Lonesome French Cowboy et Renaud Monfourny (photographe des Inrockuptibles)
A l'heure de la dématérialisation, deux artisans en musique et en photographie se rejoignent sur le support vinyle : c'est le meilleur moyen de garder une trace de cette rencontre artistique rock'n'roll! Mais quels liens existe-t-il entre ces artistes et l'association 45 Tour?
Réussi
Interview d'Adrien Romedenne, créateur de l'association (parue sur le site de l'ACIM, association pour la coopération des professionnels de l'information musicale).
− Comment t'es venue l'idée de l'association 45 Tour ?
J'occupais le poste de responsable de l'espace musique et multimédia à la médiathèque de Juvisy-sur-Orge. Nous organisions des rencontres musicales et mon choix s'était porté sur Alexis HK, un artiste que j'affectionne particulièrement. A la suite de la rencontre, j’ai pensé que ce projet intéresserait sûrement mes collègues-discothécaires. C’est ainsi que j’organisai la première tournée nationale en 2007. Le succès remporté par cette première initiative, m’incita à développer d'autres actions culturelles en direction des médiathèques avec 45 Tour.
− T.O.U.R. a-t-il une signification particulière dans le nom de l'association ?
Le disque vinyle est le support que nous affectionnons le plus. J'habitais à Orléans dans le Loiret (département 45) lorsque l'association a vu le jour et « Tour » vient de l'idée de « tournée ». Nous avons d'ailleurs produit un vinyle de Clinton Fearon (ex-Gladiators), le prochain sera celui de Federico Pellegrini (Little Rabbits, French Cowboy).
− Depuis quand l'association existe-t-elle ?
Régie par la loi de 1901, cette association existe depuis 2007. Elle a pu se développer grâce aux forces vives de ses membres bénévoles (discothécaires, organisateurs de concert, mélomanes, curieux...).
− Quels sont les avantages de passer par une telle structure plutôt que de traiter directement avec les artistes ?
Nous avons rencontré les intervenants, passé du temps avec eux afin de leur expliquer comment fonctionnent les médiathèques : ils nous font confiance car ils sont conscients que nous connaissons bien le terrain.
Un des avantages, non négligeable, est d'ordre financier. Les autres avantages sont d’ordre administratif (nous nous chargeons d'établir les contrats entre la médiathèque et 45 Tour) et d’ordre organisationnel (toute la journée est préparée par 45 Tour en concertation avec les discothécaires : des billets de train à la réservation d'une nuit d'hôtel). Ainsi, nos prestations sont « clé en main ».
− Peux-tu nous décrire les différents types de prestations que propose l'association ?
Nous avons regroupé les prestations en quatre familles :
− les rencontres musicales (un temps de mini-concert et un temps de discussion avec le public)
− les expositions (photographies en rapport avec la musique, planches de bandes dessinées par exemple)
− les ateliers musicaux (enregistrement d'un titre musical par les enfants, écriture slam par exemple)
− les sono-conférences (thèmes variés abordés par des spécialistes dont le rock, le rap, le jazz)
− Avec combien d'artistes travaille l'association ?
Plus d'une vingtaine d'artistes et intervenants apparaissent sur le site de l'association. Il s'agit d'une vitrine mais nous avons également un répertoire de musiciens autoproduits prêts à intervenir en médiathèque.
− Combien de médiathèques différentes ont déjà fait appel à l'association ?
Depuis 2007 jusqu'à aujourd'hui, près de 200 médiathèques ont fait appel à nos services.
− Les rencontres musicales peuvent-elles se décider librement en fonction des disponibilités des artistes ou se situent-elles obligatoirement dans certaines périodes de l'année prévues d'avance avec chacun d'entre eux ?
Il existe effectivement deux cas de figure : soit l'artiste est disponible tout au long de l'année, soit il l'est sur une courte période. L'idée de « tournée » a pour but de diminuer les coûts occasionnés par les frais de déplacements : je pense notamment à la tournée avec Clinton Fearon qui était venu spécialement des États-Unis pour animer ces rencontres.
− Quels besoins techniques faut-il prévoir pour les rencontres musicales ?
Les besoins techniques sont légers : sonoriser une guitare. Plusieurs artistes ont leur propre matériel, ils sont autonomes. D'autres peuvent même jouer en acoustique donc aucun besoin en matériel.
− Quelles sont les artistes qui t'ont plus particulièrement marqué dans les rencontres musicales que tu as mises en place ?
Je pense aux premières rencontres avec Alexis HK : les enfants du premier rang avaient les yeux tout écarquillés lors du mini-concert et le public riait souvent aux éclats. Françoiz Breut à la médiathèque de Vannes fut un moment intense également : près de 300 personnes étaient présentes et l'ambiance était au rendez-vous ! Mais je dois dire que toutes les rencontres sont des moments particuliers. Il se passe toujours quelque chose entre le public et les artistes. La proximité y est pour beaucoup.
− Quels projets d'animation l'association va t-elle développer ?
L'association aime à défendre les projets musicaux qu'elle affectionne particulièrement. Nous allons nous concentrer non seulement sur les artistes mais également sur le travail des labels indépendants qui mettent en avant les groupes locaux. Produire des expositions est une autre activité que nous souhaitons développer.
Les projets d'animation de 45 Tour sont aussi les projets, les envies, les demandes des discothécaires que nous proposons d'accompagner dans leur recherche d'intervenants.
− Comment t'es venue l'idée de l'association 45 Tour ?
J'occupais le poste de responsable de l'espace musique et multimédia à la médiathèque de Juvisy-sur-Orge. Nous organisions des rencontres musicales et mon choix s'était porté sur Alexis HK, un artiste que j'affectionne particulièrement. A la suite de la rencontre, j’ai pensé que ce projet intéresserait sûrement mes collègues-discothécaires. C’est ainsi que j’organisai la première tournée nationale en 2007. Le succès remporté par cette première initiative, m’incita à développer d'autres actions culturelles en direction des médiathèques avec 45 Tour.
− T.O.U.R. a-t-il une signification particulière dans le nom de l'association ?
Le disque vinyle est le support que nous affectionnons le plus. J'habitais à Orléans dans le Loiret (département 45) lorsque l'association a vu le jour et « Tour » vient de l'idée de « tournée ». Nous avons d'ailleurs produit un vinyle de Clinton Fearon (ex-Gladiators), le prochain sera celui de Federico Pellegrini (Little Rabbits, French Cowboy).
− Depuis quand l'association existe-t-elle ?
Régie par la loi de 1901, cette association existe depuis 2007. Elle a pu se développer grâce aux forces vives de ses membres bénévoles (discothécaires, organisateurs de concert, mélomanes, curieux...).
− Quels sont les avantages de passer par une telle structure plutôt que de traiter directement avec les artistes ?
Nous avons rencontré les intervenants, passé du temps avec eux afin de leur expliquer comment fonctionnent les médiathèques : ils nous font confiance car ils sont conscients que nous connaissons bien le terrain.
Un des avantages, non négligeable, est d'ordre financier. Les autres avantages sont d’ordre administratif (nous nous chargeons d'établir les contrats entre la médiathèque et 45 Tour) et d’ordre organisationnel (toute la journée est préparée par 45 Tour en concertation avec les discothécaires : des billets de train à la réservation d'une nuit d'hôtel). Ainsi, nos prestations sont « clé en main ».
− Peux-tu nous décrire les différents types de prestations que propose l'association ?
Nous avons regroupé les prestations en quatre familles :
− les rencontres musicales (un temps de mini-concert et un temps de discussion avec le public)
− les expositions (photographies en rapport avec la musique, planches de bandes dessinées par exemple)
− les ateliers musicaux (enregistrement d'un titre musical par les enfants, écriture slam par exemple)
− les sono-conférences (thèmes variés abordés par des spécialistes dont le rock, le rap, le jazz)
− Avec combien d'artistes travaille l'association ?
Plus d'une vingtaine d'artistes et intervenants apparaissent sur le site de l'association. Il s'agit d'une vitrine mais nous avons également un répertoire de musiciens autoproduits prêts à intervenir en médiathèque.
− Combien de médiathèques différentes ont déjà fait appel à l'association ?
Depuis 2007 jusqu'à aujourd'hui, près de 200 médiathèques ont fait appel à nos services.
− Les rencontres musicales peuvent-elles se décider librement en fonction des disponibilités des artistes ou se situent-elles obligatoirement dans certaines périodes de l'année prévues d'avance avec chacun d'entre eux ?
Il existe effectivement deux cas de figure : soit l'artiste est disponible tout au long de l'année, soit il l'est sur une courte période. L'idée de « tournée » a pour but de diminuer les coûts occasionnés par les frais de déplacements : je pense notamment à la tournée avec Clinton Fearon qui était venu spécialement des États-Unis pour animer ces rencontres.
− Quels besoins techniques faut-il prévoir pour les rencontres musicales ?
Les besoins techniques sont légers : sonoriser une guitare. Plusieurs artistes ont leur propre matériel, ils sont autonomes. D'autres peuvent même jouer en acoustique donc aucun besoin en matériel.
− Quelles sont les artistes qui t'ont plus particulièrement marqué dans les rencontres musicales que tu as mises en place ?
Je pense aux premières rencontres avec Alexis HK : les enfants du premier rang avaient les yeux tout écarquillés lors du mini-concert et le public riait souvent aux éclats. Françoiz Breut à la médiathèque de Vannes fut un moment intense également : près de 300 personnes étaient présentes et l'ambiance était au rendez-vous ! Mais je dois dire que toutes les rencontres sont des moments particuliers. Il se passe toujours quelque chose entre le public et les artistes. La proximité y est pour beaucoup.
− Quels projets d'animation l'association va t-elle développer ?
L'association aime à défendre les projets musicaux qu'elle affectionne particulièrement. Nous allons nous concentrer non seulement sur les artistes mais également sur le travail des labels indépendants qui mettent en avant les groupes locaux. Produire des expositions est une autre activité que nous souhaitons développer.
Les projets d'animation de 45 Tour sont aussi les projets, les envies, les demandes des discothécaires que nous proposons d'accompagner dans leur recherche d'intervenants.