomas avait fait son stage précédent sur le bateau de Manu, au Port de St Guénolé. Il avait apprécié l’accueil de ce jeune patron. C’est d’ailleurs chez lui que nous nous dirigeons pour embraquer dans le prochain épisode.       Note de l'équipe du film : A ce stade de l’aventure nous tenons à remercier grandement les personnes qui nous suivent pour finaliser ce projet qui nous tient à coeur. Merci à tous les contributeurs de KissKissBankBank. Les personnes rencontrées sur le tournage du teaser nous ont séduits par leur passion, leur personnalité et c’est avec le même enthousiasme que nous souhaitons leur rendre hommage par des portraits authentiques, tout en valorisant parallèlement l’ensemble du milieu maritime, leur terrain de «jeu». Continuons la route ensemble car c’est avec les petits ruisseaux que nous faisons des grandes rivières... qui se jettent ensuite dans les océans. A suivre, à partager, à soutenir !

Les métiers de la mer exigent endurance, volonté, courage, humilité, force physique et mentale, passion...Si majoritairement ce sont  les hommes qui y évoluent, quelques femmes arrivent à trouver leur place. Ce sont bien souvent des personnalités atypiques qui se sont ainsi hissées au rang de leur confrères contre vents et marées. Scarlette est l'une des dignes représentantes. Petit bout de femme, elle mène un rythme de vie incroyable. Ses stagiaires nous le confient au cours du tournage du pilote. <img alt="Scarlette2" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/42519/scarlette2.jpg" style="margin-left: 250px; margin-right: 250px; width: 220px; height: 331px;" />   Qui d'entre nous pourrait d'ailleurs suivre un tel emploi du temps? Levée aux aurores, Scarlette part en mer chaque matin relever ses filets laissés la veille au large du port de Guilvinec. Qu'il pleuve, vente, fasse beau temps, elle arrive à son lieu de prédilection sur son fileyeur de 7 mètres, mon copain JP. Il est à peine 7 heures, parfois plus tôt sur le port du Guilvinec quand elle revient au port. Elle débarque, seule ou avec l'aide de son apprenti. Dans ses filets, soles, rougets barbets, crabes, et beaucoup d'algues en ce moment…Ce n'est pas pour lui déplaire à Scarlette, elle qui s'est lancée en parallèle dans la transformation des algues. Pas le temps de bavarder, il est déjà l'heure de porter sa pêche sur le marché du port. Les clients attendent déjà sur son stand où le poisson frais de Scarlette ne fait en principe pas long feu. Aura-t-elle le temps de s'octroyer une pause ? Courte alors, parce que l'autre moitié de sa longue journée est dédiée à sa boutique, une conserverie d'algues qu'elle transforme elle-même dans son atelier en fond de salle. Et c'est toujours avec le sourire et son dynamisme habituel qu'elle accueille les clients et  accorde également de son temps pour les ateliers de cuisine où elle valorise l'utilisation des Wakame, Nori, Dulse... Si elle n'est pas à sa boutique, c'est sans doute qu'elle est à Haliotika, Citée de la pêche, où elle anime et fait déguster ses tartares d'algue dont elle garde le secret.  <img alt="Scarlette" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/42516/scarlette.jpg" style="margin-left: 250px; margin-right: 250px; width: 220px; height: 334px;" /> Et chaque jour recommence ainsi, c'est en effet le cycle vital de sa petite entreprise. Mais aujourd'hui qui pourrait prendre la relève au rythme effrénée de cette femme de caractère?   La relève justement, parlons-en...une réflexion à suivre dans "les Restes du Vent".

Le projet les Restes du vent débute il y a plusieurs années lors de la rencontre de l’équipe avec un charpentier de marine de sur la côte Atlantique. A l’origine, Jean-Claude et Elsa passent la journée à photographier les squelettes de bateau  ensevelis dans la vase dans un cimetière marin. Il font la rencontre fortuite d’un homme d’un certain âge intrigué par la présence des photographes.   Ancien charpentier, Henri a connu toute l’histoire de ces bateau de pêche oubliés là dans la vase suite aux différents plans de sortie de flotte. Des souvenirs remplis d’émotions qu’il livre au fil des heures. Cette première rencontre permet de fixer un axe de réflexion à une thématique artistique, support d’une série de photo artistique.   <img alt="Polux" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/41820/polux.jpg" />   Au fil du temps passé, les cinéastes réfléchissent sur la richesse de ce patrimoine laissé à l’abandon et sur le lien inextricable qui unit les gens de mers à leurs fidèles destriers. De là nait la volonté de pousser plus loin le projet avec une ouverture plurimédia. En mai 2013 lors du tournage du teaser, de retour sur les lieux, Jean-Claude et Elsa ont l’heureuse surprise de retrouver Henri, identique à lui même, acceptant de dévoiler son témoignage devant la caméra.   <img alt="Capture_d_e_cran_2013-09-28_a__13.19.47" height="304" src="https://kkbb-production.s3.amazonaws.com/uploads/project_image/image/41804/Capture_d_e_cran_2013-09-28_a__13.19.47.png" width="546" />   Que sont devenus les bateaux façonnés par le charpentier? Soutenez les restes du vent en devenant coproducteur et poussez la porte de l’atelier d’Henri.   A suivre, le portrait d'une femme marin pêcheur.

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